L'autisme mieux compris ?

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 07 Fév 2012, 11:06

mettons simplement que dans la plupart des pays développés industriellement et scientifiquement, l'autisme est pris en charge avec des méthodes qui n'ont rien à voir avec les méthodes totalement inefficaces et culpabilisantes appliquées majoritairement en France, méthodes qui depuis des dizaines d'années ajoutent encore au fardeau et à la douleur des parents et qui s'apparentent pour l'enfant à de la garderie, en renonçant à le faire progresser, quitte à le bourrer de neuroleptiques en démolissant sa santé pour le faire tenir tranquille.

mais, bien sur, si les autistes aux USA sont mieux pris en charge qu'en France, c'est à condition que les parents payent, et très cher.

je ne suis pas naïf. Tout dépend évidemment du dispositif de protection sociale et de prise en charge des soins et d'éducation pour les handicapés.

Mais ce qui est dramatique en France, c'est que pour une conjonction de raisons historiques et financières, la prise en charge des autistes est à la fois insuffisante sur le plan quantitatif, insuffisante en termes d'encadrement, et faite sur des bases fausses et par conséquent totalement inefficace, ce qui fait que non seulement on ne met pas assez de moyens au pot mais qu'en plus on les utilise très mal.

Développons un peu, quitte à faire taxer ce développement de logorrhée par Abounouwas selon son aimable expression. Mais enfin comme il a expliqué que critiquer les théories psychanalytiques en général c'était de l'hystérie, c'est normal pour un hystérique d'avoir la parole abondante. De toutes manières tout le monde sait que critiquer la psychanalyse ne peut être le fait que de malades, ça fait des années que Roudinesco l'explique en long et en large dans les médias.

historiquement jusqu'aux années 80 pour devenir psychiatre, il fallait non seulement faire son internat de psychiatrie mais avoir suivi une analyse. ce n'était pas une condition légale mais une condition de fait imposée par les professeurs à la fois universitaires et praticiens hospitaliers. pratiquement 100% des psychiatres étaient donc formés officiellement à la psychanalyse, et devaient montrer patte blanche en montrant leur adhésion à ces théories. Ce n'est plus le cas actuellement mais la plus grande partie des psychiatres en activité ont été formés sur ces bases et ont travaillé pendant des années voire des dizaines d'années en les appliquant, particulièrement en pédopsychiatrie. C'est encore plus vrai pour les psychologues puisque en 2012, les professeurs qui les enseignent à la fac sont encore pratiquement tous des défenseurs de la psychanalyse et les forment et les notent aux examens sur cette base. (j'ai mis sur le fil psy ou pas psy un sujet d'examen donné par un professeur de psychologie par ailleurs expert judiciaire et comique troupier au procès d'Outreau)

donc au départ l'ensemble des personnes s'occupant de l'autisme recrutées dans dispositif sanitaire et médico-social français et affectés aux soins des autistes mais également des schizophrènes ne disposait pas de l'outil adéquat. Avec souvent la meilleure bonne volonté et en toute bonne foi, il s'est trouvé démuni face à ces troubles qu'il prétendait soigner sur de mauvaises bases. Et puis petit à petit, sa pratique a été remise en cause par la révolte des parents d'une part, les progrès des connaissances médicales et éducatives, et l'arrivée de nouvelles promotion de psychiatres mieux formés qui rejetaient ces théories.

Parallèlement, depuis les années 80, le gouvernement a tapé à bras raccourci sur le secteur psychiatrique qui est complètement dévasté et asphyxié avec une diminution drastique de ses moyens alors que la population demandant des soins augmentait sans cesse. La réaction du personnel médical et paramédical formé à la psychanalyse et qui s'est trouver assumer cette charge croissante dans des conditions de plus en plus déplorables, cela a été de lier la remise en cause de la méthode psychanalytique a la volonté de démanteler le secteur public et d'abandonner les malades.

l'arrivée de nouvelle méthodes comportementalistes pour éduquer les autistes, les réactions des parents d'autistes, au lieu d'amener la plupart des professionnels en place à revoir leurs conceptions à provoquer au contraire un réaction de repli en forteresse. C'est dur d'admettre que tous es efforts qu'on a fait, tous les sacrifices qu'on a consenti, ont été non seulement inutiles mais contre productifs.

