(Source : http://www.sud-etudiant.org/article_imprim...?id_article=135)a écrit :PUBLICATION LE 26 septembre 2004
COMMUNIQUÉ DE PRESSE : AU VU DE LA RENTRÉE UNIVERSITAIRE, UN SERVICE PUBLIC D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR DE QUALITÉ... N’EST PAS À L’ORDRE DU JOUR POUR LE GOUVERNEMENT.
Hausse des frais dʼinscription, budget 2005 ridicule, hausse des bourses insuffisantes, mise en place du LMD dans un grand nombre dʼuniversités, la rentrée universitaire sʼaccompagne de son lot de mauvaises nouvelles pour les étudiant-es.
En effet, les problèmes sʼaccumulent, le LMD sʼappliquant dans de nombreuses universités avec son lot de conséquences : filières qui ferment, instauration de la sélection de plus en plus tôt, fin de la compensation annuelle, calendrier universitaire bouleversé, fin dʼaménagements pour les étudiant-es salarié-es dans de nombreuses universités. A lʼheure actuelle on ne compte plus les conséquences néfastes quʼa cette réforme sur les conditions dʼétude.
De plus, cette année encore, les étudiant-es seront confronté-es aux désormais habituels problèmes de logement, de travail, de précarité, de pauvreté. Des étudiant-es qui campent faute de places en cité-U, des étudiant-es obligé-es de travailler pour financer leur études et/ou dʼhabiter des taudis faute de bourses suffisantes, et ce ne sont que quelques exemples pour décrire la situation dʼextrême précarité dans laquelle se retrouvent un grand nombre dʼétudiant-es en cette rentrée universitaire 2004/2005.
Le gel des crédits gouvernementaux alloués au contrat de plan état région “université du troisième millénaire” de cet été va encore dégrader les conditions d'étude dans une grande partie des universités, mettant à mal la réalisation de nombreux travaux, en cours ou en projet. Et parfois lʼon ne parle pas de bonne conditions mais tout simplement de sécurité pour les étudiant-es et les personnels, comme à l'université de Tours où les locaux de la faculté de Lettres devraient être fermés depuis 10 ans pour sureffectifs et non-conformité ou à Reims ou des bâtiments risquent tout simplement de sʼeffondrer.
La fédération des syndicats SUD Etudiant dénonce la fuite en avant de l'Etat qui une fois de plus nʼassume pas ses responsabilités en matière dʼenseignement supérieur public, laissant à l'abandon une part de plus en plus grande de la jeunesse. Ce quʼil faut pour lʼenseignement supérieur, cʼest lʼabrogation des décrets ECTS-LMD et des moyens publics pour lutter contre la précarité et la sélection sociale ! !
La Poste, France-Télécom, l'ANPE avec le plan Borloo, les écoles maternelles et primaires (qui seraient regroupées en réseaux), les collèges et lycées, les facs... La liste est longue en cette rentrée...