L'autisme mieux compris ?

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par luc marchauciel » 20 Jan 2012, 09:44

ça sent le sapin pour les freudiens : un projet de loi va être déposé pour interdire en France l'approche psychanalytique dans le traitement de l'autisme.
[quel pied, oh putain, quel pied !]

a écrit :
Autisme : vers des méthodes éducatives ?

Par Europe1.fr avec AFP


Publié le 20 janvier 2012 à 07h08





Le député UMP Daniel Fasquelle va déposer vendredi sur le bureau de l'Assemblée une proposition de loi visant à interdire l'accompagnement psychanalytique des personnes autistes au profit de méthodes éducatives et comportementales, a-t-il indiqué.

"Pour aider ces personnes à s'en sortir, la France ne peut plus continuer à cautionner et financer les pratiques de type psychanalytique dans le traitement de l'autisme", affirme le député, qui cite le chiffre d'un enfant sur 100 en France affecté par des "troubles du spectre autistique".

On estime qu’il y a en France plus de 400.000 personnes atteintes de syndrome autistique au sens large, selon la Haute autorité de santé (HAS). L'autisme a été désigné "grande cause nationale" 2012.

"Je m'indigne en constatant qu'en France ce sont les pratiques psychanalytiques généralisées dans nos établissements hospitaliers et médico-sociaux qui sont financées par l'Assurance Maladie", explique le député du Pas-de-Calais dans l'exposé des motifs de sa proposition de loi.

Daniel Fasquelle ajoute que "l'approche psychanalytique a été abandonnée depuis au moins 20 ans dans la plupart des pays occidentaux au profit de méthodes éducatives et comportementales".

La psychanalyse "ne figure dans aucune recommandation nationale ou internationale en matière d'autisme", écrit le député, alors que l'apport de "certaines techniques de rééducation spécifiques (outils de communication, méthodes éducatives, méthodes comportementales) a été démontré dans plusieurs études".



Parlons tout de suite politique, parce que je vois déja ce qui va être publié dans Contretemps, L'Huma and co (sur le thème de "le pouvoir UMP s'attaque à la psychanalyse, dernier bastion de la liberté du sujet face au contrôle des laboratoires pharmaceutiques et du dressage comportementaliste au service du Capital", et autres fariboles ridicules):

Personnellement, je n'ai aucun problème à soutenir à fond ce député UMP, tout comme je soutenais celui qui a déposé un projet de loi visant à interdire le tabagisme dans les lieux publics.

Quant au discours oecuménique sur la complémentarité des approches et qu'il ne faut interdire aucune méthode (un discours que vont brandir les freudiens maintenant que leur règne sans partage commence à prendre fin) , ça me rappelle le discours de ceux qui veulent faire coexister le créationnisme et la théorie de l'évolution.
luc marchauciel
 
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Message par abounouwas » 20 Jan 2012, 10:14

pour revenir au docu à proprement parler,
j'ai bien conscience que pour des familles et proches directement touchés par cette pathologie, cela parle.
Pour les autres, un autre docu pourrait [/aurait pu etc.] interroger les Lacaniens sur les résultats des autres approches, résultats qu'eux n'ont pas ; pourrait aussi livrer plus de témoignages ; j'aurais aussi aimé savoir ce qu'en disent (et ce que font) les autres écoles, comme ceux relevant de la psychanalyse institutionnelle (certes ultra-minoritaire, mais ils existent et ont bien pu avoir affaire à l'autisme), etc.
Il est clair que la réalisatrice n'a pas forcément eu beaucoup de temps ni de moyens, ce n'est donc pas une critique directe contre sa démarche.
Enfin, du peu que j'en connais, je sais que ça coûte super cher de ne pas faire suivre à son enfant une thérapie lacanienne mais de lui proposer une autre approche (ex. scolarisation standard avec un adulte qui l'assiste si besoin, etc.), ça aussi, ce serait bien de le faire apparaître car c'est de l'argent public et il n'est pas forcément bien attribué (un peu comme l'homéopathie remboursée).
abounouwas
 
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Message par luc marchauciel » 20 Jan 2012, 10:24

