
point de vue de la LCR
> Un siècle de droits sociaux en péril :
> Une contre-offensive unitaire est nécessaire !
>
> Retraites rognées, code du travail explosé, assurance-maladie attaquée,
> services publics privatisés (Télécom, EDF.), chômeurs privés de droits :
> jusqu'où iront-ils ?
> Si nous laissons faire cette droite alliée au Medef, c'est un siècle de
> conquêtes sociales qui va voler en éclats.
> Cette semaine, la riposte sociale commence avec la grève à EDF-GDF (20
> janvier), à la SNCF (21 janvier), dans les hôpitaux (le 22). D'autres
> grèves sont annoncées (Poste). Après plusieurs mois d'inaction des
> confédérations syndicales, ces luttes peuvent être un nouveau point de
> départ.
>
> Chirac, Raffarin, Seillières : l'insécurité sociale généralisée
>
> En quelques jours, le gouvernement nous bombarde de mesures qui, si
> elles s'appliquent, vont saccager tout ce qui reste d'acquis sociaux.
> Tous les salariés, du privé comme du public, ainsi que les chômeurs,
> sont concernés.
> Le ministre Fillon a demandé à M. de Virville, directeur chez Renault
> (les licenciements à Vilvorde en 1997, c'est lui !), après avoir
> fréquenté le cabinet de Fabius, de réformer le code du travail. Un
> patron pour faire du social : on aura tout vu ! De Virville n'y va pas
> par quatre chemins : contrats de mission, dits « de progrès », de
> plusieurs années sans embauche, donc la précarité généralisée :
> destruction des maigres droits syndicaux dans les PME ; droit du
> licenciement remplacé par des ententes amiables entre salariés et
> patrons, etc. Et il appelle cela « sécuriser » et « simplifier » le
> droit !
> En même temps, depuis le 1er janvier, 250 000 chômeurs se voient privés
> d'indemnités par les « partenaires sociaux », l'aide d'Etat est
> raccourcie, et un nouveau contrat, le Revenu minimum d'activité (RMA),
> permet aux entreprises de profiter du travail quasi-obligatoire des
> pauvres sans rien payer.
> Cette semaine, le Haut Conseil de l'assurance-maladie créé par Raffarin
> (où siègent les laboratoires pharmaceutiques, les assurances privées,
> aux côtés de syndicalistes faisant de la figuration) va annoncer que les
> déficits sont insupportables. Et demander que les retraités, les
> chômeurs, puis tous les salariés, cotisent plus (CSG). Mais surtout pas
> les patrons, alors qu'ils ne payent déjà pas leurs dettes et sont
> subventionnés de plus en plus ! Et cela pour des remboursements de soins
> limités, encourageant les assurances privées à remplacer peu à peu la
> grande conquête de la sécurité sociale de 1945.
> Tout cela, ce sont les voux de Chirac, le bonimenteur, le charlatan de
> l'Elysée.
>
> Il ne faut pas les laisser faire !
>
> La mobilisation pour sauver les retraites par répartition n'a pas été
> suffisante. Il faudra cotiser plus longtemps, et toucher moins. Le
> gouvernement a réussi provisoirement son sale boulot. Il a bénéficié de
> complicités syndicales honteuses (CFDT), mais aussi d'une gauche qui lui
> avait facilité le travail en ne remettant pas en cause les reculs déjà
> imposés par Balladur en 1993.
> Mais ce gouvernement n'a pas d'audience dans le pays. Sarkozy gesticule
> à la télé, mais rien ne change dans les entreprises, les quartiers, dans
> la vie de tous les jours. Les inégalités sociales et la misère
> progressent, révèlent les Restos du cour, les associations humanitaires.
> Le Front national, c'est à dire un nouveau fascisme, cherche à exploiter
> cette crise sociale et politique.
> Une riposte unitaire massive, rassemblant secteur privé et public, les
> syndicats, les associations, peut mettre un coup d'arrêt à ces attaques
> anti-sociales.
> La vraie démocratie est d'abord dans la dignité et la solidarité
> sociale, dans la lutte, dans les assemblées populaires de chômeurs, de
> salariés, de femmes et d'hommes décidés à agir.
> Oui, c'est le moment pour préparer un nouveau tous ensemble, une grande
> mobilisation dans l'unité !
