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sont pas légion tout au plus 30 %... :dry:

50% de profs en grève d'après les syndicats. A France Info, ils ont dit que c'était bien suivi, et à une autre radio, que le mouvement s'amplifiait!.. (en 2003, on avait beau être pas loin du million dans la rue, le mouvement s'essouflait tous les jours, vous vous rappelez?!)
Dans mon coin on s'était mis à plusieurs collèges pour faire un tract à distribuer aux passants lors de la manif, et on a été très bien reçus, à quelques exceptions près. J'espère que les profs vont tenir bon, mais bon, je me fais pas trop d'illusions quand même.

A Rennes, manif assez peu nombreuse, surtout FSU,Sud-éduc en savait pas très bien s'ils appelaient ou non, la CGT organisait una utre manif ailleurs mais certains étaient là, un peu de FO... Mobilisation de taille diverse selon établissement.... Mais grève suivie.

Ben à Lyon on était dans les mille, dont la moitié de lycéens.

A Toulon, manif environ 900 dont plus d'un bon tiers de lycéens (1 à 1 500 selon les syndicats). En pointe, lycée du Coudon (La Garde, banlieue Toulon) = 19 suppressions de postes = grève, occupation. 185 sur l'Académie. L'AG inter-établissement a prévu entre autre nouveau rassemblement mercredi prochain : Comité technique paritaire départemental. Pour l'instant, actions sporadiques (à part Coudon) dans les lycées les plus touchés mais pas mouvement d'ensemble coordonné (sauf hier évidemment).

Article Var Matin

Manif_profs_18_03.doc

le détail des DHG (dotation horaire globale) est en train de faire monter la sauce chez les profs et les parents d'élèves
on en reparle dans trois semaines, mais je vais faire un pari à la convive : ça va bouger !

Dans le Lycée où je travaille : grève suivie assez massivement.

Mais surtout, on remet ça vendredi pour une journée "Lycée mort" : l'arrêt de travail sera quasi total, tant chez les personnels techniques et administratifs que chez les profs et on a demandé le concours des parents par lettre tract distribué aux élèves pour leurs parents demandant à ceux-ci de participer au mouvement en n'envoyant pas leurs enfants en cours. On a aussi convoqué les journalistes pour une conférence de presse.

Les raisons de la grogne : 3 classes supprimées, 8 postes de profs supprimés (6 départs à la retraite non compensés et surtout deux collègues devant quitter le lycée) et un dans le personnel administratif. Heures postes transformées en heures supplémentaires options supprimées, classes plus chargées etc...

En fait, rien de plus ni de moins que ce qui arrive à peu près à tous les lycées et collèges : on prend prétexte d'une (légère et provisoire) baisse des effectifs pour faire payer à l'enseignement publique (pas au privé bien sûr) les baisses d'impôts des plus riches. La recette est partout la même, ce sont les services publics qui trinquent. Et puis c'est facile de transformer des postes en heures supplémentaires (HSA, non revalorisées) : avec le même budget que pour un poste on peut payer deux fois plus d'heures supplémentaires.

Dans ce Lycée tranquille où il est habituellement difficile de réunir les collègues, on n'a pas vu d'action aussi déterminée depuis 2003.