Voici une présentation d'un trouble bien connu "le stress", faite par un comportementalo-cognitiviste.
a écrit :
La prévention du stress dans la vie professionnelle courante
Le stress est un concept à la mode. Il est de bon ton de dire que l’on est stressé. Depuis plusieurs dizaines d’années, les consultations médicales se sont multipliées tandis qu’ont fleuri ouvrages et études sur le sujet et qu’individus et entreprises se sont vu largement proposer séminaires et sessions intensives de « gestion du stress » par des moyens nombreux et de plus en plus sophistiqués.
Le succès de cette notion dans le corps médical et le public, notion devenue souvent « fourre-tout », a malheureusement compliqué un problème simple à la portée de « tout le monde » et l’a volontiers conduit à l’hermétisme. Qu’on en juge plutôt par ces propos d’un « spécialiste » du stress proposant une « médecine holistique » dont « les méthodes font appel, selon les cas, au retraitement des émotions, à l’approche systémique, à la pensée complexe, à la thérapie familiale issue de l’école de Palo Alto, au concept d’incertitude, à l’équithérapie, au cognitivo-comportementalisme, à la vidéothérapie, à la psycho-biologie » (sic) !
Sommaire :
Qu’est-ce donc que le stress ?
Les facteurs et éléments stressants en milieu professionnel
Les conséquences du stress en milieu professionnel
A propos de l’anxiété : cause et conséquence du stress
Prévention et Traitement du stress
Qu’est-ce donc que le stress ?
Dans la perspective pragmatique que nous suivrons ici on peut dire que, pour un individu, le stress va toujours de pair avec son incapacité (ou sa difficulté...) à affronter avec succès un événement quelconque de la vie.
C’est dire que le stress peut survenir dans de multiples situations et revêtir des aspects infinis comme le sont événements et personnalités.
Ici nous n’envisageons que le stress en milieu professionnel
Parler de stress amène obligatoirement à concevoir deux éléments intimement liés :
1 - des facteurs causals,
2 - les conséquences sur l’organisme de ces facteurs
mais ces éléments simples vont, dans un processus en cercle vicieux, réagir les uns sur les autres sans qu’il soit possible ensuite de les dissocier.
De cette donnée découle d’emblée une première difficulté de langage qu’il faut bien connaître : le terme de “stress” est employé volontiers soit pour désigner un facteur causal, soit pour désigner ses conséquences, soit pour désigner les deux éléments conjoints. D’où des malentendus courants.
C’est dire qu’il convient, autant que possible :
- de désigner la “cause” du stress par les termes de « facteur stressant », d’ « agent du stress » ou de « stresseur »,
- et de réserver le terme de « stress » aux « réactions », aux « réponses », aux conséquences sur l’organisme.
Quant au sujet on le qualifiera de « stressé » .
Il faut savoir qu’il y a deux conceptions du stress :
- celle des scientifiques ;
- celle dont témoigne le langage courant.
La conception du stress selon les scientifiques
Ici, tous les événements de la vie sont des agents de stress :
- banals ou exceptionnels ;
- heureux (tel un gros gain à la loterie, un « coup de foudre » pour telle personne...) ou malheureux (un deuil...) ;
- d’intensité très faible (une simple « incitation ») ou très importante (telle une agression physique ou psychique caractérisée) ;
- de quelque nature qu’ils soient : physique (bruit, chaleur, froid, douleur, blessure, odeur agréable ou nauséabonde, musique.. ), chimique, microbienne, psychologique ;
- venant de autres ou de soi-même.
Ici, le stress désigne toutes les réactions possibles aux « événements » de la vie
Dans cette perspective, tout individu est en état permanent de stress : « l’action, c’est le stress », « la vie c’est le stress », « le stress, c’est la vie ». « Le pire stress, c'est l'absence de stress » (compte tenu du vide qui en résulte)...
Le stress est considéré comme un phénomène permanent face aux stimulations multiples qu’apporte simplement le fait de vivre.