Si le député UMP pense faire des économies de personnel en éliminant la psychanalyse du traitement de l'autisme, il se met le doigt dans l'oeil, parce que, comme le rappelle Canardos plus haut, les méthodes comportementalistes et éducatives sont intensives et nécessitent un investissement en temps et en personnel formé bien plus important que de se contenter de roupiller à côté de l'autiste en attendant qu'il s'émerveille des bulles de savon (et de lui filer des calmants si jamais il s'énerve).
Le truc, c'est qu'on risque très fort de se retrouver avec des méthodes plus humaines et plus efficaces qui doivent être mises en places, mais sans le personnel pour le iiare. d'abord et avant tout parce que la mode est aux restrictions dans tous les domaines [il est probable que du coup ça se traduise par une intensificiation de la charge de travail sur les personnels de soin et d'éducation, mais ça ça relève de la responsabilité du capitalisme, pas du comportementalisme], mais aussi parce que ça va être compliqué à gérer dans de structures où le personnel a été formé à la psychanlyse et pour beaucoup continue à s'y accrocher.
luc marchauciel
 
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Message par canardos » 20 Jan 2012, 10:47

mais la, Luc, je crois que tu te fais des illusions...actuellement le gouvernement est loin de vouloir faire l'effort nécessaire pour créer des places en établissement pour les autistes et surtout pour payer des prix de journée correspondant à une véritable action éducative....

baratin, culpabilisation des parents, garderie sans éducation et petites pilules roses, ça lui convient tout à fait en réalité.

c'est d'ailleurs une constante de ces dernières années que le soutien gouvernemental systématique aux tenants de la psychanalyse même contre l'INSERM dont il n'hésite pas à censurer les rapports quand ils sont trop défavorables à leurs thèses.

Actuellement dans les établissements pour autistes et les CMPP ce sont les tenants de l'approche psychanalytique qui imposent leur loi presque partout.

Attendons que la commission qui travaille actuellement sur le dossier autisme en établissement rende son rapport, mais j'ai bien cru comprendre que l'application des méthodes d’éducation cognitive-comportementales n'est pas à l'ordre du jour réellement...et de toutes manières, vu la pénurie de psychiatre et particulièrement de pédopsychiatres, si ceux en place ne veulent pas changer leurs méthodes, le gouvernement ne peut pas faire grand chose.

quand aux parents, ils sont confrontés à des établissements qui font une sélection des handicapés qu'ils accueillent en refusant bien souvent les cas les plus lourds comme les autistes, faute de moyens en personnel et de prix de journée suffisant et aussi bien souvent parce qu'ils ne veulent pas se compliquer trop la vie...j'ajoute que pour les autistes adultes les établissements ont le pouvoir de les renvoyer chez eux lorsqu'ils estime que leur cas devient trop lourd à gérer.

les parents quand ils ont trouvé une place sont donc soumis à un chantage permanent et n'ont pas intérêt à trop insister pour l'introduction de nouvelles méthodes éducatives faute de quoi il se retrouvent avec leur autiste sur les bras 24h sur 24h.

Tel ou tel député UMP peut bien déposer une proposition de Loi pour se faire mousser auprès des parents ou bien parce qu'il est scandalisé à titre personnel par ce qui se passe, cela ne veut pas dire qu'elle ait même la moindre chance d’être discutée.

j'ajoute que sur le plan des principes je ne pense pas que la détermination des méthodes thérapeutiques à appliquer relève de la loi....c'est un peu comme les lois "mémorielles" ce n'est pas au législateur de dire ce qui est juste et efficace. Ce que la loi devrait affirmer en revanche c'est que toutes les méthodes thérapeutiques et éducatives devraient être évalués et que celles qui n'ont aucune efficacité ne devraient être ni autorisées ni remboursée, que ce soit la psychanalyse, l’homéopathie ou l'acupuncture...
canardos
 
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Message par luc marchauciel » 20 Jan 2012, 16:18

(canardos @ vendredi 20 janvier 2012 à 10:47 a écrit :

j'ajoute que sur le plan des principes je ne pense pas que la détermination des méthodes thérapeutiques à appliquer relève de la loi....c'est un peu comme les lois "mémorielles" ce n'est pas au législateur de dire ce qui est juste et efficace. Ce que la loi devrait affirmer en revanche c'est que toutes les méthodes thérapeutiques et éducatives devraient être évalués et que celles qui n'ont aucune efficacité ne devraient être ni autorisées ni remboursée, que ce soit la psychanalyse, l’homéopathie ou l'acupuncture...


