dur avec les salariés et mou devant les gradés

[madec]

Dans l’entreprise où je bosse il y a plusieurs niveaux de cadres. Il y a le directeur qu’est jamais là et qui vaque a ses occupations, le chef de secteur qui ce la raconte et qui a un rôle de surveillant des salariés. Puis il y a le DRH, qui se cache derrière le règlement intérieur et l’accord d’entreprise. Le contremaître (mon chef) qui a 3 mots a la bouche « produire, produire, produire » produire coûte que coûte. Enfin il y a les sous chefs, deux chiens de garde bête et méchants pour qui le patron a toujours raison même quand il a tort.
Le point commun des cadres que je connais c’est qu’ils sont tous rongés par l’ambition et leur envie de monter dans la hiérarchie. La jalousie qui règne entre eux est masquée par leur fidélité aux ordres de l’entreprise. Aux niveaux des idées, ils se retrouvent tous dans leur haine envers les travailleurs qui sont considérés comme des fainéants, des tirs au flanc voir des voleurs. Un cadre a donc une bonne image de lui car il se considère comme le gardien de l’ordre dans la société, sinon ça serait l’anarchie.
Au sujet des syndicats de salariés, les cadres les tolèrent si ceux-ci joue un rôle d’indic et s’ils se bornent à être des conseiller responsable « pour la bonne marche de l’entreprise ».

[Crockette]

eh bien, ça fait longtemps que j'ai pas vu une aussi bonne description surle FAlo, loin des analyses marxistes et autres grandes théories (meme si je les adore)communistes.

mais une petite critique madec : t'as oublié les leches bottes, ce sont des salariés qui balancent et qui balancent et qui balancent...peut être parce que lorsqu'ils était petits ils n'avaient pas assez confiance en eux, ou bien parce que leur papa et leur maman n'ont pas été assez présents, ils recherchent donc auprès des cadres et de leur employeur un deuxième papa ou une deuxième maman...

non seulement ces salariés cassent les personnes qui les défendent mais en plus ils ont le besoin urgent chaque jour de se sentir aimé par leur patron qui lui meme le leur rend bien lors des entretiens (infantiles) d'évaluation-notation.
j'en reparle car c'est un sujet bien souvent tabou chez les communistes trotskistes..qui ont la naieveté ou plutot la candeur de croire parfois que le monde du salariat est uni et soudé...face aux patrons exploiteurs.

et enfin il y a les leches bottes qui souhaitent gravir les échelons meme en marchant sur les collegues et ce sont eux les plus tenaces et les plus coriaces avec les DS et avec tous ceux qui défendent vraiment le droit du travail (ou ce qui en reste)

vous ne me croyez pas ? allez regardez au quotidien dans les boites et vous les verrez sous un oeil nouveau ces "joueurs de violon" de la classe laborieuse... :dry:

[madec]

La pression des cadres,la crainte du chômage,l’espoir d’améliorer son sort en devenant petit cadre (ou petit patrons) …… sont les reflets d’un rapport de force défavorable pour les travailleurs actuellement. Qu’ensuite il y ai des éléments parmis les travailleurs qui n’ai pas de conscience sociale et s’oriente plus vers les cadres que vers la solidarité entre salariés est compréhensible. Ce que j’en sais , c’est que quand un petit groupe de salariés combatifs existe dans une boite( un groupe qui a gagner la confiance de la majorité des salariés en s’opposant au quotidien aux cadres )et bien cela peut neutraliser voir gagner la sympathie de ses salariés la aussi. Ensuite ,seule une grève qui marche bien peut réellement changer le climat dans une boite, entre les cadres et les salariés et entre les salariés eux-mêmes.