Guadeloupe-Martinique

[jedi69]

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?

le copain avait le rôle de Thibault à la CGT Guadeloupe...

Dieu nous en préserve... :roll:

:hinhin:

:sygus:

le socialisme scientifique nous en préserve :wub:

Oui bon, Thibault n'est pas égal à Jean marie Nomertin, ils ont pas le même bagage politique, donc fondamentalement, ils ne défendent pas les mêmes intérêts ... sinon, il y a longtemps que Thibault aurait appelé à la grève reconductible, marchante, générale, illimitée ... et il y a longtemps que le Médef aurait signé ... en fin, je suis pessimiste, si quelqu'un de LUTTE OUVRIÈRE se retrouve à la tête du syndicat de la CGT actuel, ça voudrait en dire long sur nos effectifs, nos capacité, notre implantation, notre influence dans la classe ouvrière.

En Guadeloupe, la CGT n'a pas la même influence, l'UGTG lui passe devant au niveau influence. C'est vraie qu'Elie DOMOTA est beaucoup plus représentatif du LKP, de la lutte en Guadeloupe que notre camarade, Jean-Marie Nomertin. En gardant toute proportion, La CGT de là bas, c'est un peu comme le FO d'ici, mais avec à sa tête un communiste révolutionnaire :whistling_notes: ... ça aurait quand même du poids une telle configuration ici, LUTTE OUVRIERE à la tête de FO.

Je pensais à un truc, j'avais lu ça je sais plus où sur le forum, ou j'en avais discuté. C'est par rapport à FO qui était soit disant noyauté par le PT ... bon, c'est surestimé l'influence du PT. En fin, voilà, pareil pour la CGT Martinique, je pense pas que tous les militants CGT Guadeloupe sont des communistes révolutionnaires. Et si demain LUTTE OUVRIÈRE prenait la tête d'un syndicat, FO par exemple, je pense pas que tous les travailleurs deviendraient d'un coup des communistes révolutionnaires dans l'âme. Le processus est long ... Trotsky lui même est devenu Bolchéviks en 1917, bon, il avait déjà un énorme et puissant bagage communiste révolutionnaire depuis plus de 20 ans, ne serait ce que par son rôle dans la révolution de 1905.

Oui, Thibault et Jean-Marie Nomertin ont des intérêts diamétralement opposés. La CGT Guadeloupe n'a pas la même influence locale que la CGT métropole.

A+

[jedi69]

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?

,

évite les grandes envolées lyriques de ce genre : ça fait vraiment boutiquier !

;)

Donc, je voulais seulement dire que les rodomontades et auto-félicitations sont un peu déplacées face à un mouvement d'une telle envergure, dont CO, quels que soient ses mérites n'est tout de même pas le seul acteur.

Mais, rassure-toi, moi aussi je suis enthousiasmé et encouragé par cette magnifique lutte et cette victoire !

Bon, bah, tu prends le dico et tu mets tous les synonymes ... apparemment t'aimes bien les discussions de vocabulaire ...

Où j'ai dis que COMBAT OUVRIER est la seul acteur ? :halalala:

Après tu veux que je prenne tes remarques au sérieux ? :33:

Au regard de nos discussions passées, tes remarques, moi par contre je les trouves déplacées ... même si t'avais fait un simple copié/collé, j'aurais réagis autrement, tu n'es pas COM71, tu n'as pas ses conceptions et surtout, je te vois plus les critiquer que les défendre.

Et je le répète, je fière, je suis content de ce qu'on fait Jean Marie Nomertin et les autres camarades de Combat Ouvrier aux Antilles, leur action n'a pas été marginale, genre les groupuscules gauchistes de mai 68 ... même LUTTE OUVRIÈRE, n'en est plus là ... pour ce que je connais depuis 1995 contre le Plan Juppé ... 2002 - 2003 ... les 35h à la sauce Aubry, les retraites à Raffarin, les Intermittents, Lutte Ouvrière n'est pas un groupuscule trotskyste ... bon, c'est pas pour autant qu'on est un Parti communiste révolutionnaire, une 4ème Internationale Communiste révolutionnaire. Comme si tout à coup j'avais oublié les milliards de prolétaires sur la planète. :sleep:

A+

[com_71]

Tension, affrontements et situation confuse à Fort-de-France

Beaucoup d'énervement depuis ce matin sur Fort-de-France.
Les partisans du collectif et les membres d'un convoi de socio-professionnels décidés à faire pression pour que l'activité économique reprenne se retrouvent face à face.

