L'autisme mieux compris ?

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par abounouwas » 10 Fév 2012, 12:11

la question de l'autisme passe aujourd'hui sur France culture,
à la Grande table
http://www.franceculture.fr/emission-la-grande-table
où est mis en avant l'aspect idéologique du débat
et... les questions de gros sous.
abounouwas
 
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Message par luc marchauciel » 10 Fév 2012, 18:22

La question de l'autisme a été traitée sur France Cuture non pas dans une des émission scientifiques de la chaîne, mais dans une émission culturelle du début d'après midi, qui, comme l'ensemble des émissions littéraires de France Culture, est archi dominée par la pensée psychanlaytique, qui il est vrai permet de beaucoup parler de plein de choses et de pérorer sans avoir beaucoup travaillé les sujets.
Pour l'anecdote : C'est d'ailleurs dans cette même émission, la Grande Table, que j'ai entendu cette semaine un certain Philipe Mangeot, ancien président d'Act Up, epxliquer (tel quel) que "tout ce qui est la gauche de François Hollande, à l'exception de Lutte Ouvrière, est favorable à l'extension du mariage aux homosexuels".
Puisqu'on ne peut pas laisser de commentaires sur le site de cette émission , je leur ai écrit pour leur dire que leur invité mentait et qu'une recherche de 3 secondes et demie sur le site de LO l'aurait détrompé, si il avait bien voulu prendre la peine.
luc marchauciel
 
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Message par canardos » 10 Fév 2012, 18:37

je n'ai pas écouté....j'ai raté..

mais j'avoue que je suis perplexe. quel aspect idéologique...il y a un principe à respecter, celui de réalité.

est ce que l'autisme est un handicap mental ou un trouble psychique transgénérationnel du au rejet par la mère? a-t-on les éléments scientifiques pour trancher, oui ou non...rien d’idéologique sauf dans le refus de la prise en compte des connaissances scientifiques au nom d'une théorie élevée au rang d'un dogme.

en quoi consiste les thérapies psychanalytiques applicables au traitement des autistes et quels résultats donnent-elles...là aussi on a de nombreuses évaluations sur l'absence totale d'efficacité qui peut même entrainer une régression de l'autiste et des crises d'automutilation. On a aussi de nombreuse évaluations des techniques comme TEACC ou ABA qui donnent des résultats limités mais indéniables et permettent de limiter le recours aux médicaments alors qu'à l'inverse la pratique psychanalytique s'accompagne de plus en plus souvent de mauvais traitements à enfants directement dérivés de la douche froide comme le packing.

Tout ça ce sont des réalités prouvées, archiprouvées.

le seul problème c'est de savoir pourquoi malgré cela la grande majorité des autistes soignés en institution continuent malgré cela à se voir appliquer des traitement inadaptés, inefficaces, voire barbares.

Et c'est la, seulement là, qu'il y a vraiment des considérations idéologiques et financières,

le blocage d'un personnel médical et paramédical qui refuse de se remettre en cause dans ses pratiques et dans ses connaissances passées s'ajoute au refus de l'état qui n'est pas près à faire l'effort financier pour financer le cout de véritables mesures éducatives.

au détriment des autistes et de leurs familles...

canardos
 
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Message par canardos » 11 Fév 2012, 00:19

j'ai écouté l'émission en différé sur le site de France Culture....

la présentatrice commence en introduction par exposer tous ses partis pris...elle trouve une autre députée UMP qui défend la psychanalyse, elle prétend que l'origine génétique de l'autisme n'est pas démontrée, elle minimise et même défend le packing et insiste sur son coté scientifique, elle affirme avoir vu un enfant autiste s’épanouir avec un mixte de psychanalyse et de TCC, elle défend Bettelheim qui aurait eu une position plus nuancée qu'on ne l'imagine, prétend contre toute évidence que la théorie de la mauvaise mere est abandonnée depuis longtemps et enfonce le Mur qui aurait gravement porté atteinte à l'image de trois psychanalystes...


rien sur les raisons pour lesquelles les parents se révoltent...pourquoi d'ailleurs puisque les psychanalystes ne développent plus la théorie de la mère crocodile depuis longtemps...

