Le mouvement lycéen va mourir ?

Message par DocStarrduck » 02 Avr 2005, 17:54

a écrit :Lycéens et enseignants manifestent à Paris 
02/04/2005 - 16h30
 
 
PARIS (Reuters) - Plusieurs milliers de lycéens, d'enseignants et de parents d'élèves ont commencé à manifester samedi à Paris pour demander l'abrogation de la loi Fillon et des moyens supplémentaires pour l'éducation.

Les principaux responsables du syndicat enseignant FSU, de la FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves), de la CFDT et des syndicats lycéens UNL et FIDL menaient le cortège derrière une banderole déclarant : "non à la casse du service public de l'éducation nationale".

Des centaines de policiers ont été déployés sur le parcours du défilé, sur les grands boulevards, afin d'empêcher des incidents comme ceux qui étaient survenus en marge d'une précédente manifestation le 8 mars.

Coralie Caron, secrétaire général de la FIDL (Fédération indépendante, démocratique et lycéenne) a déclaré à Reuters que les actions dans les lycées se poursuivraient la semaine prochaine sous diverses formes dans toute la France.

"Le vote de la loi (Fillon) n'a fait qu'inciter les lycéens à se mobiliser davantage", a-t-elle dit.

D'autres manifestations étaient prévues dans une dizaine de grandes villes, notamment Lille Ajaccio, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lyon, Marseille, Nancy, Paris, Rennes et Toulouse.

Vendredi, les rectorats de Paris, Aix-en Provence, Toulouse et plusieurs dizaines de lycées ont été occupés. Le ministère de l'Education estime que ce mouvement ne concerne qu'une fraction ultra-minoritaire des lycéens et ne souhaite pas ouvrir de dialogue.


DocStarrduck
 
Message(s) : 0
Inscription : 09 Mai 2003, 11:22

Message par DocStarrduck » 02 Avr 2005, 18:04

a écrit :Lycéens et enseignants manifestent dans toute la France

PARIS (Reuters) - Plusieurs dizaines de milliers de lycéens, d'enseignants et de parents d'élèves ont manifesté samedi à Paris et dans une dizaine de grandes villes pour demander l'abrogation de la loi Fillon et des moyens supplémentaires pour l'éducation.

Les manifestants étaient 60.000 selon le syndicat enseignant FSU, 20.000 selon des chiffres cumulés des préfectures. La principale manifestation a rassemblé 20.000 personnes à Paris selon les organisateurs, deux fois moins selon la préfecture.

A Paris, aux cris de "l'éducation n'est pas une marchandise, l'école n'est pas une entreprise", les principaux responsables des syndicats d'enseignants FSU, SNUIPP, UNSA, CFDT, menaient le cortège avec les dirigeants des syndicats lycéens FIDL et UNL, derrière une banderole déclarant : "non à la casse du service public de l'éducation nationale".

Des centaines de policiers avaient été déployés sur le parcours du défilé, sur les grands boulevards, afin d'empêcher des incidents comme ceux qui étaient survenus en marge d'une précédente manifestation le 8 mars.

Les principaux autres cortèges ont défilé à Lyon, Marseille, Toulouse, tandis que des foules moins importantes se rassemblaient à Nancy, Rennes, Ajaccio et Lille notamment.

A Marseille, ils étaient 8.000 à 10.000 selon les organisateurs, 2.000 selon la police. A Toulouse, 10.000 personnes selon les organisateurs, 7.000 selon la police ont défilé depuis le Capitole derrière une banderole proclamant "non à la casse du service public d'éducation".

A Lille en revanche, ils n'étaient qu'environ 150 dont un tiers de lycéens. Lille est l'académie la plus touchée par les réductions d'effectifs dans l'Education (940 postes d'enseignants et de conseillers pédagogiques supprimés à la rentrée prochaine). Deux lycées lillois, Montebello et Pasteur, restaient occupés samedi.

LE "NON" A LA CONSTITUTION S'INVITE

Le ministère de l'Education n'a pas souhaité commenter cette nouvelle journée d'action. Le cabinet du ministre Fillon a indiqué à Reuters qu'il s'en tenait à la position de fermeté affiché depuis le vote de la loi Fillon à l'Assemblée nationale.

Adopté définitivement le 24 mars, le texte instaure un "socle commun de connaissances et de compétences" que les élèves devront maîtriser à l'issue de leur scolarité et il réforme la formation des enseignants ainsi que les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM).