On a vu les psychiatres français s'opposer à la classification américaine des troubles mentaux, la DSM, une classification purement descriptive et obtenir que la classification française, la CFTMEA prévoit une exception à cette classification descriptive justement pour l'autisme. Pour la catégorie autisme, la description de la CFTMEA est largement inspirée de l'interprétation psychanalytique, rendant la CFTMEA non pas descriptive mais interprétative (l'autisme est classé dans les psychoses). Ceci marque une différence avec les autres classifications internationales, qui sont athéoriques. Cette exception française obtenue par un lobby est particulièrement lamentable.

les méthodes comportementales d'éducation des autistes comme ABA ont été assimilées avec une violence et une exagération inouïes à un conditionnement pavlovien.

quand aux associations de parents d'enfants autistes elles se sont fait accusées d’être mal informées,haineuses et manipulées. Après tout qu'attendre d'autres de parents assez mauvais pour avoir rendu leur enfants autistes.

Le problème, c'est que les psychanalystes défendent une forteresse vide. pour reprendre la formule de Bettelheim en 'appliquant cette fois non aux autistes mais à la théorie psychanalytique.

et que ce sont les autistes et leurs familles qui payent les frais de cette guerre. qui payent là fois la politique de restriction budgétaire du gouvernement et le raidissement de professionnels dépassés qui défendent leur pré carré.
canardos
 
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Message par Eglantine » 07 Fév 2012, 12:22

Tu penses Canardos,
que les enfants à qui je fais à manger autistes, mais avec d'autres handicaps sont mal barrés ? Même si leurs parents sont moins culpabilisés, ils seront de moins en moins pris en charge par la Sécu, moi je vais de contrat en contrat, parfois même d'1 jour, mais eux, que deviendront-ils dans ce contexte de crise ? J'ai mon idée, mais à ton avis ? :33:
Eglantine
 
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Message par canardos » 07 Fév 2012, 12:32

j'ai le même avis que toi..il ne suffit pas de dire que les thérapies comportementales sont plus efficaces, il faut recruter beaucoup de personnel pour les appliquer, et du personnel permanent bien formé...

j'ai suivi la fixation des prix de journée d' établissements médico-sociaux à un moment de ma vie. et j'ai vu comment on les asphyxiait progressivement, et comment on leur refusait les moyens de fonctionnement. précarité pour les personnels, encadrement diminué pour les handicapés, et chefs d'établissements qui refusent les handicapés les plus lourds pour ne pas se compliquer la vie...

et c'est même aussi pour ça que les tenants de la psychanalyse ont encore l'oreille des autorités. faut moins de monde pour garder les enfants autiste sous prétexte de les observer plutôt que d’appliquer des méthodes comportementalistes comme ABA. ça ferait flamber les prix de journée.
canardos
 
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Message par canardos » 07 Fév 2012, 17:55

voila le témoignage de deux mamans d'enfants autistes qui se sont infiltrées à la projection du film « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » de Sophie Robert du 18 janvier 2012 organisée par l’Association Nationale des Hôpitaux De Jour, dont le public est constitué de "professionnels" appliquant les méthodes psychanalytiques aux autistes.

édifiant....Ces gens se raidissent dans leurs certitudes et refusent de remettre en cause leur pratique. ils sont en guerre contre les méthodes comportementalistes, les neurosciences, et les parents d'autistes.

vous trouverez ce s témoignages sur le site SOUTENONS LE MUR

a écrit :

On s’y est infiltré : Résumé de la projection du film par l’ANHDJ du 18 janvier 2012

Deux mamans se sont infiltrées à la projection du film « Le Mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » de Sophie Robert du 18 janvier 2012 organisée par l’Association Nationale des Hopitaux De Jour.