Schématiquement, il comporte :
- soit une adaptation du sujet, un épanouissement, un « progrès » ;
- soit une non-adaptation du sujet (une incapacité à faire front) qui est source de souffrance, voire d’épuisement et de maladie.
En somme, dans cette conception, il y stress à chaque fois qu’il y a interaction entre un individu et son environnement. Le stress c’est le courant qui nous emporte, c’est le dynamisme qui nous fait lever le matin, travailler, vivre, où le « bon » et le « mauvais » sont indissociables, ce sont les multiples péripéties de la vie où vont intervenir données programmées génétiquement et celles qui sont acquises au cours de la vie.
La conception du stress dans le langage courant
Cette conception est différente de la précédente. Ici, en parlant de stress on désigne seulement des conséquences « malheureuses », « désagréables », « fâcheuses »... en réponse à des facteurs considérés comme de purs facteurs d’agression d’origine extérieure ou intérieure à l’individu. On dit être tendu, surmené, fatigué, soumis à des contraintes et des épreuves.
Ici, le stress est donc considéré comme un élément purement « négatif » allant de pair avec un mal-être (par opposition au bien-être). Il n’y a qu’un « mauvais » stress.
C’est cette conception restrictive mais très pragmatique que nous suivrons ici.
Il ne faut pas perdre de vue néanmoins que parler de « bon » et de « mauvais » stress est très schématique et arbitraire car il ne saurait y avoir de limites précises entre les deux. On sait bien que des événements « malheureux » par leurs conséquences immédiates (telle une perte d ‘emploi, tel un handicap...) peuvent se révéler « heureux » pour l’individu par leurs conséquences à distance. Comme toujours, il n’y a pas de frontières précises entre le normal et la pathologique mais une continuité.
De plus les qualificatifs de « bon » et de « mauvais » ne sont appliqués ici que dans une perspective fort limitée : celle de la santé physique ou mentale. Or, les individus ont, pour vivre, d’autres critères que ceux de la santé. Vaut-il mieux mourir à soixante ans d’un infarctus du myocarde dû à une vie stressante et intéressante, ou à quatre-vingt ans d’une vie tranquille et sans histoires? Chaque individu a, en la matière, sa réponse propre et sa sagesse.
C’est dire aussi que ces propos de médecine pratique excluent toute notion morale ou philosophique.
Les facteurs et éléments stressants en milieu professionnel
Il convient de distinguer ceux :
- qui viennent de l’environnement ;
- ceux qui viennent de l’individu
Ceux qui proviennent de l’environnement
On peut citer :
- la précarité de l’emploi ;
- l’autorité ;
- la demande “exagérée” de rendement et f’efficacité ;
- la stimulation affective pour être compétent, ponctuel, fiable, créatif ;
- l’ambiance défavorable ;
- la rivalité entre personnes de même niveau ;
- l’environnement agressif : les décisions rapides et à enjeux importants, le rythme de travail exagéré, l’inconfort, le bruit, la climatisation défectueuse, les produits toxiques...
Ceux qui viennent de l’individu
Les handicaps concernent avant tout certaines dispositions psychologiques constitutionnelles ou acquises
- comme handicaps constitutionnels on peut citer :
- l’anxiété qui génère un sentiment d’insécurité, une crainte diffuse, une “tension” permanente, voire une dépression ;
- le pessimisme ;
- la mauvaise appréciation de soi ;
- le scrupule exagéré...
qui fragilisent les personnalités.
- comme handicaps acquis on peut citer :
- l’insuffisance des compétences professionnelles réelles ou supposées (par l’individu) face aux exigences de l’entreprise ;
- les perturbations neuro-psychiques entraînées par les grands toxiques sociaux (boissons alcooliques, tabac, café) ou les médicaments psychotropes ;
- et puis il y a les maladies ou les handicaps d’ordre divers (la surcharge pondérale étant l’un de ces handicaps).
Les conséquences du stress en milieu professionnel
Ils sont de deux ordres : neuro-psychique et somatique (concernant le corps par opposition au psychisme).