 
Le ton monte aujourd'hui à Fort-de-France. Depuis ce matin, différents incidents ont éclaté entre les partisans du collectif et les membres d'une délégation de socio-professionnels organisés en convoi.
Objectif premier de ce convoi, qui regroupe des salariés et des patrons de différents secteurs d'activité (dont l'agriculture), demander au préfet d'imposer la réouverture des zones d'activité, bloquées depuis le 5 février et la fin de la grève.
Pas décidés à laisser ce convoi accéder à la préfecture, le collectif a commencé par ériger des barrages aux principales entrées de la capitale.
Face à la tension, toutes les négociations ont été suspendues à la préfecture. Le collectif refuse en effet de discuter, considérant que le convoi est une provocation.
Un sérieux accrochage a eu lieu sur la rocade au niveau du radar de Trénelle et après 15 heures, des échauffourées ont éclaté entre les Terres Sainville et Trénelle-Citron. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz-lacrymogènes.
Quittant la préfecture, Michel Monrose a estimé qu'il s'agit "d'évènements graves" qui tombent particulièrement mal parce que "le collectif était prêt à lever les blocages". Selon lui, il s'agit d'une provocation des chefs d'entreprises et des planteurs.

Juvénal Rémir "scandalisé"

"Il y a deux poids deux mesures dans ce pays" tonne Juvénal Rémir, président du Codema-Modef. "Les chefs d'entreprises et les salariés qui veulent travailler n'ont pas le droit de manifester ! C'est déplorable pour la démocratie car je tiens à préciser qu'il ne s'agissait absolument pas d'une provocation. Je suis très touché et attristé. Plusieurs personnes qui voulaient manifester pacifiquement ont été molestées. Il ne fallait pas en arriver aux mains ! S'ils (les membres du collectif du 5 février, ndlr) veulent tuer le pays, nous allons mettre la main sous la porte. Il est déplorable aussi que les forces de l'ordre aient tant tardé à intervenir pour assurer la sécurité des chefs d'entreprises."

[com_71]

Le patronat martiniquais après avoir essayé, mercredi 4 février, de forcer les barrages de la zone industrielle de Ducos, ont décidé le 6 février d’investir la capitale pour exiger la fin de la grève.
Mal leur en a pris des manifestants déterminés ont érigés des barricades aux portes de Fort-de-France, obligeant ces patrons arrogants et provocateurs à changer de route.
En début d’après-midi les forces de l’ordre ont tenté de charger les barrages provoquant la colère populaire. Ces incidents ont dégénéré et on a assisté à de nombreuses confrontations dans différents quartiers de la ville.
Les gardes mobiles vont jusqu’à lancer des gaz lacrymogènes en direction de la foule rassemblée à la Maison des Syndicats

Le "Collectif du 5 février" appelle l’ensemble des travailleurs à une importante manifestation ce samedi 7 mars à 8h à la Maison des Syndicats.

Plusieurs dizaines de milliers de travailleurs manifestent chaque jour dans les rues de Fort-France à l’appel du « Collectif du 5 février » exigeant des conditions de vie meilleures.
La grève générale paralyse totalement l’activité économique de la Martinique.
La colère gronde aujourd’hui pour faire aboutir les revendications.

[com_71]

Le 06/03/2009 à 22:32
FORT-DE-FRANCE, 6 mars 2009 (AFP)

Des incidents ont éclaté vendredi à Fort-de-France autour du siège du collectif menant la grève générale en Martinique, les gendarmes tirant des grenades lacrymogènes, et le maire de la ville a été victime d'un malaise, a constaté une journaliste de l'AFP.

