Guadeloupe-Martinique

Message par com_71 » 27 Fév 2009, 15:26

Le reportage de France-Antilles sur les obsèques de Jacques Bino :

http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/ac...-2009-24636.php



Photo saisissante lors des obsèques :


Image
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par jedi69 » 27 Fév 2009, 15:28

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(com_71 @ vendredi 27 février 2009 à 13:29 a écrit :
(site LO a écrit :Solidarité avec la lutte des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique

LUTTE OUVRIERE appelle ses militants et ses sympathisants à participer, nombreux, à un rassemblement de solidarité avec la lutte des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique le samedi 28 février, à 14 heures, Place de la Nation à Paris (à l’angle de la Place de la Nation et de l’avenue Dorian, (un communiqué plus précis suivra). Arlette LAGUILLER, Nathalie ARTHAUD et Olivier BESANCENOT seront présents.


Et les autres villes ? :roll: :whistling_notes:

A+
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Message par com_71 » 27 Fév 2009, 17:32

(communiqué LO a écrit :Solidarité avec la lutte des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique

Lutte Ouvrière appelle ses militants et ses sympathisants à participer, nombreux, à un rassemblement de soutien à la lutte des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique le samedi 28 février, à 14 heures, Place de la Nation à Paris (à l’angle de la Place de la Nation et de l’avenue Dorian. Arlette Laguiller, Nathalie Arthaud et Olivier Besancenot seront présents à ce rassemblement organisé à l’initiative de Lutte Ouvrière, du NPA, auxquels se joindront d’autres organisations dont les confirmations sont attendues.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 28 Fév 2009, 09:59

(communiqué LO - vendredi 27 février 2009 a écrit :
Solidarité avec la lutte des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique

Lutte Ouvrière appelle ses militants et ses sympathisants à participer, nombreux, à un rassemblement de soutien à la lutte des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique le samedi 28 février, à 14 heures, (et non pas 15 heures comme annoncé par les médias) Place de la Nation à Paris (à l’angle de la Place de la Nation et de l’avenue Dorian. Arlette Laguiller, Nathalie Arthaud et Olivier Besancenot seront présents à ce rassemblement organisé à l’initiative de Lutte Ouvrière, du NPA, du PCF et du LKP, auxquels se joindront d’autres organisations dont les confirmations sont attendues.
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Message par com_71 » 28 Fév 2009, 10:22

(ap 9h a écrit :"On ne peut pas nous imposer un accord minoritaire", estime le patron du MEDEF-Guadeloupe


"On ne peut pas nous imposer un accord minoritaire", a estimé samedi matin le patron du MEDEF en Guadeloupe, Willy Angèle (MEDEF Guadeloupe), jugeant que l'accord passé par le LKP ne l'avait été qu'avec "deux ou trois organisations minoritaires".

Pour autant, Willy Angèle a dit penser "qu'on est en train de sortir de la crise". "Je reste optimiste", a-t-il ajouté au micro de France-Infos.

Se contentant de "prendre acte" de la signature de cet accord, le patron du MEDEF-Guadeloupe a dénoncé un "projet partiel" et évoqué "des dispositions qu'on ne peut pas accepter". "Il ne va engager que les personnes qui ont signé", a-t-il ajouté.

"Je ne peux pas comprendre, même concevoir qu'on puisse nous imposer d'appliquer un accord qui ne concerne même pas 5% des salariés de l'île et même pas je dirais trois-quatre organisations patronales", ajoute Willy Angèle.

Selon lui, l'intégralité de la charge de l'augmentation globale des 200 euros pour les bas salaires devrait dans deux ans être "supportée intégralement par les entreprises". Alors que la période est "incertaine", ces dernières "ne peuvent pas s'engager aujourd'hui pour dans deux ans", a-t-il jugé.

Alors que le MEDEF national l'a appelé à revenir à la table des négociations, Willy Angèle dit n'avoir pas cessé de négocier. Il affirme être "en phase" avec la patronne métropolitaine Laurence Parisot et note la "volonté commune de trouver un accord interprofessionnel majoritaire".

