Je m'apperçois que l'un de mes posts précédents comporte plusieurs erreurs que je ne sais pas corriger par édition. Veuillez excuser la surcharge introduite par la présente copie amendée :
(rojo @ jeudi 22 janvier 2004 à 21:35 a écrit : (justedepassage @ jeudi 22 janvier 2004 à 20:31 a écrit : (rojo @ jeudi 22 janvier 2004 à 20:02 a écrit : (justedepassage @ jeudi 22 janvier 2004 à 19:46 a écrit : Note :
Il peut être utile de rappeler que l'hydrogène ne présente d'intérêt que pour répondre à des besoins de stockage d'énergie, sa production provoquant une dépense supérieure en énergie à celle qui peut être restituée.
Je ne vais pas répondre à tout, j'ai déja répondu partiellement.
Mais pour l'hydrogène, la fusion ou la fission Haute température permet d'en créer "gratuitement" par thermolyse de l'eau.
Dans tous les cas de figures, la production d'hydrogène consomme plus d'énergie qu'elle n'en restitue.
Cette production n'est pas gratuite du tout et n'est, de plus, pas confirmée sous la forme spéculée de fission de l'atome.
Le seul intérêt de l'hydrogène est sa capacité de stockage d'énergie restituable.
J'ai pas dit par fission, j'ai dit par thermolyse de l'eau :headonwall:
La thermolyse c'est la capacité de l'eau a se dissocier en hydrogène et en oxygène sous l'action de très hautes températures. C'est beaucoup moins couteux que l'electrolyse et j'ai employé "gratuit" entre guillemets parce que ces très hautes températures sont comme qui dirait un sous-produit des réacteur à fission a haute température ou des réacteurs a fusion.
Maintenant, toutes tes explications sont formidables, ces énergies du futur me semblent pleines de promesses, ce que j'aimerai savoir c'est pourquoi la fusion nucléaire n'y figure pas ? Et quelles sont les raison de votre aversion a l'energie nucléaire.
Ca doit faire une bonne quinzaine de fois qu'on a ce débat ici, et personne n'a jamais été foutu de m'expliquer en quoi l'energie nucléaire était mauvaise.
Merci.
Concernant la thermolyse, et si la théorie prévoit la possibilité de produire de l'hydrogène par cette technique, mon degré de connaissances en matière de production industrielle d'hydrogène à partir de la fusion nucléaire me fait la reléguer au plan de la science fiction.
Je ne fais pas paraître la fusion nucléaire parmi les projets industriels de production d'énergie parceque ce n'est pas du tout à l'ordre du jour. La fusion est un domaine de recherche très intéressant qui ne doit pas occulter le besoin réel de production d'énergie, et ceci bien avant la fin du siècle !
Or nous avons les moyens de développer ces technologies alternatives de production quantitativement illimitée, encore faudrait-il ne pas tarder, comme nous le faisons, à engager ces développements !
Mon aversion a l'energie nucléaire produite par fission est celle de tout un chacun, c'est à dire :
- risque accidentel avéré, croissant et d'autant plus probable que la confiance se sera installée, que les orientations vers les privatisations se seront déterminées, que les marges de sécurité auront été rognées.
- absence de solution concernant le retraîtement des déchets que l'on continue, malgré tout, de produire.
J'aimerais vous poser une question qui s'appliquera, non pas dans 10000 ans, ni 1000 ans, ni 100 ans, mais bientôt : comment feront vos enfants pour gérer vos déchets radioactifs ?
Ma question intègre l'aspect entropique de la charge permanente que vous conférez aux générations futures sans donner le mode d'emploi.
Vous porteriez-vous garant que cette gestion sera effectuée ?
Je suis enclin à penser que, comme pour les vestige de la dernière guerre (obus au gaz moutarde) ou les sous-marins en mer baltique ou ..., ces déchets sont tout à fait susceptibles de polluer gravement les générations futures.
- la fission n'est pas une énergie d'avenir. Les réserves en matière première posent le même dilemme que le pétrole aujourd'hui avec toutes les conséquences politiques et militaires que celà implique.
Je n'ai pas d'aversion pour une production d'énergie par fusion, que je considère être du domaine de la recherche fondamentale et non pas de la recherche appliquée. Cette question n'est vraiment pas à l'ordre du jour, même si vous pouviez en reparler constructivement dans 40 ans avec une autre personne.