http://www.forumamislo.net

Voila, en ce moment a lieu dans les lycée le début d'une mobilisation qui s'annonce forte contre le plan fillon. Les lycéens peuvent etre les premiers d'une lutte qui relancerait les précédentes: pions, profs, poste, EDF GDF, lesintermittents et qui pourrait en succiter de nouvelles. Pour assurer la réussite de cette mobilisation , il faut que tous les personnels de l'éducation et les parents d'élèves se mettent en lien avec les lycéens, pour qu'ensemble on fasse des AG .
Voila c'est un peu court mais nous, on est super motivés, et si le reste des lycéens suivent, on ira jusqu'au bout
UNE SEULE SOLUTION POUR GAGNER: TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE LE 5 ET LE 15 FEVRIER

Bienvenue Adrien. :wavey:

Tu peux préciser l'ampleur de ce mouvement ?

Pour vous soutenir les rappeur communiste révolutionnaire.
Vont enregistré un CD 2 Titre qui sera en téléchargement
sur le net.

Mardi 1er février, deux à trois mille lycéens se sont retrouvés dans les rues de Paris, pour une manifestation spontanée et très dynamique.

Un appel avait été passé la veille par des syndicats lycéens pour un rassemblement devant le ministère de l'Éducation. Le matin, des élèves du lycée Sophie-Germain partaient faire débrayer d'autres établissements et se rendaient en cortège au ministère. Ils étaient rejoints, en début d'après-midi, par des élèves d'autres lycées en lutte depuis plusieurs jours contre des fermetures de classes.

Les lycéens ont commencé par crier leur colère devant le ministère, scandant des slogans hostiles à Fillon et brandissant des pancartes contre "le bac à deux vitesses qui creuse les inégalités sociales". Puis, n'ayant apparemment aucune envie de rester assis toute l'après midi devant le ministère, ils sont partis en cortège sur les boulevards du Quartier latin, prenant complètement au dépourvu des CRS quelque peu dépassés.

Pendant deux heures, ce cortège très bruyant et dynamique a parcouru les rues, en passant devant les lycées du Quartier latin, entraînant à chaque fois quelques dizaines de jeunes supplémentaires. À la fin, les lycéens se sont séparés en scandant "Ce n'est qu'un début...", et en se promettant d'être bien plus nombreux, le samedi, à la manifestation du 5 février.

Correspondant local
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/arti...=1905&ARTICLE=7

http://www.lcr94.org/article.php3?id_article=259

a écrit :Lycées : ça craque partout

3 février 2005

Depuis la grève du 20 janvier, les lycées font irruption dans les rues, mobilisés contre la loi Fillon et contre « l’éducarcération »

A Fontenay-sous-Bois

Au lycée Pablo-Picasso, c’est l’effervescence depuis plus de dix jours. Le licenciement d’un professeur de lettres vacataire, remercié après ses 200 heures, a mis le feu aux poudres.

Deux jours de grève des enseignants, une semaine de grève des élèves avec le soutien des parents FCPE, de la municipalité de gauche et des partis (LCR et JCR) n’ont pas suffi. Huit cents lycéens en colère sont venus interpeller le ministre Fillon le 27 janvier à Saint-Mandé, lors de l’inauguration d’une école... privée.

Le mouvement s’est élargi aux lycées alentour (Nogent, Vincennes) et les jeunes préparent le 5 février. Ils espèrent qu’il y aura un gros cortège lycéen : « On ne peut pas gagner tous seuls quand il y a 300 vacataires dans le Val-de-Marne. Tout ça est inscrit dans la réforme Fillon. »

En Région parisienne

Le 1er février, une manifestation a rassemblé 3 000 lycéens, venus de plusieurs dizaines de lycées de Paris et de grande banlieue. Les motivations sont très diverses : grèves sur des revendications locales (contre la fermeture d’une classe préparatoire ou d’une filière, soutien à un enseignant précaire) ou un ras-le-bol plus général. Le principal problème est la remise en cause du bac national et anonyme par la réforme Fillon, car il est transformé petit à petit en contrôle continu. Et l’augmentation de la sélection sociale et le développement des diplômes au rabais, par la mise en place de socles de connaissances non accessibles à tous. S’ajoutent les mauvaises conditions d’études, la suppression d’options et de filières, la répression policière qui se développe (descentes de flics récurrentes).

La manifestation a été très dispersée, avec des groupes dans tous les sens, mais elle a atteint son objectif : démarrer une mobilisation unifiée. Il faut espérer que cela donnera confiance aux lycéens ailleurs, ainsi qu’aux enseignants.

Une coordination s’est mise en place, avec trente-trois lycées. Elle prépare la manifestation du 5 février (rendez-vous au métro Temple à 13 h 30) et des mobilisations la semaine prochaine. On discute d’une éventuelle coordination nationale.

Si nous voulons gagner contre Fillon, obtenir de bonnes conditions d’études et virer ce gouvernement, ce sera par une grève durable et des manifestations massives.

Articles parus dans Rouge n°2097 du 3 février 2005

Samedi, il y avait 800 à 1000 lycéens à la manif, sans doute plus au début, car certains sont partis pendant les 2h30 passées sans avancer. C'est bien pour un samedi, quand les lycéens sont plus dur à rassembler !

Les JCR avaient ramené une sono. Les lycéens qui souhaitaient pouvaient y accéder.
Les slogans étaient biens faits :
"Nous ne sommes pas de la chair à patron, nous voulons une vrai éducation !"
"Fillon demission" :wavey:
Et d'autres...

Il y avaient les sonos de l'UNL et la FIDL, mais ils n'avaient pas de vrai cortège. Les petites pancartes et les autocollants de la FIDL ont été distribués largement au début, mais ils ont vite disparu lorsque les lycéens ont su que FIDL=PS.
Le mouvement lycéen ne se laisse donc pas récupérer. Au moins pour l'instant, mais il est encore embryonnaire. Il faut voir pour la suite.

A l'AG, après la manif, il a été décidé de faire une manif parisienne mardi 14h30 à Bastille.

L'AG était agitée, mais elle s'est relativement bien déroulée. 130 lycéens environ. Tout le monde a pu s'exprimer. Seul défaut majeur, il n'y a pas eu de bilan de fait sur les mobilisations dans les différent bahuts. On ne sait donc pas où sont les forces du mouvement.
Certains voulaient ralentir le mouvement, pensant que c'était trop tôt mardi pour rassembler les lycéens. Entre autres, les JC ont pesé dans ce sens.
Trois commissions ont été élues :
* Commission itinéraire et collecte pour les tracts et sono
* Commission service d'ordre (pour éviter les débordements, car le 5 il y a eu des bouteilles jetées contre un poste de police (par des gauchistes, pas lycéens d'ailleurs), une personne sur le trottoir en a reçu une)
* Commission tract pour l'appel à mardi

Il faut signaler que Fillon a déjà reculé sur les options. 10% d'heures et de postes en moins, au lieu de 40%. Cela traduit-il une inquiétude ?

Manif parisienne le mardi à 14h30 bastille.
ET
Manif nationale le jeudi, rdv à république à14h pour paris, à laquelle appelle la fidel ( ce n'est pas le cas du mardi).
Mal sehen!