De premiers incidents avaient éclaté dans l'après-midi sur la rocade de la ville, en marge d'une opération escargot menée par des chefs d'entreprise et agriculteurs contre le blocage de l'île depuis plus d'un mois du fait du mouvement de grève. Les gendarmes mobiles avaient déjà tiré des salves de lacrymogènes.

Des accrochages sporadiques se sont ensuite déplacés vers le centre ville et une journaliste de l'AFP a constaté des heurts, jets de bouteilles contre tirs de lacrymogènes, tout autour de la Maison des syndicats à partir de 17H30 (22H30 à Paris).

Le député-maire de Fort-de-France, Serge Letchimy (Parti progressiste martiniquais, PPM, app-PS), sur le terrain depuis le début de l'après-midi pour tenter d'apaiser les tensions, a été pris en charge par les pompiers à l'intérieur de la Maison des syndicats "pour un malaise après avoir trop respiré de gaz lacrymogènes", a-t-on appris auprès des secours.

"Ca va, il a trop respiré de lacrymogènes, il se repose", a déclaré à l'AFP l'un de ses adjoints Luce Carnot, rappelant aussi l'état de "fatigue" de l'élu, présent sur tous les fronts depuis le début du mouvement social.

"C'est un représentant de la Nation ! Pourquoi les forces de l'ordre tirent-elles sur un député-maire ? Est-ce qu'elles feraient la même chose à Paris?", a demandé M. Carnot.

Des affrontements se déroulaient dans le même temps en plein centre ville notamment aux abord immédiats de la Maison des syndicats, quartier général du "Collectif du 5 février". L'avenue qui borde la Maison était entrecoupée de feux de détritus et de cartons.

Peu avant 18H00 locales (23H00 à Paris), alors que des manifestants lançaient pierres et bouteilles de verre contre les forces de l'ordre dans une rue proche, ces dernières répliquaient par des tirs répétés de gaz lacrymogène.

La foule a alors reflué à l'intérieur de la Maison des syndicats, tout en reprenant en coeur l'un des chant du mouvement "la Martinique n'est pas à vous, la Martinique est à nous".

Les premières tensions étaient apparues en raison de l'opération escargot organisée par les patrons dans la matinée, qui avaient emprunté la rocade qui contourne la ville, ce qui a été considéré par le Collectif et les manifestants comme une provocation.

Les incidents entre la population et les forces de l'ordre se sont déroulées dans le quartier populaire de Trénelle, fief historique d'Aimé Césaire où est implanté le siège du Parti progressiste martiniquais et où se trouve la place du 22 mai, date de l'abolition de l'esclavage.

"Le passage des békés plus le passage des gendarmes mobiles, c'est trop pour le quartier", a déclaré à l'AFP Raphaël Séminor, conseiller général du canton, interrogé sur les incidents.

[com_71]

La direction du Novotel -adhérente au Medef - de Gosier (près de PaP) a signé le 6 3 2009 l'accord J Bino sur une augmentation de 200€. Les employés dansaient dans le hall de l'hôtel. :roll: :roll:

[artza]

A 14h., place de la République à Paris, rassemblement et manifestation en soutien aux travailleurs des Antilles, à l'initiative d'assoc. antillaises de France.

LO appelle toutes et tous à cette manifestation.

[Ottokar]

Et je le répète, je fière, je suis content de ce qu'on fait Jean Marie Nomertin et les autres camarades de Combat Ouvrier aux Antilles, leur action n'a pas été marginale, genre les groupuscules gauchistes de mai 68

Oui moi aussi je suis fier de mes camarades, et ce n'est pas un cas isolé. J'ai vu des camarades de LO mener des grèves importantes à d'autres périodes, comme à la SNCF en 86-87 avec un camarade aujourd'hui décédé, à la SNECMA en 95, ou à PSA Aulnay l'an passé. Et on a entendu Jean Pierre Mercier, un des secrétaires de la CGT d'une des plus importantes usines de la région parisienne, à la radio récemment et au meeting parisien encore hier soir.