Mais "nous sommes déjà au maximum de ce que nous pouvons faire", dit-il, estimant que c'est maintenant "au LKP de se positionner" et l'appellant à "tenir compte du principe de réalité". AP
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Message par com_71 » 28 Fév 2009, 10:28

(site ugtg a écrit :
Déclaration du LKP : Mi nou ! Nou Gwadloupéyen !

Nou ansanm ansanm sanblé adan on bel balan, a konsyans, avè angajman é détewminasyon pou nou détòtyé Gwadloup.

Mi nou…nou LIYANNAJ KONT PWOFITASYON, liyannaj a owganizasyon, liyannaj a jenn, liyannaj a fanm, nonm, avoté kon matrité…, moun wodibou ansanm avè moun badibou an chimen é kapab konstwi on sosyété nèf ki dwèt kapab prévwa manjé, édikasyon, konésans, santé, kaz, travay é respé pou tout pitit’ay avè mès é labitid’ay.

Mi nou…nou avè détwa lidé nou ka kwè ki bon pou nou, ki ka ba Gwadloup sans…tout sans’ay davwa sé pawol senk é kat, sé pawol nèf, sé pawol a soufwans, sé pawol an-nou.

Nou ja gannyé davwa nou sanblé pou alé pli lwen.

Pli lwen avec des dizaines de milliers de Guadeloupéens qui, depuis la marche du 16 décembre 2008, avons décidé de CREER, de CONSTRUIRE, d’EXISTER …et de TRANSFORMER notre VIE.

Pli lwen dorénavant avec l’Accord sur les salaires que nous venons de conclure avec des patrons Guadeloupéens de l’UCEG, de l’UNAPL, du CRTG, de l’OPGSS et de l’UMPEG.

Pli lwen osi davwa cet Accord a été négocié sans les pwofitè é pwofitan du MEDEF (VION – W.ANGELE – PAYEN – HAYOT – LORET..) qui ont déjanbé en pleine négociation. Ils pensaient que seuls eux étaient patrons, que seuls, eux, pouvaient signer un accord avec les syndicats. Comme ils pensent depuis l’esclavage, que c’est seulement quand ils le décident, que nous serons femme et homme.
MEDEF pèd fil’ay …PWOFITASYON FINI !

Par notre accord, le L.K.P :

-  Renforce l’unité entre les syndicats de Guadeloupe
- Renforce le droit à la négociation collective
- Diversifie, clarifie et démocratise la représentation patronale
- Rééquilibre les rapports sociaux dans tous les secteurs d’activité et dans toutes les entreprises quelle que soit leur taille.
- Elargit la revendication syndicale, catégorielle, immédiate, à une revendication de portée fondamentale :
Le droit à la vie et à la dignité.
NOU PWAN YO

KA NOU JA GANNYÉ :

- 200 euros de revenu supplémentaire pour les salariés payés entre 1321 et 1849 €
- 6 % d’augmentation du salaire de base pour ceux payés entre 1849 et 2113 €
- 3% d’augmentation du salaire de base pour ceux payés plus de 2113 €.
- La mise en place d’accords collectifs sur les salaires pour tous les secteurs
- L’ouverture de négociations de branches obligatoires dans toutes les branches organisées.

Et pour cela, pour que cet accord soit effectif, il a fallu que tous ceux qui té ka pwofité, mizé é woumèt tibwen lajan adan sa yo té pwan asi nou :

- L’Etat : 100 €
- Le Conseil Général et le Conseil Régional : 50 €
- Les patrons des entreprises de moins de 100 salariés : 50 €
- Les patrons des entreprises de plus de 100 salariés : 100 €.

Enfin, pour ne pas oublier ola nou pwan balan pour d’abord poser de cette revendication, pour ensuite l’argumenter, et enfin la gagner :

Cet accord s’appelle Jacques BINO.
Ka ki ka rété pou nou gannyé ?

Peuple de Guadeloupe, zanmi, fanmi, timoun é gran moun, nous vivons l’une des plus belles pages de notre histoire collective.

L.K.P. sanblé nou, pour plus d’audace et plus de respect.