Sur le plan des principes, je suis quasi d'accord avec toi. Dans des discussions entre comploteurs pour renverser le freudisme, j'ai constaté que d'autres partagent ton avis et pensent que la méthode n'est pas bonne, et qu'il ne faut pas offrir aux freudiens le luxe de se faire passer pour des victimes d'une police de la pensée, et qu'il faudrait plutôt t interdire des pratiques quelles qu'elles soient après évaluation, et pas une école de pensée. Que c'est l'évaluation qu'il faut imposer dans la loi, pas l'interdiction.
Je nuance quand même ce point de vue (auquel je suis sensible) :
- la comparaison avec les lois méméoirelles a ses limites. Ce n'est pas pareil de défendre la liberté d'expression que de défendre la liberté de faire n'importe quoi avec des gens en souffrance. Je suis tout à fait d'accord pour dire que ce n'est pas à l'Etat (via la loi ou via les tribuanaux) de décider ce qui est scientifiquement fondé ou pas . Mais c'est bien à l'Etat de décider ce que la collectivité reconnaît et prend en charge. Je ne suis pas pour la liberté d'enseigner le créationnisme dans des écoles, même privées. Et ça, c'est bien l'Etat qui tranche...
- je ne suis pas sûr du tout que les familles d'autistes aient la patience d'attendre le résultat d'études (forcément longues pour être convaincantes), étant donné ce qu'elles ont déja subi et le fait que les méthodes actives sont disponibles et adoptées dans les autres pays "développés"
- honnêtement, en dehors de toute question de principe et de méthode, c'est vraiment un plaisir de voir l'évolution actuelle et les beignes que se prennent les freudiens. Quand on compare à encore 5 ou 6 ans en arrière par exemple au moment de la censure de l'étude de l'Inserm ou de la sortie du Livre Noir, le climat a radicalement changé. Dans les milieux gauhos notamment, le discours pro freudien et anticomportementaliste est en net recul, et j'ai assisté autour du film de Sophie Robert à de véritables déconversions, à partir de la question de l'autisme. Bref, même si la méthode se discute en effet, je peux pas m'empêcher de me réjouir de voir quelques mandarins et escrocs vaciller sur leur piédestal.

Par ailleurs, je n'ai aucune illusion sur le recrutement en nombre suffisant de personnel formé, que ce soit par un gouvernement UMP ou même PS, évidemment (je crois l'avoir d'ailleurs dit dans mon post précédent)

Enfin, je signale pour les anglophones que le New York Times a consacré hier un article à l'affaire du Mur :

http://www.nytimes.com/2012/01/20/health/f...1&smid=fb-share
luc marchauciel
 
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Message par canardos » 20 Jan 2012, 16:34

tu peux nous mettre la copie de l'article ici. je ne suis pas abonné...
canardos
 
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Message par luc marchauciel » 20 Jan 2012, 16:36

L'article du NYT ?
Il est en accès libre, ça marche quand je clique sur le lien (je suis pas abonné non plus). ça marche pas quand tu cliques ?????
luc marchauciel
 
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Message par canardos » 20 Jan 2012, 16:48

ah, oui mais pour lire il faut ouvrir un compte d'abord meme si c'est gratuit.

bon je le mets en quote

a écrit :

A French Film Takes Issue With the Psychoanalytic Approach to Autism
By DAVID JOLLY and STEPHANIE NOVAK

PARIS — “Le Mur,” or “The Wall,” a small documentary film about autism released online last year, might normally not have attracted much attention.

But an effort by French psychoanalysts to keep it from public eyes has helped to make it into a minor cause and shone a spotlight on the way children in France are treated for mental health problems.

The documentary, the first film by Sophie Robert, follows two autistic boys: Guillaume, who has been treated with the behavioral, or “American,” approach; and Julien, who has been kept in an asylum for six years and treated with psychoanalysis. Guillaume, though challenged, is functioning at a high level in school. Julien is essentially silent, locked out of society.

Since Sept. 8, when the film first became available on the Web, it and Ms. Robert, 44, have been the targets of criticism from both the analysts who appear in the film and from within the country’s psychoanalytic establishment. Three of the psychoanalysts whom Ms. Robert interviewed for the film have sued her, claiming she misrepresented them in the 52-minute documentary, which has not yet been screened in cinemas or on television.

On Jan. 26, a court in the northern city of Lille will decide whether Ms. Robert must remove their interviews from the documentary if she wishes to keep screening it. The plaintiffs are also seeking damages of €300,000, or $384,000. The lawsuit might be futile, since the film is widely available on the Web (with English subtitles), having been viewed on YouTube more than 16,000 times. (Ms. Robert argues that the plaintiffs, all of whom appear in the film, signed detailed releases.)