>
> Le 19 janvier 2004
>
>
>
> Un siècle de droits sociaux en péril :
> Une contre-offensive unitaire est nécessaire !
>
> Retraites rognées, code du travail explosé, assurance-maladie attaquée,
> services publics privatisés (Télécom, EDF.), chômeurs privés de droits :
> jusqu'où iront-ils ?
> Si nous laissons faire cette droite alliée au Medef, c'est un siècle de
> conquêtes sociales qui va voler en éclats.
> Cette semaine, la riposte sociale commence avec la grève à EDF-GDF (20
> janvier), à la SNCF (21 janvier), dans les hôpitaux (le 22). D'autres
> grèves sont annoncées (Poste). Après plusieurs mois d'inaction des
> confédérations syndicales, ces luttes peuvent être un nouveau point de
> départ.
>
> Chirac, Raffarin, Seillières : l'insécurité sociale généralisée
>
> En quelques jours, le gouvernement nous bombarde de mesures qui, si
> elles s'appliquent, vont saccager tout ce qui reste d'acquis sociaux.
> Tous les salariés, du privé comme du public, ainsi que les chômeurs,
> sont concernés.
> Le ministre Fillon a demandé à M. de Virville, directeur chez Renault
> (les licenciements à Vilvorde en 1997, c'est lui !), après avoir
> fréquenté le cabinet de Fabius, de réformer le code du travail. Un
> patron pour faire du social : on aura tout vu ! De Virville n'y va pas
> par quatre chemins : contrats de mission, dits « de progrès », de
> plusieurs années sans embauche, donc la précarité généralisée :
> destruction des maigres droits syndicaux dans les PME ; droit du
> licenciement remplacé par des ententes amiables entre salariés et
> patrons, etc. Et il appelle cela « sécuriser » et « simplifier » le
> droit !
> En même temps, depuis le 1er janvier, 250 000 chômeurs se voient privés
> d'indemnités par les « partenaires sociaux », l'aide d'Etat est
> raccourcie, et un nouveau contrat, le Revenu minimum d'activité (RMA),
> permet aux entreprises de profiter du travail quasi-obligatoire des
> pauvres sans rien payer.
> Cette semaine, le Haut Conseil de l'assurance-maladie créé par Raffarin
> (où siègent les laboratoires pharmaceutiques, les assurances privées,
> aux côtés de syndicalistes faisant de la figuration) va annoncer que les
> déficits sont insupportables. Et demander que les retraités, les
> chômeurs, puis tous les salariés, cotisent plus (CSG). Mais surtout pas
> les patrons, alors qu'ils ne payent déjà pas leurs dettes et sont
> subventionnés de plus en plus ! Et cela pour des remboursements de soins
> limités, encourageant les assurances privées à remplacer peu à peu la
> grande conquête de la sécurité sociale de 1945.
> Tout cela, ce sont les voux de Chirac, le bonimenteur, le charlatan de
> l'Elysée.
>
> Il ne faut pas les laisser faire !
>
> La mobilisation pour sauver les retraites par répartition n'a pas été
> suffisante. Il faudra cotiser plus longtemps, et toucher moins. Le
> gouvernement a réussi provisoirement son sale boulot. Il a bénéficié de
> complicités syndicales honteuses (CFDT), mais aussi d'une gauche qui lui
> avait facilité le travail en ne remettant pas en cause les reculs déjà
> imposés par Balladur en 1993.
> Mais ce gouvernement n'a pas d'audience dans le pays. Sarkozy gesticule
> à la télé, mais rien ne change dans les entreprises, les quartiers, dans
> la vie de tous les jours. Les inégalités sociales et la misère
> progressent, révèlent les Restos du cour, les associations humanitaires.
> Le Front national, c'est à dire un nouveau fascisme, cherche à exploiter
> cette crise sociale et politique.
> Une riposte unitaire massive, rassemblant secteur privé et public, les
> syndicats, les associations, peut mettre un coup d'arrêt à ces attaques
> anti-sociales.
> La vraie démocratie est d'abord dans la dignité et la solidarité
> sociale, dans la lutte, dans les assemblées populaires de chômeurs, de
> salariés, de femmes et d'hommes décidés à agir.
> Oui, c'est le moment pour préparer un nouveau tous ensemble, une grande
> mobilisation dans l'unité !
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> Le 19 janvier 2004
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