Bref la cause est entendue des le début de l'émission et les conclusions données...Après Bernard Granger Chef de service de psychiatrie à l'hôpital Tarnier et spécialiste des TCC rétablit posément certaines vérités et défend Le Mur.

mais enfin ce n'est pas ma conception d'un débat. la moindre des choses aurait été d'avoir un neuroscientifique un spécialiste des TCC, un psychiatre psychanalyste un représentant des parents d'autiste et une présentatrice qui pose les questions et dirige le débat de la façon la plus neutre possible en veillant à ce que chacun puisse avancer ses arguments sans monopoliser la parole.

alors que là dire qu'il s'agit d'un débat orienté et pipé est un euphémisme...décidément le lobby psychanalyste a bien des relais d'influence....
canardos
 
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Message par canardos » 13 Fév 2012, 12:13

enfin!!!

...et le traitement ignoble qu'est le "packing" est condamné aussi...

ça m'amuse de voir tous ces psys couiner comme des cochons qu'on égorge!

sur terra femina:

a écrit :

Autisme : la Haute Autorité de santé ferme la porte à la psychanalyse


Certains le qualifient déjà de « Bombe clinique ». Un rapport de la Haute Autorité de santé à paraître début mars, et consulté par Libération, refuse le recours à la psychanalyse dans la prise en charge de l'autisme. En cause, « l'absence de données » sur l'efficacité de ces pratiques.
Autisme : la Haute Autorité de santé ferme la porte à la psychanalyse

« Catastrophique », « révisionniste », « archaïque » sont les termes utilisés pour qualifier la dernière position de la Haute Autorité de santé (HAS) vis-à-vis de l’autisme. Et pour cause, dans un rapport sur les recommandations de bonnes pratiques dans la prise en charge de ce trouble, dont la publication est prévue le 8 mars, les experts refusent le recours à la psychanalyse. Or, la discipline a toujours eu un rôle clé pour tenter de comprendre cette énigme humaine. « C’est comme si on adoptait collectivement un démarche autiste, estime l’un des responsables d’un centre de ressources sur l’autisme, cité par Libération. Comme si on décrétait la fin de l’inconscient. »

Autre point de friction entre l’autorité de santé et le milieu psy, l’interdiction du packing, pratique consistant à enrouler dans un drap humide un enfant, puis à accompagner, à plusieurs, son réchauffement. « Après avis juridique, la Haute Autorité de santé a souhaité affirmer son opposition formelle à l’utilisation de cette pratique », indique le document que Libération s’est procuré.

En effet, la HAS estime que « l’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur les approches psychanalytiques, ni sur la psychothérapie institutionnelle.»

Une analyse qui, si elle provoque la colère et l’incompréhension d’une partie des professionnels de santé, est saluée par certaines associations de parents. Ces dernières suggèrent depuis plusieurs années de casser le lien entre l'autisme et la psychiatrie au profit d’approches éducatives et comportementales.

canardos
 
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Message par luc marchauciel » 13 Fév 2012, 12:34

Je signale ici l'existence d'un blog intéressant, celui de Frank Ramus, qui est chercheur en sciences cognitives.

http://franck-ramus.blogspot.com

Voic par exemple un texte très intéressant sur la manière de formuler les arguments d'opposition à la psychanalyse sur le terrain de l'autisme.
Il y a aussi par exemple une lettre qu'il a écrite à Danielle Fasquelle donnant un point de vue sur sa loi d'interdiction de la psyschanalyse dans le traitement de l'autisme, pour dire qu'il vaudrait mieux une loi générale de refus de la prise en charge de toutes les pratiques n'ayant pas fait la preuve de leur efficacité, quelle que soit l'école de pensée qui en est à l'origine.


a écrit :
Bons et moins bons arguments dans les débats sur l'autisme et la psychanalyse

"Tous les autistes ont une anomalie du sillon temporal supérieur"
Premièrement, cette affirmation n'est pas correcte: les personnes autistes ont, en moyenne, un dysfonctionnement du STS. Mais on ne peut pas affirmer que c'est le cas de tous les autistes. En revanche ce dysfonctionnement n'a pas à être mis en doute, il a été répliqué de nombreuses fois avec des méthodes différentes depuis le résultat original de Monica Zilbovicius et collègues.