LO n'a plus la petite taille qui la rendait confidentielle en 68, c'est vrai, et a des militants d'une toute autre qualité que les principaux groupes d'extrême gauche et j'en suis fier moi aussi. Même si heureusement, il y a aussi de bons militants d'un calibre parfois équivalent au POI et au NPA (infiniment moins, de mon expérience, mais ne nous engageons pas sur ce terrain, c'est une discussion stérile sur nos tailles comparées, entre nains qui veulent jouer au basket avec des mecs de la NBA)

Pour autant, il ne faut pas s'exagérer les choses. On discutera avec nos copains des Antilles à la fête. Mais vu de loin, j'ai l'impression que si leurs positions syndicales viennent de leur travail, elles viennent également, comme ici, de l'affaiblissement des autres appareils (PC notamment, qui s'est replié sur le travail politique, politicien plutôt, dans les instances régionales ou les municipalités), autant que du renforcement de l'extrême-gauche (même si elle s'est renforcée).

Sur le plan politique, en Guadeloupe, on l'a tous vu, c'est Domota, un nationaliste (radical et leader d'un syndicat très ouvrier) qui a été le dirigeant incontesté du mouvement, pas Nomertin ni Max Céleste.

"Ni rire ni pleurer, comprendre", c'est ça aussi, c'est comprendre les qualités de LO (moi, je lui en trouve pas mal :D ), mais ses limites aussi.

Allez tous à la manif cet après-midi et vive les 200 euros de Com !!!

[Ottokar]

Dépêche AFP, un appel à la manif reproduit sur le site du Figaro

Antilles:LO appelle à manifester à Paris
AFP
06/03/2009 | Mise à jour : 17:56 |
Lutte ouvrière (LO) a appelé vendredi à "participer le plus massivement possible" à la manifestation organisée par le collectif Continuité-LKP demain à Paris, "en solidarité avec les travailleurs des Antilles et de La Réunion".

"Le gouvernement et les médias voudraient faire croire qu'aux Antilles tout est réglé, mais la réalité est toute autre", déclarent les porte-parole de LO, Arlette Laguiller et Nathalie Arthaud, dans un communiqué.

"En Guadeloupe, même si le mouvement de grève est suspendu, les travailleurs continuent la lutte pour concrétiser les reculs du gouvernement. En Martinique, grèves et manifestations continuent. A la Réunion, le succès de la journée du 5 mars entraîne un développement de la mobilisation et le (collectif) Cospar appelle à une nouvelle journée de grève générale le 10 mars", assurent-elles.

"La lutte des travailleurs antillais, réunionnais nous concerne tous", ajoutent Mmes Laguiller et Arthaud qui donnent "rendez-vous" samedi à 14h00 place de la République à Paris.

[com_71]

Ils ne traînent pas trop. Au Journal Officiel aujourd'hui : Avis relatif à l’extension d’un accord interprofessionnel de la région Guadeloupe

CONVENTIONS COLLECTIVES
MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,
DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un accord interprofessionnel
de la région Guadeloupe

NOR : MTST0905539V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord interprofessionnel ci-après indiqué.

Le texte de cet accord interprofessionnel pourra être consulté dans la direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.

Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.

Texte dont l’extension est envisagée :
Accord interprofessionnel de la région Guadeloupe du 26 février 2009 (une annexe).
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville.

Objet : Salaires.
Champ d’application de l’accord : « Les dispositions ci-dessus s’appliquent sur l’ensemble du territoire de la région Guadeloupe pour toutes les entreprises et établissements du secteur privé employant des salariés sous contrat de droit privé. »

Signataires :
UMPEG ;
UCEG ;
CRTG ;
OPGSS ;
UNAPL ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CFTC, à la CGT et à la CCT-FO ; CTU ; UGTG ; UNSA.