Sur la biodiversité

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Crockette » 26 Avr 2010, 22:33

pour l'exemple de l'ILE de PAques,c'est la théorie principale retenue et qui semble juste...
à un détail près : la déforestation de l'ILE n'a pas entrainé un changement du climat...elle a entraîné un "lessivage" des sols fertiles...à l'occassion des fortes pluies.
moins de sols pour planter ... d'où moins de ressources et donc + de combats entre tribus, pour la survie.
ce qui est bizarre aussi c'est que la disparition des arbres a entrainé aussi la raréfaction des bons bateaux pour aller pecher en haute mer...du coup les habitants se sont retrouvés avec la déforestation perdants sur les ressources de la mer et de la terre.

derrière l'anecdote de marchauciel, sur le pigeon qui se retrouve en sur population ds bcp de villes en europe, il faudrait simplement faciliter la réintroduction de rapaces comme le faucon...ds le svilles, en particulier sur les toits et le snbeuses niches des cathédrales, c'est un lieu idéal pour s'abattre sur leurs proies.
Crockette
 

Message par luc marchauciel » 26 Avr 2010, 23:38

(Crockette @ lundi 26 avril 2010 à 23:33 a écrit :

derrière l'anecdote de marchauciel, sur le pigeon qui se retrouve en sur population ds bcp de villes en europe, il faudrait simplement faciliter la réintroduction de rapaces comme le faucon...ds le svilles, en particulier sur les toits et le snbeuses niches des cathédrales, c'est un lieu idéal pour s'abattre sur leurs proies.

J'ai cité l'Autour de palombes, il est le plus efficace pour ce genre de boulot, vu que c'est la base de son régime alimentaire.


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Message par luc marchauciel » 01 Mai 2010, 18:40

Sur le site de l'AFIS, un compte rendu d'un bouquin sur le déclin des abeilles, problème écologique très sérieux mais trop souvent manipulé par les écologistes (qui refusent d'admettre la pluralité des facteurs du déclin, pour ne retenir que l'action des pesticides)

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1376


a écrit :
L’étrange silence des abeilles - Enquête sur un déclin inquiétant
Vincent Tardieu, Belin, Pour la Science, 2009, 350 pages, 21.50 €


par Philippe Le Vigouroux

« Pas de coupable unique ni de cause universelle ? Nous voilà bien avancés ! De quoi désespérer la plupart des apiculteurs. Désemparer les journalistes aussi, eux qui redoutent tant de devoir expliquer les nuances, les jeux confus entre facteurs, la diversité des situations qui brouillent l’horizon. »

Alors qu’avec son titre en hommage revendiqué à Rachel Carson et à son Silent Spring [1] (1962), on pouvait craindre un nouvel opuscule dénonçant « la chimie » qui envahit notre monde, c’est à une enquête précise que nous avons affaire. Vincent Tardieu, journaliste scientifique, explique, par une comparaison des situations entre les États-Unis et l’Europe, que le métier d’apiculteur peut être variable. Aux États-Unis, par exemple, 1% des apiculteurs est « migrateur » et possède plus de la moitié du cheptel apicole : la production de miel ne constitue que 25 à 30 % du revenu, le reste correspondant à la location des ruchers pour la pollinisation des vergers. Il montre aussi que le « désordre d’effondrement de colonie » ou Colony Collapse Disorder (CCD), recouvre des réalités bien différentes : disparition des abeilles qu’on ne retrouve pas, mort massive d’abeilles dans les ruches, baisse de l’efficacité des abeilles dans les missions que l’apiculteur leur assigne (pollinisation ou production de miel)…

Son enquête a conduit l’auteur à rencontrer nombre d’apiculteurs de toutes tendances et de scientifiques. Il a donc les éléments pour discuter les causes possibles des CCD : les pesticides et les effets synergiques entre différentes molécules dès les faibles doses, l’acarien Varoa destructor et les traitements contre ce parasite appliqués parfois de façon peu efficace, les divers virus, le micro-champignon Nosema ceranae, l’agressif frelon asiatique Vespa velutina, la qualité du miel liée à une diminution de la variété des végétaux, la qualité génétique des cheptels apicoles, les conditions de la transhumance des colonies pollinisatrices aux États-Unis…

On regrettera l’absence d’une courte description biologique de l’abeille et de son mode de vie colonial. L’ensemble, très documenté (de nombreux rapports et articles scientifiques sont cités), constitue, cependant, un panorama large et précis de la situation qui permettra au lecteur désireux d’approfondir la question traitée par Alain Rérat, d’accéder aux débats en cours.



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[1] Voir SPS n° 206

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Message par luc marchauciel » 30 Mai 2010, 12:08

Pour ceux qui (comme moi) ont raté l'intervention du systématicien Guillaume Lecointre à la fête, séance de ratrapage sur France Culture, dans le cadre d'une émission consacrée à la biodiversité, enregistrée dans la galerie de l'Evolution du Museum :

http://www.franceculture.com/emission-cont...2010-05-24.html

luc marchauciel
 
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Message par llaima » 27 Juil 2010, 08:27

Année de biodiversité...
Premier bilan :

-le thon rouge laissé péché par les thoniers dont on a vu la violence et l'incivilité totale lors de l'opération greenpeace...

-la fin de la réintroduction de l'ours à la grande joie de "pecnocrates" locaux qui brandissaient des slogans du type 'l'ours un danger pour l'homme" ou "nos vies en danger"! Sachant que ces gens là sont chasseurs ça fait rigoler car la seule espèce dangereuse sur le territoire français et qui provoque des morts chaque année ce sont... les chasseurs!!!