L.K.P. nous invite à participer massivement aux réunions de négociation qui vont se poursuivre sur les autres revendications immédiates : (Baisse des prix – Mise en place d’un moratoire de 4 ans pour la réforme du recrutement des enseignants – Plan d’urgence pour la formation et l’emploi des jeunes – Règlement de la situation des Transporteurs, des Marins-pêcheurs et des Agriculteurs, des petites Mutuelles – Prise en compte dans la programmation des médias de la langue et de la culture Guadeloupéenne - Résolution définitive des conflits en cours – Abandon des poursuites liées au conflit en cours…).

L.K.P. appelle au Grand Meeting SAMEDI 28 Février 2009 à 19 h à la MUTUALITÉ

L.K.P organise « on gran sanblé » : L.K.P é Fanm Gwadloup
Dimanche 1er Mars 2009 - après-midi - Lapwent

L.K.P
Lapwent, le 27.02.09
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Message par Proculte » 28 Fév 2009, 12:02

(AFP - samedi 28 février 2009 @ 07h50 a écrit :

Antilles: accord fragilisé en Guadeloupe, bonnes perspectives en Martinique


A peine conclu, l'accord salarial partiel en Guadeloupe est apparu brusquement fragilisé vendredi par le refus du Medef et de sept autres organisations patronales de le signer, alors qu'en Martinique les négociations étaient jugées proches "d'une issue positive".

Willy Angèle, président de l'antenne guadeloupéenne du Medef, a affirmé vouloir négocier sur sa propre proposition, "sur la table depuis lundi".

Il exprimait aussi, ce faisant, la position d'organisations patronales -CGPME, UPA, transports, BTP, tourisme et industrie notamment- qui affirment représenter 90% des salariés guadeloupéens.

M. Angèle rejette aussi la demande du Medef national de rejoindre les négociations, qui ont repris dans l'après-midi (en début de soirée à Paris), tant que sa sécurité ne sera pas "assurée".

Le patron des patrons guadeloupéens affirme avoir été victime mercredi d'une "tentative d'agression physique" par Elie Domota, le leader du collectif intersyndical LKP, ce que le préfet a démenti.

"Tout n'est pas encore résolu, mais ça progresse", avait observé quelques heures plus tôt à Paris Nicolas Sarkozy.

Paralysée par une grève générale depuis près de six semaines, la Guadeloupe avait connu dans la nuit une avancée, avec la signature d'un accord salarial partiel à l'issue de négociations-marathon de près de huit heures.

Elie Domota avait alors parlé d'"un premier pas" et d'"un accord qui vaut son pesant d'or", sans appeler à la fin de la grève.

Rosan Mounien, un autre dirigeant du LKP, a indiqué vendredi que le collectif aviserait "de l'attitude à tenir" sur cette question après une nouvelle journée de négociation samedi. 19 autres revendications sont désormais sur la table, dont le gel des loyers et la baisse des prix de produits de base.

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer, Yves Jégo, s'est de son côté déjà projeté dans l'après-crise en promettant un futur "plan de sauvetage de l'économie pour les Antilles", notamment en direction des PME.

L'accord de Pointe-à-Pitre n'avait cependant pas été signé par le Medef et sept autres organisations patronales, qui dénonçaient déjà "un climat d'intimidation et de violences".

Selon le préfet, l'accord "théoriquement" applicable au 1er mars, ne concerne en l'état "que 15 à 17.000 des 85.000 salariés" du privé. Et selon le Medef de Guadeloupe, à peine 3.500 salariés seraient visés par l'accord.

Le document prévoit que les salariés percevant jusqu'à 1,4 fois le Smic toucheront 200 euros d'augmentation: 100 versés par l'Etat pendant deux ans, 50 par les collectivités locales (conseils général et régional) et 50 par le patronat.

Le procureur de Guadeloupe a annoncé par ailleurs le placement en garde à vue de six personnes dans l'enquête sur la mort par balles du syndicaliste Jacques Bino, tué le 18 février près d'un barrage à Pointe-à-Pitre. Ils devraient être mis en examen samedi, selon une source proche du dossier.

A la Martinique, entrée dans la grève le 5 février, et qui avait basculé dans la violence depuis deux nuits, la situation semblait apaisée.