Ms. Robert is planning to screen the film in Philadelphia at an autism conference on Jan. 27, the day after the court is to rule. If she wins, a local channel in the north of France, Weo, has agreed to screen it, as has Télévision Suisse Romande, a Swiss channel.

The film makes no pretense of objectivity, juxtaposing interviews with psychoanalysts with scathing criticism of the field’s precepts. Ms. Robert, 44, describes herself as an anthropologist and said she once wanted to be a psychoanalyst herself.

“I would have never imagined what I discovered,” she said of her first few interviews for the film. “Then I thought, wow, what I hear is just crazy.”

Christian Charrière-Bournazel, the lawyer for the three plaintiffs — Esthela Solano Suárez, Éric Laurent et Alexandre Stevens — did not respond to requests for comment.

But in court filings, Mr. Charrière-Bournazel said the film had been edited to make his clients look absurd. Ms. Robert, he said, presented the project to the analysts as a documentary, though “it was in reality a polemical enterprise meant to ridicule psychoanalysis in favor of the behavioral treatments that are so fashionable in the United States.”

“The film is unfair,” Élisabeth Roudinesco, a French historian of psychoanalysis at the University of Paris VII, said. “It is fanatically anti-psychoanalysis. But I don’t think she’s manipulated the film to make them look ridiculous; rather, I think she chose to talk with very dogmatic psychoanalysts who come across as ridiculous.”

Professor Roudinesco said the French psychoanalysis community was actually quite divided by the question of autism, with some “fanatics who believe that autism is caused by a frigid, cold mother. But you don’t attack an entire discipline of medicine because of a scandal involving a few practitioners.”

“Even if it is proved someday that autism is a genetic malady,” she asked, “why abandon the idea that the talking cure could help the patient?”

The idea that children with autism spectrum disorder should be treated with the “talking cure” employed in psychoanalysis may sound outdated to some viewers, since many medical scientists believe that underlying physiological problems are at least partly responsible for the disorder. In the United States, the National Institutes of Health recommends that it be treated with behavioral and other therapies.

Ms. Robert said the version of psychoanalysis that is most prevalent in France, particularly the post-Freudian school championed by Jacques Lacan, takes it as a given that autism and other mental health problems are caused by children’s relationship with their mothers, or by “maternal madness.”

“Sometimes, when the mother is depressed, in utero, I mean when she is pregnant or at birth, sometimes the child can be autistic,” an analyst tells the camera in one scene. Another explains that autistic children “are sick of language — autism is a way of defending themselves from language.”

To the question of what an autistic child can expect to gain from psychoanalysis, yet another analyst responds, “The pleasure of taking interest in a soap bubble. I can’t answer anything else.”

“Many mothers here live in fear of the social services,” Ms. Robert said. “If you refuse psychoanalysis for your child, they say: “You’re refusing care,” and they can put the kid in an asylum if they want.”

Whatever the reason, the Council of Europe found in 2004 that France had failed to fulfill its educational obligations to children with autism, and, according to Le Monde, only about one-quarter of children with the disorder attend school in France, compared with three-quarters in Britain.

Critics like Ms. Robert argue that there is also a stigma about “American” diseases. In the United States and many other countries, for example, attention deficit hyperactivity disorder, or A.D.H.D., is treated with medications like Ritalin in combination with behavioral therapy. In the French system, simply getting a diagnosis is difficult, some psychologists and parents say.

Christine Gétin said that she started looking for help for her son when he was 4 years old but that it took 10 years just to learn that there was such a thing as A.D.H.D. and that there was medication to treat it. “I saw that my son was suffering,” Ms. Gétin said, becoming disruptive in class and falling behind. Mental health workers told her there was nothing they could do. It was only nine years later that a doctor finally diagnosed A.D.H.D., and the child got a prescription for Ritalin.

After only one day on the medication, she remembers him saying that he no longer had to write everything down in order to get through the day. “My brain did it for me!” her son exclaimed after arriving home.

Ms. Gétin has since gone on to start up HyperSupers TDAH-France, an organization to support families of hyperactive children. In the French system, she said, A.D.H.D. is seen “as an American disorder, or that it doesn’t exist,” Ms. Gétin said.