-la continuité de l'abbatage "légal" de loups...

La biodiversité est à la fête!!!!
llaima
 
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Message par luc marchauciel » 27 Juil 2010, 12:32

(llaima @ mardi 27 juillet 2010 à 09:27 a écrit :

-le thon rouge laissé péché par les thoniers dont on a vu la violence et l'incivilité totale lors de l'opération greenpeace...


La fort paisible et très civile opération Greenpeace...
luc marchauciel
 
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Message par llaima » 27 Juil 2010, 14:40

(luc marchauciel @ mardi 27 juillet 2010 à 13:32 a écrit :
(llaima @ mardi 27 juillet 2010 à 09:27 a écrit :

-le thon rouge laissé péché par les thoniers dont on a vu la violence et l'incivilité totale lors de l'opération greenpeace...


La fort paisible et très civile opération Greenpeace...

Violence : Greenpeace liberait des thons des filets sans s'en prendre à personne, les patrons thoniers ont coulé des embarcations et ont tiré avec des harpons sur les militants et étaient armé de pics, bilan : un blessé grave!

Incivilité : Pêche des dernières ressources en thon, liquidation du stock par les patrons pecheurs avent liquidation totale... méthode bien connue du patronat sauf que là c'est la biodiversité qui paye en plus!
llaima
 
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Message par Gédéon Bourbaki » 27 Juil 2010, 15:31

(llaima @ mardi 27 juillet 2010 à 15:40 a écrit : Greenpeace liberait des thons

Marx, lui, pensait que la libération des thons serait l'oeuvre des thons eux-mêmes :sygus: ....
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Message par lucifer » 28 Juil 2010, 08:31

Thons blancs,jaunes,rouges du monde entier unissez-vous !!! =D>
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Message par luc marchauciel » 20 Août 2010, 08:19

A lire sur Futura Sciences, avec les illustrations :

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/d...5/#xtor=EPR-17-[QUOTIDIENNE]-20100820-[ACTU-les_ecosystemes_tropicaux_seraient_gravement_menaces]


a écrit :
Les écosystèmes tropicaux seraient gravement menacés

Par Rémy Decourt, Futura-Sciences

D'ici à la fin du siècle, les forêts tropicales auront été en grande partie détruites : il n'en restera plus qu'un tiers en Amérique du Sud et 30% en Afrique. Quant au nombre d'espèces qu'elles abritent, il sera amputé de 80%. C'est ce que prédit la première étude quantitative de l'effet possible des changements climatiques sur la biodiversité. La menace qui pèse ainsi sur l’Homme est, elle, inconnue.
A l'Université de Stanford, en Californie, Greg Asner (Carnegie Institution’s Department of Global Ecology) et son équipe ont pour la première fois effectué une estimation quantitative de l'effet du réchauffement climatique sur la biodiversité des forêts tropicales. Si rien n’est fait, conclut-elle, seulement 18 à 45% des espèces, végétales et animales, vivant aujourd'hui dans les forêts tropicales survivront en 2100. L'étude s’appuie sur des paramètres clés comme la déforestation, l’exploitation des terres ainsi que le changement climatique, issus de 16 modèles.
Ce travail, qui vient d'être publié dans la revue Conservation Letters, a cela d’original qu’il propose également des solutions pour atténuer ces effets irréversibles sur les écosystèmes. « Dans les régions du globe qui souffriront le plus du changement climatique, les gestionnaires des terres devraient concentrer leurs efforts sur le ralentissement de la déforestation, en aidant les espèces à s’adapter au changement climatique ou en favorisant leur capacité à se déplacer. D’autre part, les régions qui souffriront moins pourraient devenir des lieux de conservation des espèces », explique Greg Asner.

Pour l’Amérique du Sud et Centrale, selon Greg Asner, les deux tiers des forêts tropicales seront affectées dans des proportions qui dépendront de l’amplitude du réchauffement de la planète. On peut s’attendre à ce qu’environ 80% des espèces d'Amazonie devront s’adapter ou disparaître d’ici à 2100.
En Afrique, ce n’est guère mieux. La perte des forêts est estimée à quelque 70%. Quant à l’Asie et la région du Pacifique sud, la situation est différente mais tout aussi préoccupante. L’activité humaine est bien plus néfaste que l’emballement de la machine climatique qui sera moins prononcée dans cette région du globe. La déforestation et l'exploitation qui s’ensuit sont les principales causes de la transformation des écosystèmes locaux. Néanmoins la combinaison de ces deux facteurs fait que l’on peut s’attendre à ce que 60 à 77% des surfaces sur lesquelles s’appuie la biodiversité soient confrontées à un stress important avec d'importantes conséquences pour les espèces végétales et animales.


Je trouve ça intéressant, cette prospective, mais il me semble qu'il ne faille pas prendre ça comme une vérité assurée. Déja, on ne sait pas ce que seront les climats en 2100 et comment il vont se réchauffer. Ensuite, c'est sur la base de cette hypothèse qu'on en émet deux autres : d'abord une hypothèse sur le zonage, puis enfin une dernière hypothèse sur espèces touchées (qui peuvent aussi s'adapter...).
Bref, il faut garder en tête, je crois, que les pourcentages donnés sont le produit d'une successions de conjectures imbriquées.
Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas en tenir compte et ne pas commencer à élaborer des plans quinzénaux (5 ans, c'est trop court) de gestion de la biodiversité.
luc marchauciel
 
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