Deuxièmement, comme le soulignent de nombreux partisans de la psychanalyse, il s'agit là d'un dysfonctionnement fonctionnel, dont la cause est inconnue: elle pourrait être génétique, ou due à un autre facteur biologique (infection prénatale), ou encore il pourrait s'agir d'une signature cérébrale de la réaction à un traumatisme environnemental. Et la cause pourrait très bien être multifactorielle, et variable en fonction des individus. Plus généralement, les dysfonctionnements révélés par l'imagerie cérébrale permettent rarement de conclure à une cause génétique claire.

Ceci dit, d'autres données cérébrales sont plus révélatrices. Par exemple, les données issues des travaux de dissection, qui mettent en évidence des processus pathologiques très précoces (souvent prénataux), largement incompatibles avec des causes psychosociales (Bauman & Kemper, 2005). On peut faire la même analyse de la trajectoire anormale de croissance du cerveau des enfants autistes entre 0 et 2 ans (Courchesne, 2007). La cause n'en est pas élucidée, il existe plusieurs hypothèses (excès de prolifération dendritique, défaut d'élagage synaptique…), mais aucune hypothèse plausible ne permet d'expliquer un tel phénomène par une cause psychosociale.
Les données cérébrales ont donc bien quelque chose à dire sur les causes de l'autisme, encore faut-il citer celles qui sont pertinentes.


"L'autisme est un trouble neurologique".
La neurologie et la psychiatrie sont des spécialités médicales. Dire qu'un trouble est "neurologique", littéralement, cela revient simplement à dire qu'il appartient aux neurologues plutôt qu'aux psychiatres. Ce qui me laisse dubitatif, je développe ce point ci-dessous. Il me semble que la plupart des gens qui disent que l'autisme est un trouble neurologique commettent une erreur sémantique, alors qu'ils veulent plutôt dire que c'est un trouble "cérébral" ou "neurodéveloppemental", c'est-à-dire un trouble du développement du cerveau.

Sur le fond, la division entre neurologie et psychiatrie repose en partie sur une conception ancienne selon laquelle les neurologues s'occuperaient des maladies du cerveau alors que les psychiatres s'occuperaient des maladies de l'esprit. Comme s'il n'y avait pas de lien entre les deux! C'est le dualisme bien connu de Descartes. Bien évidemment, la compréhension scientifique que l'on a actuellement de l'humain et de ses troubles ne justifie en rien cette distinction: l'esprit est le produit du cerveau, et tous les troubles qui relèvent de la psychiatrie sont aussi des troubles du cerveau, d'une manière ou d'une autre (ce qui ne préjuge en rien ni du type de causalité, ni du type de traitement approprié, point très important). A terme, la distinction entre neurologie et psychiatrie devra peut-être s'effacer et faire place à une spécialité unique recouvrant tous les troubles du cerveau/esprit.

Ceci dit, la répartition actuelle des maladies entre neurologie et psychiatrie correspond aussi à des formations et des pratiques thérapeutiques différentes. On peut souhaiter que celles-ci convergent, mais en l'état actuel des choses, les neurologues n'ont pas la moindre compétence pour la prise en charge de l'autisme. Il faudrait être fou pour vouloir confier les autistes aux neurologues. Ce qu'il faut, c'est que les pédopsychiatres soient bien formés, à la fois aux connaissances scientifiques sur la nature et les causes des troubles, et sur les pratiques thérapeutiques efficaces.

Ce qui rejoint le point souvent soulevé par les associations de familles: certaines rejettent totalement la psychiatrie et affirment que l'autisme ne relève pas de la psychiatrie, mais exclusivement du secteur éducatif. C'est à mon avis une grave erreur. Le rejet des psychiatres incompétents (parce que ne connaissant et ne pratiquant que la psychanalyse, par exemple) ne doit pas conduire à rejeter toute la psychiatrie. Et la nécessité d'éduquer aux mieux les enfants autistes ne doit pas occulter le fait qu'ils ont de véritables troubles et qu'ils peuvent aussi avoir besoin de véritables soins.

"L'autisme n'est pas une psychose".
Exemple, Valérie Létard interviewée par Metro: le plan Autisme a défini un socle commun de connaissances, "socle qui délaisse les théories psychanalytiques, encore largement répandues en France, alors que l’autisme n’est pas une psychose".
Comme si la psychanalyse avait quelque chose à dire sur les psychoses! Si la psychanalyse est délaissée du socle commun, c'est simplement parce qu'elle n'apporte rien à la connaissance de l'autisme, point barre.