Ms. Robert notes that the autism treatment that Guillaume used to learn speech — called picture exchange communication system, or PECS — was developed in the United States, something she said has made it that much harder for the French to adopt.

“If you say it’s American, that’s a very bad thing,” she said.

Michel Lecendreux, a psychiatrist who advocates a medical approach to treating A.D.H.D., said there was a fear “that the U.S. mistakes — especially too much drug prescription — will be repeated. We’re trying to avoid that.”

There are signs of change. Ms. Robert was recently lauded in the National Assembly, after François Fillon, the prime minister, announced that autism would be “the Grand Cause of 2012.” Parents have more options for seeking treatment information than in the past, and doctors are being exposed to the latest treatments at international conferences.

The dominance held by psychoanalysis is also showing signs of eroding: Ms. Robert says that while about 80 percent of those in the mental health field are required today to study psychoanalysis, that compares with 100 percent as recently as the 1980s. “Ideas are penetrating from outside, slowly,” said Ms. Robert, who is hoping to make a second instalment on psychoanalysis and sexuality. “I’m very optimistic.”

canardos
 
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Message par canardos » 20 Jan 2012, 17:57

pour en revenir à la culpabilisation des mères d'enfants autistes par les psys, comment s'en étonner quand on voit la formation actuelle des étudiants.

voila un sujet d'examen en licence de psychologie donné en janvier 2012 par un professeur par ailleurs expert auprès des tribunaux pour les questions de mauvais traitements sur enfants.

a écrit :

. SUJET D'EXAMEN -
1. Questions de cours( 10 pts)

Vous expliciterez le plus complètement possible la notion d’identification primaire, empreinte
féminine eu cœur du sujet.
1. Vous donnerez la définition de l'identification primaire.
2. Vous expliciterez ce mode d'identification primaire en rapport avec la phase orale.
3. Vous expliciterez à quoi correspond le fantasme fusionne pré-génital d'un corps pour deux  et vous
le relierez au  narcissisme  primaire.
4. Vous définirez les fantasmes de parents combinés et de mère archaïque, de toute-puissance
narcissique fusionnelle, de paradis perdu  et de sein-fontaine.

2. Questions portant sur le polycopié et les livres au programme (10pts): à propos du chapitre Vll
du livre de Donald W . Winnicatt, Agressivïté, culpabilité  et réparation.

a. Vous expliciterez en détail la notion de préoccupation maternelle primaire en définissant les trois
états successifs de la mère. Vous donnerez une des caractéristiques principales qui atteint les jeunes
mères au point d'en être presque une maladie.
b. Vous expliciterez les difficultés de certaines mères à parvenir à cet état et vous indiquerez
comment elles peuvent ensuite soigner leurs enfants éventuellement.
c. Vous indiquerez comment ce mode de relation de la mère avec son enfant est symbiotique mais
non pas symétrique.




voila également une vidéo où l'on voit le Pr Bernard Golse procéder à l'interprétation d'un entretien clinique mené auprès d'un couple de parents d'un enfant porteur de troubles du développement.
Ces images peuvent s'apparenter à de la maltraitance psychologique sous le prétexte de trouver la cause des difficultés de leur enfant.
Il s'agirait d'une vidéo filmée en 1998 en guise de matériel de formation des psychologues.
Le visionnage de cette vidéo de 48 minutes est éprouvant. Mais elle dévoile le vrai visage de ceux qui se font appeler "neuropsychanalystes" et cherchent à se faire passer pour des psychanalystes ouverts d'esprit.

ICI

Pour finir le blog d'un membre de l'AFIS ou Luc a trouvé tout ça et m'en a fait profiter
canardos
 
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Message par canardos » 20 Jan 2012, 18:19

Toujours au sujet du documentaire le Mur, et pour qu'on ne m'accuse pas d’être trop partial, voila un document en pdf trouvé sur le blog d'Esteve Freixa i Baqué un professeur d'Université à la retraite. C'est dans ce blog que j'ai puisé les informations que j'ai donné dans mon post précédent. je vous conseille d'y aller voir c'est super instructif!

le blog d'Esteve Freixa i Baqué



Ce document donne à la fois le point de vue d'un lacanien orthodoxe sur le film et la réponse du professeur Jacques Van Rillaer un spécialiste des Therapies Cognitivo-Comportementales (TCC) qui démontre les sophismes classiques des lacaniens.

téléchargez le ou regardez le ICI
canardos
 
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