Après une première mobilisation des lycéens, un volet réformant le baccalauréat a été retiré du texte.

Les manifestations de samedi ont été marquées par l'irruption d'un mot d'ordre plus général de "défense du service public de l'éducation" dépassant la stricte revendication de l'abrogation de la loi Fillon.

"Nous voulons une autre politique de l'éducation, avec la rétablissement des moyens qui ont été supprimés", a dit Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.

Le Parti communiste, le Mouvement des jeunesses socialistes et les partis trotskistes Ligue communiste révolutionnaire et Lutte ouvrière ont aussi fait leur apparition dans les cortèges, avec des slogans rapprochant la lutte des lycéens au "non" à la Constitution européenne au référendum du 29 mai prochain.

Coralie Caron, secrétaire général de la FIDL (Fédération indépendante, démocratique et lycéenne) a déclaré à Reuters que les actions dans les lycées se poursuivraient la semaine prochaine sous diverses formes dans toute la France.

"Le vote de la loi (Fillon) n'a fait qu'inciter les lycéens à se mobiliser davantage", a-t-elle dit.

Vendredi, les rectorats de Paris, Aix-en Provence, Toulouse et plusieurs dizaines de lycées ont été occupés. Coralie Caraon a assuré que le mouvement d'occupation, qui commence à être critiqué par les dirigeants d'établissements et des organisations de parents d'élèves, allait se poursuivre.


http://grevistes33.skyblog.com/
DocStarrduck
 
Message(s) : 0
Inscription : 09 Mai 2003, 11:22

Message par mael.monnier » 06 Avr 2005, 07:02

Sur Hacktivist News Service (www.hns-info.net), un communiqué de la Coordination Nationale des Lycéens du 3 avril :
[quote=" "]
[b]Lycéens, étudiants, enseignants, chercheurs : tous ensemble pour faire reculer le gouvernement ![/b]

A l'issue de la manifestation parisienne du 2 avril 2005 contre la loi Fillon, une assemblée générale a réuni à Jussieu lycéens, étudiants, personnels de l'Education Nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

La forte mobilisation relevée lors de cette journée, mais aussi l'entrée dans la lutte de nouveaux établissements, notamment en banlieue parisienne, est la réponse du mouvement lycéen à ceux qui prétendent qu'il s'essouffle. Depuis plusieurs semaines, une centaine de lycées en France ont entamé des opérations de blocage et d'occupation. Ces actions interviennent dans le cadre d'un mouvement plus général dans l'Education nationale qui dure maintenant depuis deux mois. Le ministre de l'Education nationale, M. Fillon, a fait voter une loi qui dégrade l'accès à l'éducation pour les élèves des milieux populaires. Le « socle commun de connaissances » introduit par la loi est une sorte de SMIC culturel.

Le plan Fillon n'est qu'un élément parmi d'autres du processus de destruction du service public de l'éducation, auquel participent entre autres la décentralisation des personnels et la mise en place forcée du salaire au mérite.

Cette politique de dégradation des services publics est aussi à l'œuvre à l'Université avec l'introduction du système LMD l'an dernier. Une mobilisation est en cours chez les étudiants d'anthropologie et d'informatique qui occupent un amphithéâtre de Paris VIII depuis lundi 28 mars pour le maintien de leur filière.

A travers la loi Fillon sur la recherche, ce sont à la fois les étudiants et les jeunes chercheurs qui sont attaqués : les étudiants, parce que cette loi programme la fin de la valeur nationale des diplômes et la dégradation des conditions d'enseignement ; les jeunes chercheurs parce que cette loi institutionnalise la précarité qui les touche déjà et ne leur offre aucun avenir.

Les participants à l'assemblée générale se sont engagés à se mobiliser de concert et à mener des actions communes dans les jours et les semaines à venir.

Nous appelons en particulier les syndicats de l'enseignement secondaire et supérieur à soutenir concrètement les mobilisations en cours dans les lycées et à aider les lycéens en lutte. Il s'agit dès à présent d'appeler les enseignants à participer aux actions de blocage et à se mettre en grève pour obtenir, dans les plus brefs délais, le retrait de la loi Fillon.

