détection de la trisomie et niveau social

[Gaby]

Je haïrais mes parents si je savais qu'ils avaient fait le choix de m'imposer un handicap pareil. Et j'insiste qu'on peut dire ça comme ça, en faisant comme si avorter et avoir un autre enfant revenait à lui ôter son handicap.

:altharion:
Viens Zelda, on va aller se boire un coup entre humains.

Gaby

 

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[Sterd]

Pour une fois, je vais être de l'avis de Canardos. Décider en connaissance de cause de mettre au monde un enfant gravement handicapé, c'est de l'égoïsme et ne pas le faire ce n'est pas de l'eugénisme. Maintenant c'est effectivement au choix des parents.
Mettre au monde et élever un individu qui soit totalement dépendant, ce n'est pas s'en préoccuper. Les parents ne sont pas éternels et même si ils arrivent à en assumer la charge de leur vivant, au moment de leur disparition leur enfant sera livré a lui même et totalement désemparé. Je ne crois pas que ce soit un acte d'amour.

[Apfelstrudel]

Modère-toi OK ?

[Gaby]

Modère-toi OK ?

Sur un sujet pareil, impossible. Et je suis prêt à parier que ca va empirer parceque lire des choses pareilles, ca m'est insupportable. La propension à l'énervement, c'est assez largement génétique, alors tu peux blâmer mes parents pour n'avoir pas objectiver ce problème futur. :halalala:

Gaby

 

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[Apfelstrudel]

Les idées que vous défendez, c'est contraire à tout ce qui me parait le plus noble dans l'idéal communiste (oui, l'idéal, oui !!!). Mon voeux le plus cher, c'est que l'humanité et donc aussi chaque individu parvienne à devenir maître de son destin, à avoir de moins en moins à subir ce qu'on appelle "la vie" en parlant des contraintes extérieures, souvent terribles. Combien sombrent pour quelques uns que vous trouvez (et vous avez raison) admirables de réussir à en triompher, au moins en partie ?
Si c'est l'eugénisme qui vous fait peur, faire en sorte d'éviter de transmettre une maladie grave à la naissance, c'est autant de l'eugénisme que d'éviter de picoler pendant la grossesse. Que la maladie soit d'origine génétique ne change rien. Et ici, on parle d'individus, pas de faire des lois ou quoi que ce soit de ce genre.

[Gaby]

Mon voeux le plus cher, c'est que l'humanité et donc aussi chaque individu parvienne à devenir maître de son destin, à avoir de moins en moins à subir ce qu'on appelle "la vie" en parlant des contraintes extérieures, souvent terribles.

Mais la génétique n'est pas du tout un "problème extérieur" de la vie en société. Et le futur, tant que faire se peut, aura à rendre la vie douce à ceux qui n'ont pas dans la société actuelle les soins qu'on leur doit.

La réalité c'est que les problèmes de maladies mentales (ou psychiques, appelle ça comme tu veux), tu ne les connais pas pour dire une chose pareille. Et par connaitre, je veux dire autrement qu'avec des clichés terribles, des chiffres ou des attitudes prêtées à partir d'un raisonnement individuel et libéré des contraintes.

Il y a un certain nombre de cas de schyzophrénie dans ma famille. Est-ce pour autant que je dois m'interdire d'avoir des gamins, ou demander à ma femme de faire des grossesses jusqu'à la bonne ? Non, ce n'est pas comme cela qu'on doit poser le problème. Bien sûr que j'y pense, mais il n'y a pas de réponse systématisé comme la vôtre.

Je crois que Zelda a la bonne démarche ici, en cherchant à partager des cas concrets, où le bonheur ne se décrète pas à la lumière de préjugés réacs, sur la vie qui vaut la peine d'être vécue, et les autres qui se "remplaceraient". :halalala:

Gaby

 

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