@gaby: quelle condescendance!!!
Seulement ça serait pas mal qu'un jour au lieu de piailler tu te positionnes par rapport au freudomarxisme, par rapport aux théories de l'école de Francfort, juste pour essayer de faire naître un débat (ah oui c'est vrai j'oubliais!! tu ne veux pas débattre avec les jeunes étudiants... tu dois surement être dans la division supérieure?)
@canardos: je ne prétends pas avoir une connaissance parfaite de l'ethnopsychiatrie alors voici quelques citations peut être éclairantes de Tobbie Nathan, un des membres du centre Devereux:
"nous sommes obligés de penser que toutes les étiologies qu'elles soient d'origine sauvage ou savante toutes sont rationnelles. On peut en revanche remarquer que chacune déclenche un certain type d'action sur le monde. C'est pour quoi je pense que les découvertes de Freud et Charcot condamnant sorcières, sibylles à la misère hystérique ne sont que l'enregistrement officiel, l'acte de décès de la disparition de la multiplicté des Univers"
a propos des croyances:" je pense qu'il s'agit de déclencheurs d'une machinerie étonnement complexe destinées à créer des liens, un art consommé de la multiplication des univers"
"le but du savant est tjs de cuper le sujet de ses univers des ses affiliations possibles de le soumettre, lui et lui seul à l'implacable loi de la nature. La médecine et ses dérivés a tjs pour conséquence partout ou elle installe ses soldats, de démanteler les appartenances afin de créer des individus seuls qui deviendront des enveloppes vides, des assujetis, des accos de l'ordonnance, des toxico du Prozac"
Quelques éléments sur le freudomarxisme: "Marcuse répond en outre à deux questions fondamentales, pour comprendre le processus de désintégration sociologique des forces progressistes: quels sont les mécanismes d'intégration dans l'ordre établi et pourquoi les masses, malgré la conscience de leur exploitation, adhèrent-ils à un système autoritaire ?
Ici l'apport de Freud est essentiel: La civilisation est repressive en ce qu'elle refoule constamment les pulsions instinctives: au principe de plaisir, dont la satisfaction rend impossible toute civilisation, se substitue le principe de réalité. Un tel refoulement est inévitable, mais l'appropriation privée des ressources et des moyens de production introduit dans cette dynamique un élément nouveau: le principe de rendement, nécessaire à l'accumulation du capital, impose une surrépression. Faute de se révolter contre un pouvoir dépersonnalisé, l'individu sera en proie à une culpabilisation qui l'amènera à intérioriser les valeurs de la classe dominante et à désirer -dans un processus automutilatoire et masochiste - un ordre social autoritaire. Ce freudo-marxisme s'oppose à la pratique bourgeoise d'une psychanalyse "castrée" de ses éléments subversifs et orientée vers la réintégration dans le cadre social actuel des individus en souffrance. Marcuse considère ainsi que la la libération instinctuelle , qui vise à réaffirmer le principe de plaisir, est centrale dans la transformation des rapports sociaux. Encore faut-il savoir dans quelle mesure dans un contexte culturel où la sexualité est relativement libérée il ne s'agit pas que d'une préoccupation conjoncturelle liée à la liquidation de la morale puritaine."