Elles nous ont fait parvenir les témoignages suivants, qui se recoupent. Vous pouvez y voir les « professionnels » délirer sur l’autisme !

Ces témoignages montrent un durcissement de la base pro-psychanalyse, qui tente de s’organiser pour répliquer.
De plus, la réunion montre leur base refuse un autre discours que le discours des psychanalystes.

La conclusion est que le changement devra obligatoirement passer par une réforme profonde des hôpitaux de jour.
Témoignage I

« Environ 60 personnes (à vue d’oeil…).
Petite présentation par un des membres de l’association

« Le documentaire que nous allons voir a été commandité par les parents.

La HAS a sorti un guide de bonnes pratiques. On peut y lire une comparaison entre ABA, Teacch et la psychanalyse et il faut bien constater que dans ce guide, c’est le comportementalisme qui l’emporte (ndlr: dans le sens « avantagé »).

L’exception française est en train de disparaître car on est censés faire comme tout le monde, la psychanalyse est appelée à disparaître uniquement parce qu’elle ne se pratique plus ailleurs, on doit suivre le mouvement.

Le monde médiatique et le monde politique suivent le mouvement, mais il ne font que réciter ce qu’il y a dans le film. Ils se contentent de recopier le dossier de presse du documentaire. »
Projection du film

Quelques rires à certains moments, surtout quand Geneviève Loison s’exprime.

Des soupirs réprobateurs à chaque fois que Sophie pose une question. Derrière moi, un « c’est dégueulasse » murmuré, au moment de l’arrêt de l’image sur le large sourire de Yann Bogopolsky.

Le bonus est montré puis est interrompu au bout d’un moment à la grande satisfaction de tous (sauf 1 qui a dit plus tard avoir trouvé ça intéressant et a regretté de ne pas avoir tout vu).
« Débat » qui n’en a vraiment été un vu que tous étaient d’accord

Bien sûr, tous les reproches qu’on a pu lire un peu partout ont été exprimés : film truqué, questions rajoutées après coup au montage, Golse silencieux pas parce qu’il ne savait pas répondre à une question mais parce qu’il attendait ou réfléchissait.

Geneviève Loison aurait été sélectionnée par la documentariste (dit d’un ton méprisant) parce que sa verve est bien connue de tous et que c’était facile de la ridiculiser.

D’abord, mais qui est-elle cette Sophie Robert ?

Tout ce qui est expliqué par les protagonistes est vraiment intéressant, il n’y a pas d’énormités exprimées, mais ce n’est pas à la portée de tous bien évidemment, trop compliqué pour le tout venant.

La pensée est ridiculisée alors que ce qui est dit n’est pas ridicule.

Ce qui dessert, c’est que c’est trop théorique.

Le compte-rendu qu’on aperçoit (celui sur Guillaume fait par la psychanalyste ) est insupportable à regarder par des parents bien entendu.

Il faut discuter de la souffrance des parents : par leur investissement, en fait, ils réclament à ce qu’on les répare du choc du diagnostic (ndlr : lol!).

Importance tout de même des neurosciences, les psychanalystes sont capables de parler avec les autres, les travaux de Monica Zelbovicius les intéressent.

Ensuite, a été émise la question de comment répondre à ce film.

Pas question de faire un contremur, plutôt montrer le travail effectué dans les établissements et, surtout, être prudents au montage !

Le film dérange, mais cela pointe qu’il n’y a pas assez de communication de notre part avec le public et d’une manière pas suffisamment accessible.

Un plasticien travaillant en hôpital de jour va faire un documentaire, mais pas à charge lui, pour montrer les résultats extraordinaires qu’il constate dans son atelier avec les enfants autistes.

Il faut dépasser la problématique et ne pas faire un documentaire comme Le Mur, qui est tout juste une caricature bonne pour TF1

Le plasticien continue : il est question de montrer le ressenti, ce qu’on peut faire avec le médium de la peinture, il se passe des choses extraordinaires dans mon atelier. Il est prévu qu’il n’y aura pas de commentaires.
A nouveau différents commentaires :

Danger de la création d’une nouvelle psychiatrie.

Cela commence comme aux USA : la psychanalyse est d’abord attaquée par le biais de l’autisme, puis a été évincée : on suit le même schéma

On devrait montrer nos résultats, on en est capables

Quelqu’un parle d’un très beau livre : « Ecoutez Haendel »

Quelqu’un veut bien une pluralité des approches mais ne veut pas qu’on l’empêche de travailler comme il le veut

On est sous le coup de l’opinion à cause d’un lobbying très fort, celui des comportementalistes.

Une éducatrice retraitée, qui est venue à la psychanalyse grâce aux autistes dont elle s’est occupée, dit qu’on a beaucoup fait pour l’autisme. Elle pose la question : « Mais qui s’occupe des fous ? Où sont-ils ? »

Dans les institutions tout de même ! Il y a des travailleurs qui se donnent du mal.

Le film s’attaque à la psychiatrie parce que ça coûterait moins cher de faire autrement.

La psychanalyse est pour qui finalement ? Attention au contre-transfert, il faudrait plus de lieux d’écoute plutôt qu’une cure stricte, écouter ceux qui s’occupent au quotidien des autistes.

Faut-il laisser de nouveaux leaders prendre le pas ?

Puis, une maman a pris la parole, bouleversée par tout ça, expliquant son parcours (vous devinez lequel, parcours classique passant par la case CAMSP).

Certains lui ont répondu et là, moi qui voulais rester incognito, je n’ai pas pu laisser passer ce qui s’est dit. Par ex. que cette maman ne connaissait que son cas personnel, que les autres n’ont pas vécu ça. Après m’être présentée, précisant que mon fils ferait partie de ceux qui auraient le bac (auparavant, il avait été dit d’un ton méprisant que quelques uns arrivaient au bac, mais qu’ensuite au niveau cognitif, ils ne pouvaient guère aller plus loin),

J’ai posé 2 questions : « Avez-vous lu le livre blanc d’Autisme France, dans lequel on peut lire des nombreux témoignages de parents concordant avec celui de cette maman ? » Puis « Avez-vous lu les livres écrits par les personnes autistes, avez-vous vu le film sur Temple Grandin ? »

Et là, on a enfin débattu ! »

Témoignage II

« Coucou à tous!

Je suis donc allée hier à la conférence tenue par la ANHDJ et je peux vous dire qu’on en a pas fini avec les psys.

En effet, du documentaire « le mur », ils ne se sont arrêtés qu’à un détail: les montages. Pour eux, il y a eu fraude car chacun des psys interrogés ont été interviewés durant 3 heures pour certains, et Sophie Robert n’aurait pris que ce qui l’arrangeait pour faire son film pro-ABA.

Lors du débat, un psy conseillait aux autres de prendre carrément un conseiller en communication pour leur défense, car selon eux ce qu’ils font est très bien et qu’il faut contrer ce phénomène de mode consistant à ce que des parents d’autistes discréditent leur travail en voulant imposer les techniques cognitivo-comportementales.

Lors de la projection, il y avait la partie traitant de l’autisme, de façon scientifique, un neurologue parlant de son labo de recherche à Necker. Eh bien vous savez quoi? Ils l’ont coupé au milieu, et là tous ont fait un « AHHHHHHHHH!! » de satisfaction car ça les saoulait d’entendre ça. Ce qu’ils ont retenu de ce que ce médecin disait?? « ce médecin dont le nom est imprononçable!! » ou bien  » ce qu’elle dit, ce n’est que théorie!! Rien nous le prouve » (le psy ayant retenu que le point d’interrogation sur le schéma d’un cerveau, dans la vidéo)!! Voilà où en est !!