Les troubles neuro-psychiques
Comme nous l’avons remarqué d’emblée le stress est un processus en cercle vicieux où l’on trouve des dispositions (ou perturbations) mentales à la fois comme causes et comme conséquences. En ce qui concerne les conséquences on peut citer :
- l’anxiété voire la dépression ;
- la fatigue ;
- l’irritabilité, l’énervement, l’agressivité d’où les difficultés relationnelles ;
- les migraines, les douleurs cervicales ;
- les troubles du sommeil ;
- l’indécision, la perte d’attention, la déconcentration, la négligence des règles de la sécurité... d’où
- la démotivation et l’absentéisme qui s’en suit ;
- et le recours tentant aux psychotropes (alcool, tabac, café, médicaments...) pour atténuer la pénibilité des troubles en question, tous produits qui vont encore aggraver l’état du sujet.
Les troubles somatiques
Ils sont le plus souvent la résultante d’une perturbation
. soit du système nerveux central (dont le toxique le plus courant est l’alcool)
. soit du système neuro-végétatif (dont le grand toxique est la nicotine)
(les médicaments psychotropes étant, quant à eux, toxiques pour l’un et l’autre système).
C’est le système cardio-artériel qui est le plus fréquemment concerné. Peuvent survenir : une hypertension artérielle transitoire ou durable, des palpitations, des douleurs thoraciques pouvant témoigner d’une angine de poitrine, voire d’un infarctus du myocarde
Mais les troubles peuvent porter sur bien d’autres appareils, notamment,
. sur l’appareil endocrinien (les hormones interviennent puissamment à la fois dans le stress et dans la capacité du sujet à y faire face) ;
. sur l’appareil digestif (troubles divers, ulcère de l’estomac...).
Il n’est pas impossible aussi que le stress prolongé, en influençant défavorablement les défenses immunitaires, puisse favoriser un processus de cancérisation.
À propos de l’anxiété : cause et conséquence du stress
Comme on l’a sans doute remarqué l’anxiété, cette émotion faite d’une inquiétude passagère ou permanente, est à la fois une des principales causes et une des principales conséquences du stress. Comme lui, il peut désigner le meilleur et le pire.
L’anxiété peur représenter bien entendu un élément pathologique très défavorable, voire une maladie caractérisée.
On sait que le taux de mortalité est supérieur chez les grands anxieux...
Une étude (celle de Fawzy en 1993) a montré que les cancéreux qui, dans les mois qui suivent leur intervention chirurgicale, ont un faible niveau d’anxiété présentent un taux de survie supérieur aux autres.
Mais l’anxiété c’est aussi et d’abord un élément favorable en tant que source d’énergie.
Une constante euphorie, une absence quasi totale d’anxiété, comme on en rencontre souvent chez certains consommateurs de vin, constitue un grave handicap notamment quant au dépistage des maladies qui, fréquemment, a lieu avec retard.
L’expérimentation animale vient témoigner de ce phénomène... En rendant des rats anxieux, soit par frustration d’une récompense à laquelle ils étaient habitués, soit par « punition » (sous forme, par exemple, d’un petit choc électrique non « mérité »), on se rend compte que ces rats deviennent plus « intelligents ». Plus vigilants dans leur environnement, ils s’adaptent mieux à une situation nouvelle, ils apprennent plus vite...
Chez l’homme il en est de même : les performances physiques et psychiques sont améliorées par une certaine anxiété qui pousse en avant et permet d’ « en faire un peu plus ». Serge Trigano dit de son père Gilbert : « Mon père est un visionnaire optimiste sur le long terme, un gestionnaire angoissé au quotidien : l’angoisse est son moteur ».
L’étude de Fawzy, citée plus haut, vient aussi appuyer cette donnée : à l’annonce du diagnostic de cancer un degré assez élevé de détresse affective fait prévoir une plus grande probabilité de survie. La raison semble être que les patients qui minimisent trop la gravité de leur maladie ne mobilisent pas toutes leurs ressources dont ils disposent pour lutter contre elle avec succès.
C’est dire que l’anxiété est un phénomène normal, une énergie nécessaire à la vie. Elle joue un rôle important dans l’apprentissage, elle démultiplie les capacités de l’étudiant, de l’athlète, du décideur... Obligeant le psychisme à s’adapter aux situations nouvelles, elle est indispensable à un bon fonctionnement de la personne.
