a écrit :un écolo pur et dur prefere un bon SIDA bien naturel à une vilaine bactérie trafiquée....
faudrait rappeler a canardos que les écolo (et les anti ogm en général) ne sont pas contre TOUS les ogm mais spécifiquement les ogm agricole, parce qu'ils considérent que les ogm ne sont pas un "progrés", ni pour l'utilisateur ni pour l'agriculteur (contrairement aux ogm utilisés pour usages médicaux) et que les grosses multinationales qui commercialisent ces produits font tout pour cacher les risques ! et ils demandent une évaluation vraiment indépendante de ces entreprises (et des labo qu'ils subventionnent) Ce qui est bien le minimum pour des anticapitalistes (je ne parle meme pas de révolutionnaires ! Mais quelquefois on dirait que certains camarades sont contre les entreprises capitalistes sauf quand celles ci vendent des produits "scientifiques" ! y'a vraiment pas de raison !
le fait d'essayer de faire passer les écolo en général et les anti ogm en particulier pour d'indécrotables réactionnaires (meme si il peut y avoir des réactionnaires parmi eux) est sans doute un procédé rhétorique efficace ! mais c'est loin d'etre un procédé utile pour qui veut développer une attitude plus scientifique !
revenons aux "risques cachés" ! parmi les principaux (et qui étaient niés) : "la résistance aux antibiotiques"
dans le site http://www.debats-science-societe.net/
a écrit :L'inquiétude soulevée par l'utilisation de gènes de résistance aux antibiotiques dans la création d'OGM résulte de la possibilité de leur transmission aux bactéries du sol ou à celles du tube digestif des consommateurs (hommes ou animaux). Cette inquiétude est exacerbée par le contexte actuel d'une recrudescence de maladies résultant de l'apparition de micro-organismes pathogènes résistants aux antibiotiques. La situation est-elle aussi dramatique que le laissent paraître certains ?
Pourquoi conférer aux OGM une résistance aux antibiotiques
Eu égard à son faible taux de réussite, une expérience de transgénèse nécessite un grand nombre de cellules. Elle requière en conséquence la présence d'un système de repérage permettant de sélectionner les organismes (issus des cellules manipulées) ayant intégré le transgène parmi ceux qui ne l'ont pas. Le plus souvent, les chercheurs introduisent avec le transgène un gène de résistance à un antibiotique, dit gène marqueur, ce qui permet, par application dudit antibiotique, de détruire les cellules non modifiées.
Quel mécanisme ?
La source du problème est l'existence d'échanges d'ADN entre espèces, appelés transferts horizontaux. Ainsi, on s'inquiète de la possibilité de transmission du gène de résistance d'une plante transgénique à des bactéries pathogènes pour l'Homme. Il en résulterait inéluctablement une recrudescence de la maladie causée par le pathogène. Aucun transfert de ce type n'a été réussi en laboratoire, laissant supposé qu'il est hautement improbable. Toutefois, on serait de mauvaise foi en excluant la possibilité qu'il se produise un jour. « Hautement improbable » ne permet pas de garantir que l'événement ne se produira pas. L'apparition de la vie puis l'évolution des espèces pendant des centaines de millions d'années sont elles-mêmes le résultat d'événements hautement improbables. En l'occurrence, il est plus probable que le transfert de gène de résistance aux antibiotiques provienne de bactéries commensales du tube digestif, car les transferts entre bactéries d'espèces différentes sont connus depuis longtemps et certains gènes de résistances aux antibiotiques sont présents dans la flore intestinale.
Ainsi, le développement de résistances aux antibiotiques doit être envisagé comme une fatalité. Si la recrudescence de micro-organismes pathogènes due au développement de résistances aux antibiotiques est réelle, nous pouvons espérer une parade dans les progrès incessants de la biologie moléculaire, qui ne se contentera bientôt plus de produire en masse des substances antibiotiques naturelles, mais qui sera capable d'inventer de nouvelles molécules entièrement synthétiques (Parmi les molécules que fabriquent les micro-organismes pour leur développement, certaines sont vitales. La connaissance de ces molécules permettra d'élaborer des molécules synthétiques qui les bloqueront, empêchant ainsi le développement des micro-organismes.). A l'exemple de la bataille sans merci à laquelle se sont livré les espèces au cours de l'évolution (voir encadré ci-dessous), nous ne pouvons pas rester sur des acquis mais devons toujours développer de nouvelles stratégies pour contrer celles de l'adversaire.
Pour retarder cette échéance inéluctable, il a tout de même été recommandé depuis 1998 de réduire l'usage des gènes de résistance aux antibiotiques, surtout lorsqu'ils pouvaient être utiles en santé... Le site d'inforation sur les OGM résume ainsi la situation actuelle de ce dossier [1] :
La directive 2001/18 en vigueur depuis octobre 2002 et qui remplace la directive 90/220/CEE a pris en compte ces remarques. Son 22ème considérant précise qu'une "attention particulière devrait être accordée à la question des gènes de résistance aux antibiotiques lors de l'évaluation des risques des OGM contenant ces gènes". Son article 4 prévoit aussi "d'éliminer progressivement des OGM les marqueurs de résistance aux antibiotiques" qui sont susceptibles d'avoir des effets préjudiciables sur la santé humaine et l'environnement, d'ici le 31 décembre 2004 dans le cas des OGM mis sur le marché conformément à la partie C et d'ici le 31 décembre 2008 dans le cas des OGM autorisés en vertu de la partie B.
La Commission européenne a entrepris des travaux en vue d'identifier les gènes de résistance aux antibiotiques qui devraient être éliminés des futures constructions génétiques parce que pouvant présenter un effet néfaste sur la santé humaine et l'environnement.
rappelons que le probleme du fait que la résistance aux antibiotique était niée par les pro ogm contre l'évidence ! Sur ce point la au moins, personne ne peut douter que l'action des anti ogm a été efficace et a permi de réduire les risques !