Le "Pascal-Paoli" pris d'assaut

Message par logan » 30 Sep 2005, 16:35

(Caupo @ vendredi 30 septembre 2005 à 17:00 a écrit : Des explosions électorales (si on peut les appeler ainsi, mais j'y tiens un peu) et des luttes qui dépassent le train train courant. De "mouvement" que dalle. Il faut faire plus d'attention à ce qu'on écrit. Ici dans le forum on peut se permettre des approximations (on est lu par peu des gens et les dégats sont minimes) mais un tract, c'est autrement plus sérieux; cela risque de désorienter des milliers des gens.

Je suis bien d'accord avec toi Caupo.

Par contre cela n'enterre-t-il pas ton pronostic d'une remontée des luttes suite à la victoire du non au réferendum européen? (je suis vicieux je sais :hinhin: )
logan
 
Message(s) : 440
Inscription : 23 Fév 2004, 13:47

Message par pelon » 30 Sep 2005, 17:53

Communiqué de LO :

a écrit :
28/09/2005 - Après l'intervention militaire à bord du Pascal Paoli

    Lutte ouvrière est pleinement solidaire des travailleurs de la SNCM qui se battent avec tous les moyens à leur disposition contre la décision du gouvernement de livrer au privé une entreprise de service public, en annonçant la suppression de plusieurs centaines d’emplois. En faisant donner les CRS et des commandos militaires héliportés contre les travailleurs qui luttent pour se défendre, le gouvernement se comporte en exécuteur des basses œuvres du grand patronat qu’il est.
    Dans le cas de la SNCM, les conditions dans lesquelles l’entreprise serait vendue pour un dixième de sa valeur à un fonds de pension, c’est-à-dire à une société financière dont la spéculation est la raison sociale, tiennent de l’escroquerie.
    Mais ce qui arrive aux travailleurs de la SNCM est significatif de l’attitude générale du gouvernement et du patronat qui privatisent à tout va et suppriment des emplois utiles alors que le chômage est déjà catastrophique.
    Mais que le gouvernement se méfie : les réactions ponctuelles dans des secteurs touchés finiront par confluer dans une explosion générale du monde du travail qui ne peut pas accepter d’être poussé vers le chômage par le patronat et par le gouvernement, exclusivement préoccupé à servir les riches.
pelon
 
Message(s) : 33
Inscription : 30 Août 2002, 10:35

Message par pedro » 30 Sep 2005, 20:18

D'après les dernières informations,la situation économique en Corse commence à se dégrader, du fait de grèves.
Un reportage montrait l' irruption de militants du stc à la chambre de commerce et d'industries, l'investissement de cette chambre et l'interruption, sèche de l'interview du président de celle-ci, par des travailleurs remontés comme des pendules.
Certes, c'est à une échelle réduite, mais on voit combien la classe ouvrière, quand elle prend son sort en main et se bagarre, est une force.
pedro
 
Message(s) : 0
Inscription : 17 Juin 2003, 15:52

Message par Puig Antich » 30 Sep 2005, 20:24

Tu m'étonnes. Un demi million d'euros de perte par jour rien que pour le port de Marseille.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Puig Antich » 01 Oct 2005, 00:08

Les quatre sont libérés. STC et CGT sont prêts à retourner à la table des négociations.

Des commentaires Caupo ? :D
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Puig Antich » 01 Oct 2005, 12:11

Bon commentaire.
:wavey:
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par Puig Antich » 01 Oct 2005, 15:18

a écrit :Villepin, inquiet des tensions en Corse, appelle à "la responsabilité"

Photo
agrandir la photo

MONTRY (AFP) - Dominique de Villepin s'est déclaré vendredi "inquiet" du regain de tension en Corse et a lancé un appel à "la responsabilité" sur le dossier de la SNCM, en prévenant qu'il n'y avait pas d'alternative au montage financier prévu par l'Etat.
"Je suis inquiet pour la situation qui est aujourd'hui celle de la Corse et qui est faite aux Corses. On ne peut pas impunément multiplier des grèves, multiplier des blocages sans que cela ait des conséquences sur nos concitoyens qui habitent l'île", a déclaré le Premier ministre lors d'un déplacement à Montry (Seine-et-Marne).
Dénonçant l'attentat qui a visé jeudi soir la préfecture de Corse à Ajaccio, il a fait part de sa "volonté de faire respecter l'ordre public sur l'ensemble de notre territoire et donc naturellement en Corse".

