Page 1 sur 1

Message Publié : 29 Août 2004, 16:34
par mael.monnier
a écrit :
[...]

Comment définissez-vous aujourd'hui la nature de vos relations avec les syndicats ?
Nous sommes des partisans convaincus du dialogue social et du contrat au plus près du terrain, c'est-à-dire dans la réalité de l'entreprise. Observez ce qui se passe : de plus en plus souvent, la solution à l'organisation du travail se trouve dans le cadre de l'entreprise, pratiquement salarié par salarié. Nous, nous sommes pour la micro-décision et la micro-négociation. La loi Fillon, votée voilà un an, reconnaît que la négociation d'entreprise peut avoir plus de force que la négociation de branche ou la négociation interprofessionnelle. Je crois que c'est un tournant que l'on n'a peut-être pas assez souligné dans l'histoire sociale de notre pays. Cette individualisation de la solution a également fait son apparition dans le plan Borloo de cohésion sociale au sujet du suivi des demandeurs d'emploi dans le cadre de l'assurance chômage. Quant aux syndicats, ils sont bien avertis de notre souhait de développer la négociation d'entreprise. Evidemment, cela ne les met pas très à l'aise parce qu'ils sont plutôt partisans de la réglementation et de solutions qui s'appliquent à l'ensemble des salariés.


Vous considérez donc que les syndicats ont évolué ?
En tout cas, je suis frappé par la lucidité des analyses faites au sommet dans les syndicats sur la nécessité de réformer par le dialogue social. Alors, bien sûr, il demeure - et c'est compréhensible - bien des résistances à la base. Mais l'attitude actuelle des syndicalistes français nous donne le sentiment que l'on pourra amplifier, comme c'est le cas dans toute l'Europe, des négociations de partenariat.

[...]

(Source : http://www.lefigaro.fr/magazine/20040827.MAG0010.html)

Toujours la bonne vieille méthode : "diviser pour régner"...

Message Publié : 01 Sep 2004, 22:21
par Valiere
Effectivement le MEDEF préfère la négociation par entreprise et la destruction des accords de branche.....
Il peut s'appuyer sur des bureaucrates syndicaux locaux qui pronent la "modernité".