Mais chacun a sa personnalité
Entre les extrêmes il y a bien des intermédiaires. C’est dire que toute mesure de l’anxiété est assez arbitraire. Certes, il existe :
- des échelles, des questionnaires à la disposition des médecins... Ils sont utiles essentiellement pour l’établissement de statistiques mais fort peu dans tel cas particulier ;
- des mesures biologiques. Certains tests comme celui à la caféine (le café est une des substances les plus actives pour créer l’anxiété) peuvent révéler une sensibilité accrue chez les anxieux chez lesquels surviennent facilement des crise de panique.
Néanmoins, l’essentiel n’est pas de se référer à des normes tout à fait illusoires mais de se poser les questions utiles :
- Suis-je plus ou moins anxieux par rapport à mon passé récent ?
- Mon anxiété est-elle une entrave à mes objectifs ?
- Mon anxiété est-elle source de souffrance pour moi ou pour mon entourage ?
ceci en vue d’y apporter un éventuel correctif.
Prévention et Traitement du stress
Une prévention efficace, reposant sur des principes simples, est à la portée de la très grande majorité des individus
Les principaux principes concernant la personne à suivre dans cette perspective sont :
- la compétence professionnelle évolutive ;
- la qualité (ou la non-perturbation) du système nerveux. Ce qui, en pratique courante, signifie avant tout de ne pas user :
. d’alcool (sauf à doses minimes, de façon non habituelle et dans la seule perspective d’un plaisir d’ordre gustatif) ;
. de tabac ;
. de café (sauf à petite dose et, là aussi, dans la seule perspective esthétique) ;
. des médicaments psychotropes (somnifères en particulier).
- un traitement quotidien de la fatigue par la relaxation, par un sommeil adéquat (éventuellement une sieste), par une hydrothérapie simple (douche ou bain tiède quotidien ou bi-quotidien)
En ce qui concerne le sommeil, domaine souvent négligé, disons schématiquement qu'un bon sommeil suppose quelques règles minima qui sont les suivantes :
. celles qui sont relatives à l'ambiance : une bonne aération, une température basse, un degré hygrométrique satisfaisant. En pratique, ces données essentielles supposent généralement que le chauffage soit exclu de la chambre à coucher ;
- celles qui sont relatives au comportement personnel :
. ne pas utiliser de somnifères (sauf raison impérieuse relevant d'un état pathologique grave), de tabac (la nicotine perturbe toujours le système neuro-végétatif directement en cause dans le sommeil), peu ou pas de boissons alcooliques (l'alcool est avant tout un anesthésique),
. faire précéder le coucher d’une douche ou d’un bain, d’une activité psychique (lecture...) ou/et d’une activité physique modérée,
.ne pas rester en position allongée et dans l'obscurité en cas d'insomnie prolongée dans un contexte dépressif ou anxieux (cette position est toujours défavorable quand il s'agit d'affronter une situation pénible).
Quant à l’hydrothérapie, elle a une double fonction : réaliser une balnéothérapie et assurer une hygiène corporelle rigoureuse.
Outre l'utilisation large de l'eau alimentaire, la pratique quotidienne de la douche et/ou du bain et l'obtention d'une excellente hygiène corporelle constituent pour un individu, d'une part la base d'une prise en charge pour un meilleur équilibre, d'autre part un moyen extrêmement efficace pour réduire la fatigue musculaire et nerveuse, pour promouvoir la détente et la relaxation, pour apporter une sensation de bien-être, pour soutenir ou récupérer une énergie défaillante, pour lutter contre le laisser-aller et l'état dépressif.
Cette donnée est donc très importante dans bien des circonstances mais elle l'est particulièrement chez les personnes fatiguées, stressées, fragilisées physiquement et psychiquement.
- une organisation du temps de travail et de détente ;
- une alimentation où la consommation de céréales, de légumes, de fruits et d’eau est largement privilégiée ;
- une activité physique adaptée (notamment sportive) et intellectuelle autant que possible quotidienne ;
- un bon réseau relationnel familial et amical ;
- un moment de plaisir quotidien.