Pour le gouvernement ni notre éducation, ni la recherche ne constituent des priorités. Elèves, étudiants, chercheurs, enseignants, nous subissons ensemble les attaques d'un gouvernement qui reste sourd à nos revendications. C'est tous ensemble que nous nous unissons pour le faire reculer !

Assemblée générale lycéens, étudiants, enseignants, chercheurs - 2 avril 2005
Coordination Nationale des Lycéens - 3 avril 2005[/quote]
mael.monnier
 
Message(s) : 0
Inscription : 12 Nov 2003, 16:16

Message par mael.monnier » 06 Avr 2005, 07:18

[quote=" (AFP @ 5 avril 2005"]

Appel à une journée de "blocage général" des lycées pour jeudi

La Coordination nationale des lycéens a appelé à une journée nationale de "blocage général" des lycées jeudi, à poursuivre éventuellement vendredi avec l'organisation de manifestations, a annoncé mardi à l'AFP un de ses porte-parole, Samuel Morville.

Créée il y a deux mois, au début du mouvement lycéen, indépendante des deux syndicats lycéens UNL et Fidl, plus informelle et plus radicale aussi, la Coordination est à l'origine des occupations et blocages de lycées qui ont démarré il y a une quinzaine de jours et se poursuivent encore.

"Nous restons mobilisés, mais nous sommes bien conscients que, la loi Fillon ayant été votée, le mouvement lycéen ne peut s'éterniser et risque de s'éteindre si nous n'avons pas le soutien des enseignants pour poursuivre l'action", a affirmé Samuel Morville.

Ainsi, la Coordination s'est adressée aux syndicats enseignants leur demandant d'organiser une réunion et de lancer un appel commun à une action nationale. "Il faut que cette action rassemble tout le monde et que les deux syndicats lycéens constitués y participent", a ajouté Samuel Morville, évoquant l'UNL et la Fidl qui, mardi, ne s'étaient pas associées formellement à l'appel de la coordination pour jeudi.[/quote]
(Source : [url=http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20050405&key2=050405134839.2cufjeyh.xml]http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/...39.2cufjeyh.xml[/url])

Sur le site du SNES, un communiqué du 4 avril appelle les enseignants à rejoindre les lycéens :
[quote=" "]

Le mans congrès du snes du 4 au 8 avril 2005

Après les manifestations du 2 avril ou les personnels, les parents, les lycéens ont exprimé ensemble un refus de la loi d’orientation pour l’école, les lycéens ont choisi de poursuivre leur mouvement et appellent jeudi 7 avril à une journée « lycées morts ».

Dans la plupart des lycées mobilisés ces dernières semaines, les enseignants ont exprimé leurs convergences avec les lycéens. Le Snes déposait jeudi 31 mars un préavis de grève pour leur permettre s’ils le décidaient localement de s’associer aux initiatives prises avec ou par les élèves.

Aujourd’hui le congrès du Snes appelle tous les personnels à rejoindre les lycéens dans l’action le 7 partout où les conditions le permettent y compris en décidant la grève. Il appelle ailleurs et notamment en collège les personnels à s’exprimer publiquement sur la loi les conditions de la rentrée, leurs demandes pour l’école, et à adresser des motions de soutien aux lycéens voisins mobilisés.

Au delà de cette journée le Snes proposera à l’issue de son congrès le 8 avril un plan d’action pour poursuivre dans l’unité la plus large l’action pour l’abandon de la loi Fillon et une autre politique éducative.
[/quote] (Source : [url=http://www.snes.edu/snesactu/article.php3?id_article=1396]http://www.snes.edu/snesactu/article.php3?id_article=1396[/url])
mael.monnier
 
Message(s) : 0
Inscription : 12 Nov 2003, 16:16

Message par Valiere » 07 Avr 2005, 12:36

Le SNES répond à la mobilisation des lycéens...Il faut qu'il soit plus offensif en prenant des décisions d'action : grève et manifestation nationale.
Valiere
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Mars 2004, 22:35

Message par azadi » 07 Avr 2005, 17:37

Aaaahh si seulement les lycéens avaient des banderoles "FNSEA" :D :D :D !!!!!!! :

jeudi 7 avril 2005, 15h55
La manifestation des lycéens dégénère à Lille

agrandir la photo


LILLE (AFP) - "Deuxième sommation: dispersez-vous ou il sera fait usage de la force". A Lille, les lycéens n'ont pas obtempéré jeudi ce qui a donné lieu à des incidents avec les forces de l'ordre, qui ont fait deux blessés légers, et à une dizaine d'interpellations.