"C'est un acte inqualifiable inacceptable. Chacun doit mesurer sa responsabilité dans une situation de tension comme celle que nous connaissons aujourd'hui (...) Personne ne peut banaliser de tels actes: le détournement d'un bateau, tirer à la lance-roquette sur une préfecture. C'est inacceptable et cela doit être dit", a-t-il martelé.

M. de Villepin a appelé chacun à "garder le sens des responsabilités". "J'ai demandé au ministre de l'Intérieur (Nicolas Sarkozy) de faire en sorte que ceux qui sont responsables de ce tir puissent être rapidement retrouvés, interpellés et livrés à la justice", a-t-il dit.

Alors que les réactions syndicales au nouveau montage financier pour la Société nationale Corse Méditerranée présenté jeudi à Matignon ont été très négatives, le chef du gouvernement a mis en garde contre toute surenchère.

En raison des "contraintes juridiques" imposées par Bruxelles, a-t-il mis en garde, le gouvernement ne peut pas "aller plus loin".

Une part de 25% pour l'Etat, "ce n'est pas une chose acquise". "Nous offrons à cette entreprise une solution qui permet de préserver l'emploi, son avenir (...) Il y a des chances dans la vie qu'il faut savoir ne pas laisser passer", a-t-il expliqué à propos du plan de reprise de l'entreprise.

Rappelant que le ministre de l'Economie Thierry Breton était à Bruxelles vendredi pour défendre le dossier, M. de Villepin a affirmé que lui-même "ferait en sorte (...) que la Commission européenne ait tous les éléments pour comprendre à quel point nous souhaitons maintenir cette participation minoritaire dans la SNCM (...) Je me battrai pour ça".

"Il faut que chacun comprenne à Marseille, à Paris, à Bruxelles les contraintes qui pèsent sur nous. L'Etat prend ses responsabilités. Je demande aux salariés, aux syndicats, aux élus de mesurer la part de responsabilité qui est la leur et de faire leur part du chemin (...) dans un délai qui est court parce que cette société est aujourd'hui au bord du dépôt de bilan", a-t-il martelé.

"Je veux sauver la SNCM, je suis en permanence disponible, prêt à expliquer, et mes ministres sont sur le terrain pour que les choses avancent", a-t-il poursuivi.

Pour le Premier ministre, "il n'y a pas de problème qui n'ait sa solution, à condition d'être tous de bonne volonté". "L'Etat, de ce point de vue, a donné des gages", a-t-il insisté.

Le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé, interrogé sur I-TELE, en a lui aussi appelé vendredi à la "responsabilité" en ajoutant que le gouvernement ferait montre de "fermeté avant tout" lorsqu'il y va de l'ordre public.

Sur la SNCM et sur la violence, le gouvernement a une double "détermination", "d'un côté, le dialogue et la recherche de solutions pour pérenniser la SNCM" et "dans le cas de l'ordre public, la fermeté avant tout", a-t-il déclaré.


Le droit de grève mit au même niveau que le tir de roquette, c'est clair, c'est la guerre.

Pour reprendre les propos de Villepin, on ne peut pas négocier, discuter, avec ce gouvernement impunément....
- pas un licenciement, pas un % au privé
- grève générale illimitée de tous les salariés portuaires


(la grève s'est étendue ce matin aux dockers, contre le blocage policier du port)
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par amanda » 01 Oct 2005, 16:19

a écrit :La police libère l'accès aux terminaux de Fos-sur-Mer et Lavera

agrandir la photo

MARSEILLE, Bouches-du-Rhône (Reuters) - Les forces de l'ordre sont intervenues samedi matin pour dégager les accès aux terminaux pétroliers de Fos-sur-Mer et de Lavera, au cinquième jour de la grève des agents CGT du port autonome de Marseille, a annoncé la préfecture des Bouches-du-Rhône.