Quant à l’action sur l’environnement ,
elle peut être discutée notamment avec le médecin de travail ou les responsables de l’entreprise.
Le traitement qui s’avère nécessaire dans certains cas, où le sujet est submergé par ses difficultés, relève :
- dans un premier temps d’une aide psychologique simple ;
- en cas d’échec d’une aide psychologique spécialisée qui sera le plus souvent associée à une médication psychotrope.
L’aide psychologique simple, qui repose d’abord sur une bonne relation médecin-malade, comporte:
- une évaluation rationnelle de la situation stressante ;
- un inventaire des ressources disponibles (compétence professionnelle, relations sociales, communication avec les autres...) ;
- l’élaboration d’un plan d’action dans la perspective d’apporter des remèdes visant à :
. contrôler les réactions émotionnelles ;
. organiser le temps de travail, de détente, de sommeil... ;
. vivre dans le présent ;
. s’exprimer et communiquer avec des personnes de confiance ;
. être réaliste dans ses objectifs ;
. apprécier ce que l’on a, relativiser les difficultés ;
. avoir quelques valeurs de référence ;
. trouver des activités de rechange, des moments de plaisir ;
. accepter que la vie comporte obligatoirement des échecs qui peuvent être source de progrès ;
. juger de ses limites et les accepter ;
. s’engager avec détermination ;
- en y associant les éléments cités plus haut concernant :
. la compétence professionnelle ;
. l’hygiène de vie portant principalement sur le non-usage de tous les produits perturbant le système nerveux, sur l’alimentation, le sommeil, l’activité sportive et intellectuelle, la balnéothérapie, la relaxation (pouvant utiliser des techniques de groupe...).
en sachant que ces modifications du comportement demandent obligatoirement un travail de longue haleine (alors qu’est attendu souvent un résultat rapide).
Cette aide peut éventuellement être associée à une prescription médicamenteuse non agressive telle que calcium, magnésium, vitamines (B et C).
Si le cas s’avère particulièrement grave
La consultation d’un psychiatre s’impose. En fonction du cas particulier, celui-ci pourra mettre en œuvre :
- une psychothérapie plus complexe adaptée,
- une médication psychotrope,
- un suivi constant,
méthodes visant avant tout à maintenir le sujet dans un état aussi tolérable que possible pour lui et son entourage.
La médication psychotrope
- elle ne doit être utilisée
. qu’en cas d’échec des moyens psychologiques,
. pour une très courte période,
. quand les troubles de l’humeur sont au premier plan,
. en complément d’une aide psychologique,
- elle fait appel à un médicament anxiolytique ou à un antidépresseur.
- en sachant,
. que tous les produits sans exception, contrairement à ce qui est dit souvent, entraînent une accoutumance (accoutumance qui est seulement plus ou moins rapide ou contraignante suivant les cas) ;
. que cette médication ne fait que réduire certains effets désagréables du stress, ne supprime pas la cause et qu’elle fragilise automatiquement l’individu face aux problèmes rencontrés dans le présent ou dans le futur ;
. que plus le recours à ces produits est prolongé, plus l’état psychologique devient précaire et plus rare est la guérison.
En résumé, la prévention du stress en milieu professionnel, avec le déséquilibre qu’il comporte, est à la portée de la grande majorité des individus instruits de quelques données simples et leur consacrant quelque attention.
Dr A. Gaillard – Médecin honoraire du CHU de Nantes - février 2005
NB : le gras final n'est pas de moi.
Que penses-tu Shadoko de toute cette "science" et de ce discours "scientifique" pur ?
Ma vieille mémé, qui n'avait pas beaucoup de "science", me disait dans mon enfance : "mon petit, si on veut être en forme, il faut manger correctement et se coucher tôt, remuer ses fesses et se laver tous les jours, ne pas abuser des bonnes choses, ni se refuser un petit plaisir..."
Et c'est avec elle que je suis d'accord dans les conclusions de toute cette science !