Autour de moi et ailleurs

Dans mon quartier parisien les bus sont rares et quasi vides.
Seuls les commerces d'alimentation sont ouverts aux heures habituelles et achalandés. Pareil pour les pharmacies
Un seul bureau de tabac est ouvert et un seul kiosque de presse. LO y est affichée.
Police invisible.
Les premiers jours il y avait deux voitures et une 1/2 douzaine de policiers à une porte de Paris.
Pendant une longue queue pour le pain, j'ai observé qu'ils n'interpellaient que les jeunes blacks. Tous avaient leurs papiers. Policiers visage fermé,les jeunes souriants, un poil guoguenard.
Dans l'Aisne on m'assure que c'est différent.
Policiers pointilleux, ouverture des sacs, commentaires désobligeants sur le contenu.
"Un journal ? Vous voulez savoir quoi?". " du shampoing! vous avez les cheveux sales?"...
Pas de courrier samedi, hier et aujourd'hui.
ça reprend demain? Quels facteurs? Combien? Dans quelles conditions?
Autrement quel silence.
Où sont passés les gosses qui jouaient nombreux dans la cour du patronage derrière chez moi.
Deux groupes d'ados silencieux, 4 ou 5 plaqués à l'entrée des immeubles à chaque bout de la rue.
Seuls les commerces d'alimentation sont ouverts aux heures habituelles et achalandés. Pareil pour les pharmacies
Un seul bureau de tabac est ouvert et un seul kiosque de presse. LO y est affichée.
Police invisible.
Les premiers jours il y avait deux voitures et une 1/2 douzaine de policiers à une porte de Paris.
Pendant une longue queue pour le pain, j'ai observé qu'ils n'interpellaient que les jeunes blacks. Tous avaient leurs papiers. Policiers visage fermé,les jeunes souriants, un poil guoguenard.
Dans l'Aisne on m'assure que c'est différent.
Policiers pointilleux, ouverture des sacs, commentaires désobligeants sur le contenu.
"Un journal ? Vous voulez savoir quoi?". " du shampoing! vous avez les cheveux sales?"...
Pas de courrier samedi, hier et aujourd'hui.
ça reprend demain? Quels facteurs? Combien? Dans quelles conditions?
Autrement quel silence.
Où sont passés les gosses qui jouaient nombreux dans la cour du patronage derrière chez moi.
Deux groupes d'ados silencieux, 4 ou 5 plaqués à l'entrée des immeubles à chaque bout de la rue.