Les forces de l'ordre sont intervenues, entre 6h30 et 7h15. "L'opération s'est faite (...) sans aucun incident. Les forces de l'ordre sont intervenues pour libérer les accès et permettre une reprise normale des activités des ports pétroliers et chimiquiers", a précisé à Reuters un porte-parole de la préfecture.

Le préfet a fait exécuter une ordonnance d'évacuation rendue jeudi par le tribunal administratif de Marseille sur une requête de la direction du Port autonome de Marseille (Pam).

La direction du Pam a invoqué la "mise en sécurité" des terminaux pétroliers pour justifier l'intervention policière conduite au petit matin.

"La décision d'intervenir a été prise par les autorités à la suite du refus des personnels grévistes d'assurer la mise en sécurité de ces terminaux", a-t-elle précisé dans un communiqué.

La préfecture a indiqué que les portes d'accès étaient désormais sous la surveillance de la police.

"Les accès sont actuellement sous contrôle et du personnel d'encadrement du port autonome s'attèle, avec des agents non grévistes, à mettre en sécurité les installations et à rétablir une activité normale", a confirmé la direction du port.

"L'Etat a envoyé un nombre considérable de policiers pour déloger un piquet de grève de quelques camarades. C'est l'insurrection à l'envers", a affirmé à Reuters le délégué général CGT du port de Marseille Raymond Maldacena.

Les agents CGT du port autonome de Marseille ont confirmé la reconduite pour samedi et dimanche de la grève qui paralyse depuis quatre jours le trafic maritime du Pam.

Les dockers CGT du Pam, très majoritaires, ont arrêté le travail samedi matin sur les bassins de Marseille, de Fos et de Lavera, pour dénoncer l'intervention de la police. Ils disent qu'ils ne reprendront pas le travail tant que les forces de l'ordre resteront présentes sur les lieux.

"C'est toutes les professions portuaires qui se mettent aujourd'hui en grève. Les dockers le sont maintenant à Marseille, Fos et Lavera. Plus aucun bateau ne sera traité sur le port", a confirmé Raymond Maldacena.

Les grévistes dénoncent une "privatisation latente" du port de Marseille et posent comme préalable à toute discussion l'abandon de la procédure de licenciement lancée contre trois militants CGT après les incidents sur le port dans la nuit de lundi à mardi.

Au total, une quarantaine de bateaux étaient vendredi immobilisés à quai et une vingtaine d'autres attendaient dans la rade.




Ils trainent pas, là, pour "faire des requêtes" auprés du tribunal, balancer les ordonances et les faire appliquer par le bras armé de l'état bourgeois,ça traine pas non plus pour les procédures de licenciements.
A Marseille sur le port de la Joliette même les commerçants ont, hier, laissé leur rideaux fermés par solidarités avec les travailleurs de la SNCM et du PAM
"soutenir la SNCM est plus important que soutenir L'OM" a dit l'un d'entre eux, pourtant connu dans le coin pour être l'un des plus fervents responsables de club de supporters. Joli non ?
Alors je me dis que peut être on sera encore plus nombreux le 4, parceque aprés Lustucru, Néstlé, Carrefour & Kiabi (qui balance des licenciements a tout va contre les délégués syndicaux), les saisonniers agricoles de la Crau, Fabio Lucci, le Pam, la SNCM et aussi ST Microelecronics (600 suppressions de poste à Rousset 13) et puis aussi les chômeurs et les expulsé et les sans papier ...
P'têtre que tous nous allons finir par comprendre qu'on est tous opposé a une classe bourgeoise qui n'a rien à envier au patrons paternalistes des romans de Zola.
amanda
 
Message(s) : 0
Inscription : 28 Mai 2003, 07:24

PrécédentSuivant

Retour vers Dans le monde du travail

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)