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? Et que pensez vous de ces deux syndicats ?
Entre autre, qu'il n'est pas difficille de paraitre radical quand on est tres minoritaire. La croissance de la CFDT apres 1968, face à la CGT alors tres majoritaire s'explique en grande partie par les illusions que se sont faits les militants gauchistes séduits par le "radicalisme" de la CFDT par rapport à la CGT qui était apparue concrétement comme méfiante du mouvement de masse, et prompte à brader dans les négociations de GRENELLE la fin de la greve contre pas grand chose pour les travailleurs. Ces militants ont alors investi la CFDT, dont les dirigeants avaient pourtant des idées encore plus réformistes que ceux de la CGT, mais ont perdu au fil des années leur vernis d'idées radicales (ou ont démissionné, découragés, ou ont été exclus), et la cfdt a repris la ligne qui était la sienne.Pour un syndicat, résister à la pression de la bourgeoisie qui te reproche de foutre l'économie par terre en cas de lutte sérieuse, ça demande à mon avis des convictions communistes. Et je ne pense pas que ce soit la caractéristique des dirigeants de SUD;

thibault et cie sont déjà entrés dans les rangs des bureaucrates ki tentent de s'adapter à la pensée dominante en enjolivant la misère à coup de formation continue, un droit pour tous.
mon cul. j'ai repris mes études 2 fois par ce que j'étais au chomage, maintenant j'ai bac + 4 et toujours au chomage...
Alors sa formation continue et ses blagues dans ce genre je me les fous où je pense. je ne comprend même pas comment ça se fait que ces dirigeants syndicaux soient encore en poste. Vous qui travaillez et êtes syndiqués pourquoi vous ne poussez pas ces trouduc qui ont trahi la cause du peuple et surtout les chomeurs, soixante-huitards frustrés, à foutre le camps ?
Nous au chomage on peut rien faire et on a bien l'impression que tous les syndicats n'en n'ont vraiment rien à foutre des chomeurs.

Vous qui travaillez et êtes syndiqués pourquoi vous ne poussez pas ces trouduc qui ont trahi la cause du peuple et surtout les chomeurs, soixante-huitards frustrés, à foutre le camps ?

C'est pas l'envie qui en manque, et à beaucoup qui fréquentent ce forum ! Mais dans les syndicats, comme dans la classe ouvrière, comme dans la population en générale, l'opinion et la confiance dans nos seules forces est encore très faible. Beaucoup pensent encore qu'il faut concillier avec les patros, trouver un certains terrain d'entente. C'est ce que reflète, de façon déformée, mais tout de même, les résultats électoraux, tout de meme dans les plus fiables des sondages...

1) CGT et CFDT
Sur la CFDT et la CGT durant la fin des années 60 et le début des années 70 ( globalement jusaqu'à 1974, et l'opération "Assises pour le Socialisme" qui a vu une grande partie des directions de la CFDT rejoindre le PS, et après ce fut la chasse au coucou.
Donc, entre 1968 et 1974, il y a à la fois une CFDT "d'apparence plus combative souvent" et une CGT où les exclusions ou les palacardisations des militants révolutionnaires furent légion.

2) sur la politique des trotskystes dans les syndicats :
le lien http://www.marxists.org/francais/trotsky/l...rans/tran5.html c'est le texte du programme de transition sur les syndicats dont je me permets d'extraire ceci :

a écrit :
C'est pourquoi les sections de la IV° Internationale doivent constamment s'efforcer, non seulement de renouveler l'appareil des syndicats, en proposant hardiment et résolument dans les moments critiques de nouveaux leaders prêts à la lutte à la place des fonctionnaires routiniers et des carriéristes, mais encore de créer, dans tous les cas où c'est possible, des organisations de combat autonomes qui répondent mieux aux tâches de la lutte des masses contre la société bourgeoise, sans même s'arrêter, si c'est nécessaire, devant une rupture ouverte avec l'appareil conservateur des syndicats. S'il est criminel de tourner le dos aux organisations de masse pour se contenter de fictions sectaires, il n'est pas moins criminel de tolérer passivement la subordination du mouvement révolutionnaire des masses au contrôle de cliques bureaucratiques ouvertement réactionnaires ou conservatrices masquées ("progressistes"). Le syndicat n'est pas une fin en soi, mais seulement un des moyens dans la marche à la révolution prolétarienne.

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Lohen

Décidément il était bien ce type Léon... :t3xla: il pense comme moi : faut les foutre en l'air :rocketwhore: