tsunamis

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 14 Nov 2006, 11:30

dans Cybersciences:

a écrit :

[center]Un mathématicien se sert de ses équations pour déboulonner quelques mythes sur les tsunamis.[/center]

par Charles-Philippe Giroux

Le 15 mars 2006 – Le tsunami qui a dévasté l’Asie du Sud-Est le 26 décembre 2004 a mis du vent dans les voiles de la carrière de Walter Craig. Déjà passionné par les vagues et les océans, le mathématicien de l'Université McMaster, à Hamilton, a instantanément annulé les conférences prévues à son agenda pour se plonger dans l'étude du phénomène.

Le chercheur a présenté ses analyses mathématiques le mois dernier au congrès de l’Association américaine pour l’avancement de la science, à St Louis, au Missouri. Ses travaux déboulonnent plusieurs mythes à propos des tsunamis, dont l’idée que la marée se retire particulièrement loin avant l'arrivée de la première lame.

«Cela ne se produit que la moitié du temps», dit-il. Cela dépend de la longueur d'onde et de la partie de la vague – le creux ou la crête – qui touche le littoral en premier.

De plus, ce sont la longueur et la largeur des vagues, bien plus que leur hauteur, qui déterminent la puissance d’un tsunami.

Le 26 décembre 2004, les vagues qui se sont écrasées sur les rivages du Sri Lanka, par exemple, ne faisaient qu’un mètre de haut au milieu de l’océan. Mais chaque vague mesurait 1200 kilomètres de long, d’où l’immense force de frappe du tsunami.

Et la première vague d'un tsunami n’est pas nécessairement la plus grosse, contrairement aux idées reçues. «En Asie du Sud-Est, sept lames majeures ont frappé la côte à des intervalles d’environ une demi-heure, dont la première n'était que de taille moyenne.»

Un tsunami dangereux ne se présente qu'une fois tous les 30 ans. En attendant, souligne Walter Craig, ses travaux pourraient permettre de concevoir des immeubles plus résistants aux vagues et de développer des systèmes d'alertes plus précis.

canardos
 
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Message par titi » 15 Nov 2006, 20:58

(un petit bonjour à tous... 8) )

celui d'aujourd'hui était comment ?
titi
 
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Message par canardos » 15 Nov 2006, 21:18

une petite vague de 40 cms....pas de dégats

a écrit :

[center]Le Japon échappe à un tsunami[/center]

Une alerte a été lancée après un violent séisme dans les îles Kouriles • Ce n'est finalement qu'une vague de 30 à 40 centimètres qui a touché le nord du pays •

Par Denis Delbecq LIBERATION.FR : mercredi 15 novembre 2006

Le Japon respire. Après le violent séisme survenu dans les îles Kouriles, le réseau de surveillance des tsunamis du Pacifique (PTWC) a été activé et des alertes lancées dans plusieurs pays, notamment dans le nord du Japon où la population côtière a été invitée à se rendre sur les hauteurs avoisinantes. La catastrophe redoutée ne s'est pas produite.


Le séisme d'une magnitude de 8,1 sur l'échelle ouverte de Richter s'est produit peu après midi (heure de Paris). Aussitôt, le Centre d'alerte des tsunamis du Pacifique (PTWC) a adressé un bulletin d'alerte, indiquant la possibilité d'un tsunami d'ampleur, et annonçant l'heure d'arrivée d'une éventuelle vague dans les différents pays de la région. Une alerte a également été lancée sur les côtes de l'Alaska.

Au Japon, une vague de 30 à 40 centimètres a touché les côtes, au nord du pays. Une vague pourrait toucher les côtes californiennes vers 21 heures (heure de Paris), après avoir traversé le Pacifique. Mais le PTWC estime que le risque de dégâts reste faible.

canardos
 
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Message par canardos » 16 Nov 2006, 17:34

d'autres précision sur ce petit tsunami d'hier.

dans Futura Sciences:

a écrit :

[center]Des mini-tsunamis ont traversé le Pacifique[/center]

Par Jean-Luc Goudet - Futura-Sciences, le 16/11/2006

Au nord du Japon, dans le Pacifique, un puissant tremblement de terre a provoqué l’évacuation de milliers de personnes, par crainte d’un tsunami. Il n’a pas eu lieu mais les vagues ont traversé tout le Pacifique et touché la Californie.

Mercredi 15 novembre, à 11 h 15 TU (temps universel), un très violent séisme a secoué l’archipel des Kouriles, situé entre le nord du Japon et la péninsule russe du Kamtchatka. Avec un hypocentre détecté à trente kilomètres sous le fond du Pacifique, la puissance de ce tremblement de terre a été estimée à 8,1 (échelle de Richter) par l'Agence météorologique japonaise, et à 8,3 par l'Institut national de géophysique américain, ce qui le classerait en dix-neuvième position des séismes les plus puissants jamais enregistrés dans le monde.

C’est le Japon qui a réagi le premier, grâce à son système d’alerte bien rôdé. Moins d’un quart d’heure après la détection d’un séisme « d’au moins 7,9 » selon les premières estimations, à 11 h 29 TU précisément, les services d’alerte ont été activés. Tous les réseaux de communications ont été mobilisés, la chaîne de télévision nationale NHK a interrompu ses programmes et les autres diffusaient l’information en direct sur une partie de l’écran. Des véhicules munis de haut-parleurs sillonnaient les rues de la ville de Nemuro, au nord-est de l’île de Hokkaido, elle-même située au nord du Japon et à 600 kilomètres du séisme. Sur toute l’île, 130 000 personnes auraient quitté leur domicile.

Raz-de-marée modèles réduits

L’alerte a également été déclenchée en Russie, où 10 000 personnes des îles Kouriles se sont réfugiées en altitude. Elle a ensuite été relayée à Hawaii, à plusieurs milliers de kilomètres à l’ouest.

Finalement, cet imposant séisme n’a accouché que de tsunamis miniatures. Des vagues de 40 à 75 centimètres de haut ont touché tout l’archipel des Kouriles et Hokkaido. Six heures après le tremblement de terre, elles ont effectivement touché Hawaii, où une femme a été légèrement blessée.

Curieusement, c’est de l’autre côté du Pacifique, à Crescent City, un port de Californie, que des dégâts ont été notés. A 23 h 00 TU, soit 12 heures après le séisme, le niveau de la mer est brutalement monté de 60 centimètres à 1 mètre, selon les déclaration faites à l’AFP par Paul McAndrews, un des responsables du port de cette ville. Des bateaux ont été drossés sur les pontons, deux de ces derniers étant endommagés.

user posted image

C’est à environ 390 km au large de l'île d'Etorofu, dans l’archipel des Kouriles qu’était situé l’épicentre du séisme. L’hypocentre, lui, a été localisé à 30 kilomètres sous le fond de l’océan


canardos
 
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Message par canardos » 06 Déc 2007, 11:35

a écrit :

[center]La protection des côtes françaises contre les tsunamis en question[/center]

Par Par Guy CLAVEL AFP - Mercredi 5 décembre 2007 PARIS, 5 déc 2007 

Les côtes françaises ne sont pas à l'abri d'un tsunami et les moyens pour éviter une catastrophe ne sont pas mis en place, selon un rapport parlementaire publié mercredi, qui appelle à des prises de décision politiques rapides pour protéger la population.

"La France s'est réfugiée dans l'attentisme. N'attendons pas une catastrophe pour réagir et bouger", s'est exclamé devant la presse le sénateur Roland Courteau, rapporteur pour l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques de ce document, "Tsunami, un risque réel mais une impréparation manifeste".

A l'exception notoire de la Polynésie, les quelque 11.000 km de côtes françaises - Hexagone et Outre-mer - ne sont pas prêtes pour défendre les populations contre un risque de tsunamis, ces grosses vagues d'origine sismique ou volcanique, a-t-il dit.

Le tsunami meurtrier du 26 décembre 2004 en Asie a fait prendre conscience que tous les bassins sont vulnérables. Or trois ans après, "si le bilan est globalement positif dans l'océan Indien, la mise en place d'un dispositif d'alerte aux tsunamis dans les Caraïbes et dans la zone Méditerranée/Atlantique nord-est a pris beaucoup de retard en raison de l'attentisme des Etats impliqués", affirme le rapport parlementaire.

Pour la France, seule la Polynésie française "dispose d'un système performant", alors qu'il suffirait d'un budget de "6 millions d'euros en équipement et 3 millions en fonctionnement" pour protéger toutes nos côtes, a estimé M. Courteau en dénonçant un "manque de volonté politique et de crédits".

Ainsi, en Méditerranée, où un séisme d'une amplitude de 5,8 près des côtes d'Afrique du Nord pourrait provoquer une vague de 4 m de haut à Saint-Tropez ou à Cannes, il n'y a "aucun marégraphe en temps réel, pas de capteurs de pression (tsunamimètre) au fond de la mer, pas de récepteur pour l'alerte", a déploré le sénateur de l'Aude.

Dans les Caraïbes - Martinique et Guadeloupe -, où les risques de tsunami sont doubles (sismiques et volcaniques), avec des vagues potentielles de 4 à 6 mètres, "le dispositif d'alerte est dans une impasse", a dit le sénateur.

Outre la carence en instruments de mesure "adaptés à la mise en place d'un système d'alerte aux tsunamis efficace" le rapporteur signale le manque de respect des normes sismiques pour les bâtiments : en Martinique, "en cas de séisme d'une magnitude comparable à celui de 1839 (qui avait rasé Fort-de-France, NDLR), la préfecture, la plupart des casernes de pompiers ainsi que les hôpitaux seraient les premiers bâtiments à être détruits", indique le rapport.

Dans l'océan Indien, "ni le marégraphe en temps réel prévu à Mayotte, ni celui de Madagascar n'ont été installés", poursuit-il.

Le rapport fait une trentaine de recommandations, dont la mise en place de capteurs, la création de centres nationaux pour les différentes zones (Atlantique, Méditerranée, Antilles...) ou la formation d'un comité de pilotage pour leur mise en oeuvre.

Dans un premier temps, souligne-t-il, il faudrait établir des plans de secours, des cartes d'inondation et d'évacuation pour les principaux ports, installer des sirènes ou encore mener des campagnes de sensibilisation de la population.

Le rapporteur tente de terminer son rapport sur une note optimiste, rappelant que Paris a fait part récemment, lors d'une réunion internationale à Lisbonne, de l'intérêt de la France pour "héberger un centre régional d'alerte aux tsunamis qui gérerait l'alerte pour les pays de la Méditerranée occidentale et de l'Atlantique Nord-Est".

canardos
 
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