Les rues de Fort-de-France ont été particulièrement calmes après l'appel à ne pas sortir de chez soi après 19H00 lancé par le préfet Ange Mancini.

Le président du conseil général, Claude Lise (app-PS), espère "une issue favorable" samedi aux négociations sur les prix et les salaires.

Pour les salaires, a-t-il rapporté, "nous en sommes arrivés au maximum, à 247 euros". Le "Collectif du 5 février" en réclame 250.
Proculte
 
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Message par com_71 » 28 Fév 2009, 18:49

(Reuters 18h a écrit :Le Medef refuse toujours de plier en Guadeloupe

Après cinq semaines de grève générale, le Medef refusait toujours samedi d'appliquer l'accord sur l'augmentation des bas salaires de 200 euros paraphé vendredi en Guadeloupe par le "collectif contre l'exploitation" LKP et plusieurs syndicats patronaux minoritaires.

Interrogé sur France info, le dirigeant local du Medef Willy Angèle a expliqué que ses adhérents n'appliqueraient pas cet accord prévoyant le financement d'une hausse salariale par les entreprises pour 50 euros, les collectivités locales pour 50 euros et de l'Etat pour 100 euros.

"Cet accord n'engage que ceux qui l'ont signé, il ne nous engage pas (...) Je ne peux pas comprendre ou concevoir que l'on puisse nous imposer d'appliquer un accord qui ne concerne même pas 5% des salariés de l'île et quatre organisations patronales, alors qu'il y en a sept ou huit qui refusent", a-t-il dit.

Il estime que l'accord, qui concerne les salariés touchant jusqu'à 1,4 smic par mois (environ 1.400 euros), ne correspond pas à la réalité économique de la Guadeloupe.

Il souligne par ailleurs que l'Etat a limité ses engagements à trois ans, les collectivités locales à un an, ce qui risque de conduire à alourdir le fardeau des entreprises.

Elie Domota, chef de file du collectif LKP, avait dit vendredi qu'une extension de cet accord serait demandée à l'ensemble des entreprises de Guadeloupe, y compris celles adhérant au Medef.

Le directeur départemental adjoint du travail, Urbain Arconte, représentant de l'Etat, avait confirmé qu'une demande d'extension serait formulée auprès du ministère du Travail, mais cette solution semble juridiquement douteuse.

A Paris, le Medef avait appelé dans un communiqué ses représentants en Guadeloupe à reprendre la négociation. Willy Angèle a refusé de revenir aux discussions jeudi en expliquant qu'il avait été menacé physiquement par Elie Domota la veille.

Samedi, il s'est dit prêt à reprendre les discussions, mais sur ses propositions.

Dans une lettre envoyée au préfet publiée sur le nouvelobs.com, les syndicats patronaux non signataires de l'accord lancent une mise en garde, contre "les risques juridiques" d'une extension de l'accord minoritaire.

Ils soulignent que les syndicats patronaux signataires ne sont pas représentatifs dans des secteurs comme la distribution, le commerce, le tourisme, la restauration, l'hôtellerie, la santé, le nettoyage ou encore les transports.

Selon le préfet de Guadeloupe, Nicolas Desforges, l'accord concerne pour l'instant 15.000 à 17.000 salariés sur 85.000, mais Willy Angèle parle de 3.000 à 4.000 seulement.

Le préfet a déclaré que les médiateurs dépêchés par l'Etat devraient reprendre contact avec le Medef. Dans leur lettre au préfet, les dirigeants patronaux réfractaires demandent des garanties de sécurité pour revenir négocier.

Les discussions devaient se poursuivre durant le week-end sur d'autres sujets, notamment les prix et le logement.

MANIFESTATION À PARIS

A Paris, plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi en soutien au "peuple des Antilles" à l'appel de l'extrême-gauche notamment.

Olivier Besancenot (Nouveau parti anticapitaliste) et Arlette Laguiller (Lutte ouvrière) ont estimé que l'augmentation de 200 euros pour les bas salaires devait être étendue à la métropole.