Alors à entendre d’autres psys-éducateurs-psychanalystes bidons (oui, tout le monde peut se proclamer psychanalyste en ouvrant son cabinet sans obligations de diplômes!), j’en pouvais plus et ai donc pris la parole. Ce que j’ai entendu??? des choses comme « les autistes, ou psychotiques, ou malades mentaux, moi je les appelle les fous »,  » je travaille depuis 30 ans en HdJ et je peux vous dire que très peu arrivent à aller à l’école, alors faut arrêter cette idée des parents d’espérer de voir leurs enfants autistes passer un jour leur BAC », »je trouve que le personnel soignant a beaucoup de courage de travailler avec les autistes, car je peux vous dire qu’on a envie parfois de les balancer par la fenêtre!! », etc… HORRIBLE A ÉCOUTER!!

J’ai donc parlé de mon expérience de parent ayant vécu le CAMSP, que rien ne se passait, que leurs réunions mensuelles ne servaient à rien vue qu’on avait aucune solution qui nous était proposée derrière, et là j’ai bien vu qu’ils étaient à côté de la plaque, DANS LEUR BULLE!!

Je leur ai dit qu’aucun professionnel ne nous avait évoqué l’autisme, que j’ai dû faire mes propres recherches, et que sans ces recherches ma fille serait dans le même état à vie (autiste sévère). Et là, j’ai eu droit à un « mais on s’en fout du diagnostic!! « .

Par là, il faut comprendre qu’un autiste n’a aucun trouble biologique, qu’il est juste psychotique!!!

Ils ne veulent pas reconnaître les recherches scientifiques sur les autistes!! Et ils me l’ont fait à l’envers, en me sortant « c’est vrai qu’il y a très peu de places dans les structures, qu’il faut vous battre pour avoir une place en HdJ!! ».

Et soudain l’un d’eux me sort « ici, dans notre hôpital, on a 65% d’enfants qui sont sortis de l’autisme!! ». Bizarre, quand ils pensaient n’être qu’entre eux, ce petit groupe se disait la vérité avouant qu’il n’y avait pas de résultats sur les autistes et que rien ne pouvait être espéré sur eux, et là on avait son contraire!!

Bref, va falloir tenir bon, la main-mise des psys sur nos enfants est loin de disparaître… »



j'ai bien aimé un des commentaires sur ces témoignages:

a écrit : En lisant ces deux compte-rendus, on se rend compte que l’autisme est avant tout un trouble envahissant du comportement psychanalytique!
canardos
 
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Message par canardos » 07 Fév 2012, 18:40

voila une vidéo, document interne à la CNAM jamais diffusé jusqu'à présent où Le Pr Golse, chef de service pédopsychiatrie à Necker, psychanalyste, nous donnent un aperçu un aperçu éclairant de la vision psychanalytique sur la responsabilité des mères mortifères dans les troubles du développement chez un jeune enfant. C'était il y a quelques années, mais hélas, comme vous le l'avez vu dans LE MUR , rien n'a changé ... on retrouve même l'assimilation entre la mère et le jouet crocodile.

LE PROFESSEUR GOLSE ET SERGE LEBOVICI DONNENT UN COURS

c'est édifiant pour ceux qui auront le courage de voir ça jusqu'à la fin

Sophie Robert a été plutôt en dessous de la réalité dans le documentaire LE MUR
canardos
 
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Message par logan » 07 Fév 2012, 18:49

a écrit :wapi : Bon enfin à l'échelle mondiale ce n'est pas trop grave, vu qu'il n'y a qu'en France (et en Argentine peut-être un peu) que sévissent les dangereux analystes très bien payés par d'occultes lobbies pour maintenir dans la souffrance tout un tas de gens qui guériraient illico sans ces charlatans bloqueurs de science.