Peu avant midi, plus de 300 lycéens opposés à la loi Fillon sont réunis devant la préfecture. Lorsque le commissaire de police leur donne l'ordre de quitter les lieux, peu réagissent.

Quelques instants plus tard, les CRS s'avancent, l'air devient irrespirable. "On vient s'asseoir et on se prend du gaz lacrymogène. C'est n'importe quoi!", s'insurge un adolescent.

Alors que les lycéens courent, des policiers s'emparent d'un jeune homme et le menottent au sol. D'autres tentent de séparer des adolescents, qui s'agrippent ensemble.

"Vous avez vu ce qu'ils ont fait?", s'écrit une adolescente, les yeux rougis. A ses côtés, une jeune fille est allongée, victime d'un malaise.

"Ils sont venus avec des casques, des matraques, comme si on était des criminels. Ce rapport de forces est inadmissible", dénonce Léonie Renard, de l'Union nationale lycéenne (UNL).

A une cinquantaine de mètres, des pavés et autres projectiles fusent. Un policier est blessé.

Petit à petit, des groupes de lycéens se reforment face aux forces de l'ordre. Cheveux coiffés en dreads, un lycéen, muni d'un magnétophone, se met à danser devant les policiers, en signe de défi.

Finalement, plus de 200 d'entre eux décident de se rendre au rectorat, protégé par un important cordon policier.

Depuis le début de la matinée, la tension monte entre lycéens et forces de l'ordre. Dès 08H30, plus de 300 adolescents, scolarisés dans différents établissements de la ville, étaient réunis devant le lycée Baggio, dont ils ont bloqué symboliquement l'accès.

Parmi eux, une vingtaine de jeunes gens sont venus jouer les trouble-fêtes, prenant à partie les automobilistes et jetant des pierres sur les forces de l'ordre, postées de l'autre côté de la rue. Des agissements qui vont se reproduire pendant toute la "tournée" des autres établissements.

Les organisateurs du mouvement lycéen condamnent ces comportements. "C'est une manifestation, on ne veut pas de violence", affirme au mégaphone Bastien Simon, en première au lycée Baggio.

Malgré cela et l'arrivée des vacances, les lycéens "n'ont pas l'intention de s'arrêter", selon Maëlle Turmel, en seconde au lycée Pasteur. Ils entendent dénoncer "les suppressions de postes", des options, "le manque de surveillants" et "montrer à Fillon que sa réforme il l'a faite contre l'avis de tout le monde".

En début d'après-midi, une délégation était reçue à la mairie de Lille, devant laquelle plus de 200 lycéens attendaient assis.
azadi
 
Message(s) : 3
Inscription : 30 Mars 2005, 10:53

Message par azadi » 07 Avr 2005, 17:43

Ou alors des banderoles "Cidunati" :D :hum: :

jeudi 7 avril 2005, 16h49
L'occupation de lycées a donné lieu à des incidents violents

PARIS (AP) - La journée nationale de mobilisation lycéenne contre la loi Fillon sur l'école a donné lieu jeudi à quelques fermetures d'établissements et à des occupations qui ont dégénéré, en particulier lorsque la police a fait évacuer les lieux comme cela s'est passé au rectorat de Paris ou sur la place de la préfecture à Lille.

Au ministère de l'Education, on évoquait pour toute la France "quelques heures de flottement dans une cinquantaine d'établissements" (sur 2.600) et "25 points chauds", c'est-à-dire des lycées bloqués ou occupés. Le syndicat lycéen FIDL donnait pour sa part le chiffre de 400 lycées mobilisés.

A Lille, deux à trois cents lycéens ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène par les CRS devant la préfecture du Nord. Une dizaine d'entre eux ont été interpellés, alors qu'une lycéenne a été victime d'un malaise.

A Paris, selon le rectorat, 19 lycées étaient perturbés, dont cinq ont été fermés par mesure de sécurité sur les 109 établissements de la capitale.

Les portes du rectorat de Paris ont été forcés par 200 lycéens qui ont finalement été évacués manu militari par la police. Cette institution avait déjà été occupée mais plus pacifiquement vendredi dernier. Selon le rectorat, mêlés aux lycéens, il y avait aussi des gens un peu plus âgés et quelques casseurs.

