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par ianovka » 20 Jan 2005, 20:25

(Caupo @ jeudi 20 janvier 2005 à 15:06 a écrit : A Lyon, les avis se partagent entre 6 à 8 mil.

:huh: Tiens les copains annoncent plus que ça (9000).

"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine

ianovka

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par DocStarrduck » 20 Jan 2005, 20:29

Un slogan de Doc Starrduck pour la nouvelle année 2005 !

Public -Privé :Unité
Pour GREVE ILLIMITéE :boxing:

DocStarrduck

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par DocStarrduck » 20 Jan 2005, 20:46

a écrit :Les fonctionnaires sont de retour dans la rue. En colère contre la faible augmentation de leurs salaires, les suppressions de postes ou encore les restrictions budgétaires, ils ont défilé en nombre jeudi dans toute la France et répondu massivement au mot d'ordre de grève lancé par leurs fédérations syndicales.

a écrit :on pouvait notamment entendre "Raffarin démission!" ou encore "grève générale!".

a écrit :Les fédérations enseignantes ont d'ailleurs prévu de se réunir lundi prochain pour décider des suites à donner au mouvement, alors que les syndicats de la Fonction publique se retrouveront le 27 janvier.

Le combat doit continuer ou alors c'est la mort !

DocStarrduck

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par Pascal » 20 Jan 2005, 20:52

Pour Besançon, manifestation de 2500 personnes minimum cet après-midi.

Une bonne partie de salariés de l'éducation, mais aussi des lycéens, et également les communaux, les salariés de l'hôpital, les pompiers, ect.

Pascal

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par DocStarrduck » 20 Jan 2005, 20:56

a écrit :Fonctionnaires: Dutreil ne cède pas malgré une très forte mobilisation

Le ministre de la fonction publique, Renaud Dutreil quitte le 19 janvier 2005 le Palais de l'Elysée à Paris, à l'issue du Conseil des ministres

© AFP Patrick Kovarik
PARIS (AFP - 20:38) - Renaud Dutreil a refusé jeudi de rouvrir le dossier salarial dans la Fonction publique, au soir d'une très forte mobilisation des fonctionnaires, enseignants en tête, qui avaient placé la question du pouvoir d'achat au coeur de leurs revendications.

M. Dutreil a indiqué jeudi soir sur Public Sénat qu'il "n'avait pas d'argent à remettre sur la table" mais a proposé aux syndicats un "Grenelle de la fonction publique d'Etat" sur "les missions et grilles indiciaires".

Dans l'Education nationale, à l'appel de l'intersyndicale, 43,33% des enseignants ont fait grève dans le primaire, 49,99% dans les collèges, 43,72% dans les lycées et 40,32% dans les lycées professionnels, une mobilisation équivalente à celle recensée au plus fort du mouvement social de 2003.

Dans la fonction publique de l'Etat (hors éducation), 25,5% des agents ont fait grève à l'appel des fédérations CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA, CFTC de fonctionnaires.

Pour le seul ministère des Finances, le taux de grévistes a atteint 45%, "un taux proche de celui enregistré en 2003", selon Bercy.

"On en a fini avec la gueule de bois de l'après-réforme des retraites de 2003", a commenté Alain Olive, secrétaire général de l'UNSA.

Selon une comptabilité réalisée par l'AFP sur 70 cortèges, entre 211.530 (police) et 328.080 (syndicats) fonctionnaires ont manifesté dans les principales villes de France.

Ces cortèges ont drainé des foules importantes, des policiers aux instituteurs en passant par les agents territoriaux et les infirmiers, plaçant au premier plan des revendications la question du pouvoir d'achat et tançant vertement le gouvernement, avec un sort particulier réservé à Renaud Dutreil et François Fillon, ministre de l'Education.

Le gouvernement a consenti fin décembre 2004 aux 5,2 millions de fonctionnaires une revalorisation de leurs salaires de 0,5% au 1er février 2005 et de 0,5% au 1er novembre 2005: un montant jugé dérisoire par les syndicats qui dénoncent une perte de pouvoir d'achat de 5% depuis janvier 2000.

Jean-Claude Mailly (FO) a déploré que le ministre de la Fonction publique joue "la provocation", demandant des "négociations sur les salaires".

Les slogans, banderoles et témoignages ont aussi exprimé largement les inquiétudes relatives aux suppressions d'effectifs (7.188 postes en moins en 2005) et celles concernant l'avenir des missions de service public.

Dans la capitale, la manifestation a regroupé 45.000 à 50.000 personnes selon les syndicats, 20.000 selon la préfecture.

A Marseille, deux cortèges distincts ont regroupé entre 10.000 (police) et 30.000 (syndicats) personnes, tandis qu'à Bordeaux et Grenoble, les organisateurs ont recensé jusqu'à 15.000 manifestants.

Selon la police et les syndicats, les cortèges ont également rassemblé entre 7.000 et 10.000 personnes à Rennes, 6.500 à 9.000 à Caen, 4.000 à 8.000 à Lyon, Clermont-Ferrand et Rouen. Les syndicats ont aussi compté plus de 5.000 manifestants à Montpellier, Lorient, Limoges et Lille.

"Au 3e jour de manifestations, il est démontré que l'on a franchi un cap dans la mobilisation des salariés", a estimé Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, alors que Jean-Pierre Raffarin lançait: "oui au dialogue" mais "non au blocage".