Les" dangereux analystes" ne sont pas "très bien payés par d'occultes lobbies"

Ce sont ces analystes, très bien payés et hostiles à la science, qui constituent eux-même un lobby, pas très occulte, mais fort efficace.
logan
 
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Message par satanas » 07 Fév 2012, 23:34

(logan @ mardi 7 février 2012 à 18:49 a écrit :
a écrit :wapi : Bon enfin à l'échelle mondiale ce n'est pas trop grave, vu qu'il n'y a qu'en France (et en Argentine peut-être un peu) que sévissent les dangereux analystes très bien payés par d'occultes lobbies pour maintenir dans la souffrance tout un tas de gens qui guériraient illico sans ces charlatans bloqueurs de science.


Les" dangereux analystes" ne sont pas "très bien payés par d'occultes lobbies"

Ce sont ces analystes, très bien payés et hostiles à la science, qui constituent eux-même un lobby, pas très occulte, mais fort efficace.

Non seulement ils ne sont pas occultes, mais ils ont clairement pignon sur rue....Voir leur place dans les CMPP (Centre Medico Psycho Pedagogique) et dans la majorité des structures medico-sociales....

Ils sont présents très officiellement dans toutes les conférences ou "journées d'étude" organisées par les institutions et associations à financement public, avec de très grasses rémunérations pour disserter sur l'exclusion, la pauvreté, l'échec scolaire, les difficultés conjugales ou parentales, les SDF, les jeunes délinquants, les difficultés mentales ou les "problèmes d'insertion"....

Leur hostilité à la science, ou à tout ce qui ressemble à une approche rationnelle, est directement proportionnelle à la crainte qu'ils ont de perdre leurs sinécures si, par hasard, on prétendait vérifier sérieusement l'utilité ou l'efficacité de leur blabla rémunérateur...

Leur "oreille therapeuthique" est très rentable (même si la concurrence est sévère) mais coûte finalement moins cher qu'un véritable travail aux service des malades et des enfants ou adultes en souffrance...
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Message par Gaby » 07 Fév 2012, 23:48

(satanas @ mardi 7 février 2012 à 23:34 a écrit : Leur hostilité à la science, ou à tout ce qui ressemble à une approche rationnelle, est directement proportionnelle à la crainte qu'ils ont de perdre leurs sinécures si, par hasard, on prétendait vérifier sérieusement l'utilité ou l'efficacité de leur blabla rémunérateur...

La vie est tellement simple avec des schémas si réducteurs... Une analyse dirait peut-être que là se cache le secret d'une paix de l'esprit un peu dangereuse à long terme, mais bon, en tout cas, la vérité est qu'il y a des psychiatres psychanalystes. Ca ne dit rien de leurs compétences, mais au moins : de leur part, quelle curieuse hostilité à la science...
Gaby
 
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Message par logan » 08 Fév 2012, 07:49

(Gaby @ mardi 7 février 2012 à 22:48 a écrit : La vie est tellement simple avec des schémas si réducteurs... Une analyse dirait peut-être que là se cache le secret d'une paix de l'esprit un peu dangereuse à long terme, mais bon, en tout cas, la vérité est qu'il y a des psychiatres psychanalystes. Ca ne dit rien de leurs compétences, mais au moins : de leur part, quelle curieuse hostilité à la science...

On trouve des medecins homéopathes. Considères-tu cependant l'homéopathie comme une science ?
logan
 
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Message par Gaby » 08 Fév 2012, 07:54

(logan @ mercredi 8 février 2012 à 07:49 a écrit :
(Gaby @ mardi 7 février 2012 à 22:48 a écrit : La vie est tellement simple avec des schémas si réducteurs... Une analyse dirait peut-être que là se cache le secret d'une paix de l'esprit un peu dangereuse à long terme, mais bon, en tout cas, la vérité est qu'il y a des psychiatres psychanalystes. Ca ne dit rien de leurs compétences, mais au moins : de leur part, quelle curieuse hostilité à la science...

On trouve des medecins homéopathes. Considères-tu cependant l'homéopathie comme une science ?

Non. Mais je prétends pas que ces médecins en question sont hostiles à la science.
Gaby
 
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