Par ailleurs, le proviseur adjoint du lycée Voltaire (XIe arrondissement) a été blessé au visage par un jet de bouteille et une collégienne a été renversée par une voiture devant le lycée Balzac (XVIIe). Elle a eu une jambe fracturée.

François Fillon avait prévenu qu'il avait donné des "instructions extrêmement fermes" aux recteurs et aux préfets afin de mettre un terme aux occupations de lycées par "une infime minorité". "A chaque fois qu'il y aura un blocage, il y aura une intervention avec les moyens nécessaires pour y mettre fin", a répété jeudi le ministre de l'Education au Sénat. Pour lui, la violence est "du côté des individus cagoulés qui (...) ont brisé avec des masses les vitres et les portes du rectorat de Paris et qu'il a fallu évacuer" jeudi après-midi.

"On a senti une véritable radicalisation du mouvement lycéen", a déclaré jeudi à l'Associated Press Nicolas Boudot, porte-parole du rectorat de Paris. M. Fillon a montré du doigt "quelques organisations du côté du Parti communiste". En fait, il semble que les militants les plus actifs de la Coordination nationale lycéenne soient des militants des Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR), émanation de la Ligue du même nom, la LCR.

Pour sa part, le porte-parole du Parti socialiste, Julien Dray, a reproché au gouvernement d'avoir fait le choix de "laisser pourrir la situation". Il a estimé dans un communiqué que les incidents de la journée "démontraient, s'il en était besoin, l'urgence d'ouvrir de réelles discussions entre le ministre de l'Education, les élus et les organisations syndicales lycéennes" afin "de sortir de l'impasse actuelle". AP

azadi
 
Message(s) : 3
Inscription : 30 Mars 2005, 10:53

Message par azadi » 07 Avr 2005, 17:47

Et pour finir, l'apothéose, en plein délire :

:D :D :D
Inimitable Fillon :wacko:
azadi
 
Message(s) : 3
Inscription : 30 Mars 2005, 10:53

Message par DocStarrduck » 07 Avr 2005, 21:42

Le 8 Mars les CRS s'étaient déguisé en casseur,
cette fois ils ne sont pas caché et ont tabassé les lycées
en uniforme et en services sous l'objectif des journalistes parisien.

Le mouvement est lion d'être mort.
Si ça continu ça pourrait se generaliser !

DocStarrduck
 
Message(s) : 0
Inscription : 09 Mai 2003, 11:22

Message par mael.monnier » 07 Avr 2005, 23:47

ça bouge à Toulouse !


[quote=" "]
TOULOUSE, 7 avr 2005 (AFP)
Plusieurs milliers de lycéens manifestent à Toulouse

Entre deux mille personnes selon la police et 16.000 d'après les lycéens, ont manifesté jeudi à Toulouse pour protester contre la loi Fillon et pour défendre l'éducation, l'enseignement et la recherche. Rassemblés sur la place du Capitole, les lycéens, [b]auxquels se sont joints des étudiants de l'université scientifique Paul-Sabatier[/b], actuellement en grève, des enseignants de la FSU et des parents d'élèves, ont défilé pendant une heure jusqu'à un boulevard proche du rectorat. En tête de cortège, une banderole indiquait "Lycéens, étudiants, profs, chercheurs, tous ensemble pour l'éducation, l'enseignement et la recherche". Au sein de la manifestation, quelques lycéens, auxquels se sont joints des élèves d'établissements de Tarn-et-Garonne, scandaient des slogans comme "Non, non, non à cette réforme bidon, oui, oui, oui à notre éducation" ou "dans les écoles, dans les collèges, dans les lycées, qui sème la misère récolte la colère". D'autres lycéens, par banderoles interposées, rappelaient: "Lycéens aujourd'hui = électeurs demain" ou "La lutte n'est pas que dans la rue, elle est aussi dans les urnes". A Toulouse et son agglomération, neuf établissements, [b]parmi lesquels le lycée réputé Pierre-de-Fermat[/b], étaient bloqués jeudi.[/quote]

Source : [url=http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?nameRegion=sud&id=%20050407151603.xloqakk9]http://filinfo.france3.fr/popup_afp.php?na...151603.xloqakk9[/url]
mael.monnier
 
Message(s) : 0
Inscription : 12 Nov 2003, 16:16

PrécédentSuivant

Retour vers Dans le monde du travail

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invité(s)

cron