Pour moi, ce débat sur la psychose est un chiffon rouge sans réelle pertinence, c'est juste une question terminologique. Pour être précis, ce qui disent "l'autisme n'est pas une psychose" devraient préciser "selon les définitions de la CIM-10 et du DSM-IV", car après tout ce n'est qu'une question de définition. Les psychanalystes, eux, utilisent le mot psychose dans un sens différent du reste du monde. Pour eux, psychose réfère à la distinction psychanalytique classique entre (en gros) les maladies psychologiques graves (les psychoses) et les moins graves (les névroses). Dans les classifications internationales actuelles, la psychose réfère à tout un ensemble de symptômes impliquant une perception déformée de la réalité, une perturbation de la pensée, des hallucinations, etc., la schizophrénie étant le prototype du trouble psychotique. Il est évident que les personnes autistes n'ont pas de troubles psychotiques au sens des classifications internationales (pour la plupart, car il peut aussi y avoir comorbidité). Mais ce n'est pas ce que disent les psychanalystes. Il ne faut donc pas leur reprocher un point de vue aussi absurde.
Ce qu'on peut leur reprocher, c'est de se référer à un modèle théorique des maladies mentales qui n'a aucune validité scientifique. Leur usage du mot psychose n'est qu'un symptôme relativement trivial de leur affiliation théorique.

"Le packing est une torture, une maltraitance"
Attention, ce sont des mots forts qui ont un sens précis, il faut avoir des preuves en béton pour porter des accusations pareilles.
" La torture est l'imposition volontaire de sévices d'ordre physique ou psychologique qui vise à faire souffrir un individu."
Que le packing puisse être désagréable pour les patients, c'est sans doute le plus souvent vrai. Du coup, si c'est inefficace, c'est inacceptable. Si c'était efficace, en revanche, il y aurait matière à discuter (pensons aux chimiothérapies, qui sont très désagréables mais efficaces, ou aux coloscopies qui pourraient facilement passer pour un traitement "dégradant" si ce n'était pas clairement justifié médicalement).
Donc le packing n'est pas inacceptable du seul fait qu'il puisse être désagréable pour les patients. Il est inacceptable s'il est inefficace.

Le packing est-il efficace? Mystère. Seuls des essais cliniques rigoureux permettront de trancher sur la question. Personnellement, je considère que l'essai clinique de Pierre Delion doit pouvoir être mené jusqu'à son terme, à moins que des effets indésirables graves ne soient observés. Car ce n'est qu'en faisant la recherche qu'on aura des réponses sur l'efficacité du traitement.  Cette recherche arrive bien trop tard dans l'histoire du packing, mais il fallait bien qu'elle se fasse un jour. Que les familles n'aient pas envie de prêter leur enfant à cette expérimentation, c'est bien compréhensible. Mais si on devait empêcher Delion de terminer cet essai par d'autres moyens (tracas administratifs ou judiciaires), ce serait désastreux.  On ne peut pas à la fois réclamer  à cor et à cri des évaluations des thérapies, et les empêcher quand elles se font. Cet essai clinique a été validé par un comité d'éthique, personne ne peut être obligé d'y participer, jusqu'à présent aucun effet indésirable grave n'a été signalé, il doit donc pouvoir aller à son terme. Si on veut apprendre quelque chose, il faut bien laisser la recherche se faire (les lettres de soutien à Delion jouent sur cet argument, et elles ont raison sur ce point).


En revanche le vrai reproche qu'on peut faire aux adeptes du packing, c'est de ne pas avoir fait cette recherche plus tôt. Le packing n'a pas été inventé par Delion, il existe et est pratiqué depuis très longtemps, et il est revenu à la mode en France à la fin des années 60. C'est là le scandale : que le packing soit pratiqué depuis si longtemps et qu'on n'ait toujours pas la moindre indication de son efficacité thérapeutique ! Comment ont-ils pu pratiquer cela tout ce temps sans même se soucier de collecter des données et de faire une recherche rigoureuse ? A quoi jouent-ils ? Même Delion qui a démarré un essai clinique il y a quelques années, on peut subodorer qu'il ne l'a pas fait d'emblée de son plein gré, mais sous la pression des associations et des pouvoirs publics qui mettaient en cause sa pratique.