Thierry Lévêque, édité par Jean-Philippe Lefief
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Message par jedi69 » 28 Fév 2009, 21:28

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Message par jedi69 » 28 Fév 2009, 22:27

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(com_71 @ lundi 9 février 2009 à 14:08 a écrit :Sur le site de Combat Ouvrier, le journal jeune "Rebelle" est en ligne.

(Rebelle a écrit :CHE GUEVARA

Pour des millions de personnes, il représente la
révolution avec un grand R. Tout le monde le
connaît, et pourtant… Presque personne ne sait
ce qu’il a fait vraiment.

À Rebelle !, on aime sa gueule, son
engagement aux côtés des malheureux, et sa
capacité à aller jusqu’au bout de ses idées.

Mais on sait aussi qu’il a fini tout seul, en 1967,
dans un coin reculé de la forêt bolivienne où il
essayait d’installer un mouvement de guérilla.
Pendant ce temps, des milliers de travailleurs
s’étaient soulevés. Che fut incapable de
participer à ces manifestations qui secouaient
la dictature bolivienne. Pourquoi ? Parce qu’il
croyait changer les choses tout seul, à la place
des travailleurs eux-mêmes. Il fut cueilli par
l’armée et exécuté. Il est mort parce qu’il s’est
comporté en héros… et parce que ce ne sont
pas les élites de héros qui changent le monde,
mais la rébellion de la grande masse des gens.


Je viens de voire les films cette semaine, bah, il en dit pas plus, on voit pas les ouvrières, les ouvriers, les travailleurs en générale dans les villes soutenir massivement la guerrilla ni à Cuba et encore moins en Bolivie. Ce qui est pas mal avec la lutte des travailleurs antillais, c'est justement qu'on voit les travailleurs des villes, ceux qui prendront le pouvoir en cas de révolution ouvrière.

Ce qui est "pas mal" dans le LKP, c'est qu'au moins c'est claire, il ne se fixe ni une indépendance bourgeoise, ni une indépendance bourgeoise, ils n'ont pour objectif aucune révolution, juste se battre contre la vie cher, contre les profiteurs, c'est à dire se protéger des conséquences de la crise économique du capitalisme, pour pas payer leur crise.C'est se défendre, mais contre l'exploitation fondamentalement, c'est à dire contre les exploiteurs les plus hauts perchés, représentés par le MEDEF, c'est plus difficile, plus difficile de les faire reculer.

Ce qui est bien c'est que les travailleurs antillais ont au moins fait reculer le gouvernement, les patrons des petites et moyennes entreprises. En fin de 6 semaines de grèves, les 6 semaines de privations, ça a pas été du tourisme, des vacances, ils ont perdu un syndicalistes, ils ont eu de nombreux blessés, de nombreuses arrestations. La bourgeoisie a tout fait pour pourrir la situation, pour mettre des bâtons dans les roues des travailleurs.

Les travailleurs n'ont rien lâché, ils sont restés disciplinés, responsables, organisés. Dans la dernière semaine une partie de sa jeunesse a craqué. La bourgeoisie s'est servi aussi d'une partie de la jeunesse, des casseurs, des bandits pour discréditer le mouvement, mais le LKP est resté ferme, il a su compter les siens.

Franchement ça fait plaisir de voire ça ... ça serait la cerise sur le gâteau si le MEDEF passait à la caisse, lui qui a les milliards, les millions. Et puis encore si ça servait de détonateurs au reste des DOM-TOM, de la Métropole, au reste des travailleurs ... les USA c'est pas bien loin ... la crise économique du capitalisme a commencé aux USA, la crise sociale ne devrait pas tarder ... l'état de grâce d'OBAMA ne vas pas loger tout le monde, ne va pas donner du travail à tout le monde, ne va pas lutter contre la vie cher de l'ensemble des travailleuses, travailleurs ...

LA BAISSE DES PRIX, L'AUGMENTATION DES SALAIRES, 200 Euros, 200 Dollars, L'EMPLOI, ça devient une revendication universelle presque :roll:

En fin faudrait peut être élever le niveau, passer au programme de transition, le contrôle des comptes financiers, la réquisitions des entreprises qui font du profit et qui licencient, l'étatisation des banques, le contrôle de tout ça par les travailleurs, la population mobilisé, militante, en lutte.

A+
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