Enfin, sur le protocole précis de cet essai clinique, je reste quelque peu inquiet sur l'adéquation du protocole.  Comme toujours, le groupe contrôle est absolument crucial pour interpréter l'évolution du groupe expérimental. D'après ce que j'ai pu lire, le traitement contrôle est un enveloppement sec. Cela peut sembler astucieux au premier abord. Le problème est qu'aucun expérimentateur participant à l'essai ne croit sans doute que l'enveloppement sec a un effet thérapeutique. On peut craindre qu'ils vont le faire parce qu'il faut le faire, en sachant que c'est le groupe contrôle, sans y croire, et peut-être en s'occupant globalement moins bien de l'enfant pour tous les aspects périphériques (en somme, les expérimentateurs ne sont pas aveugles au traitement). Ce qui peut annuler l'effet placebo dans le groupe contrôle, et faire apparaître l'effet placebo du groupe expérimental comme un effet positif. Pour cela il serait intéressant d'avoir un 3ème groupe d'enfant ayant un vrai placebo dont tout le monde est convaincu de son efficacité potentielle, ou encore un groupe suivant un traitement dont l'efficacité est déjà connue. Par conséquent, je crains que même si l'essai arrive à son terme et produit des différences significatives entre les deux groupes, celles-ci soient ininterprétables en raison de l'inadéquation du groupe contrôle.
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Message par canardos » 13 Fév 2012, 13:17

hmm, sur le packing, je crois qu'il n'y a guère besoin d'avoir des expérimentations pour apprécier son caractère de mauvais traitement. rappelons qu'il s'agit d'envelopper des enfants dans du linge trempé avec de l'eau froide à 10° pendant 45minutes...des enfants psychotiques ou autistes en crise, extrêmement agités...évidemment ça calme...je dirais même ça punit sans laisser de traces visibles et c'est le but!...ça peut couper une crise comme la douche froide et le jet sous pression de jadis...avec des séquelles psychologiques graves...des enfants terrorisés qui ne veulent plus dormir dans des draps et sont durablement perturbés...et ce sont des témoignages de mères d'enfants autistes qui l'affirment..des mères auxquelles on avait caché les détails du traitement...un traitement qui a les faveurs du milieu psychanalytique qui se réunit pour prendre la défense du "bienveillant" professeur Delion avec le soutien de Martine Aubry.

ou alors si on accepte des expérimentations sur le packing, il faut accepter des expérimentations sur la "gegene"
canardos
 
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Message par abounouwas » 13 Fév 2012, 13:25

cette description du packing est incomplète.
température, temps de la séance, circonstances, etc.
à te lire, tous les autistes subissent des sévices de la part de ces malades de psys (si je peux me permettre...)
quant à la comparaison avec la "gégène", on voit à quel point tu as du mal à ne pas traiter les psys de nazis (ils ont déjà un pied sur la marche du lepénisme et de la réaction, à te lire).
abounouwas
 
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Message par canardos » 13 Fév 2012, 13:42

c'est toi qui parle de nazis et qui a l'air de justifier le packing...tu as déjà mis d'ailleurs deux papiers de Delion sur ce fil justifiant cette pratique..

moi je dis simplement que c'est un mauvais traitement assimilable à une torture et qu'on n’expérimente pas une torture pour calmer une crise de nerfs...quelle que soit l'efficacité à court terme, il faut penser aux séquelles psychologiques graves surtout sur un autiste qui supporte tres mal les contacts physiques. Et il ne faut pas accepter les atteintes à la dignité humaine.

oui tous les autistes qui ont subi le packing ont subi de mauvais traitements...heureusement tous les psychanalystes ne pratiquent pas le packing même si peu paraissent le condamner...

décidément, abou....la psychanalyse justifie tout même l'injustifiable
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Message par abounouwas » 13 Fév 2012, 14:04

je te laisse drapé dans ton rôle de docte donneur de leçons,
pour ceux qui écoutent (encore) la radio France culture, suppôt de la charlatanerie psychanalytique, aujourd'hui une émission sur le gène de l'autisme. ennemis de la réaction, s'abstenir ;-)
http://www.franceculture.fr/emission-conti...nces-2012-02-13
abounouwas
 
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