
La LCR s'élève contre l'accueil officiel par le président de la
République du Pape, à l'occasion de son voyage à Lourdes.
Cette démarche nous semble particulièrement scandaleuse à l'heure où les
pouvoirs publics ne cessent de réaffirmer sur tous les tons l'importance
de la défense de la laïcité comme valeur fondamentale de la République.
Cet accueil officiel met à mal, une nouvelle fois, la prétendue
neutralité de l'Etat en matière de religions. Il est d’autant plus
scandaleux à l'heure où, dans sa lettre aux évêques de l'Eglise
catholique en date du 31 mai 2004, le cardinal Ratzinger réaffirme le
point de vue traditionnel de l'Eglise sur la place des femmes dans la
famille, dans la société et dans l'Eglise. Tout en dénonçant les
discriminations à l'égard des femmes, il justifie en effet la légitimité
de leur exclusion du « sacerdoce ministériel » et leur « mission »
principale au sein de la famille, au nom de la différenciation
biologique des sexes.
Cette « collaboration » des sexes « dans la différence » prônée par
l'Eglise masque mal l’assignation des femmes au rôle maternel et au
travail domestique, dénoncées à juste titre par les féministes. C'est
encore au nom de la différence des sexes que l'Eglise ne peut s'empêcher
de légitimer les inégalités entre homosexuels et hétérosexuels.
République du Pape, à l'occasion de son voyage à Lourdes.
Cette démarche nous semble particulièrement scandaleuse à l'heure où les
pouvoirs publics ne cessent de réaffirmer sur tous les tons l'importance
de la défense de la laïcité comme valeur fondamentale de la République.
Cet accueil officiel met à mal, une nouvelle fois, la prétendue
neutralité de l'Etat en matière de religions. Il est d’autant plus
scandaleux à l'heure où, dans sa lettre aux évêques de l'Eglise
catholique en date du 31 mai 2004, le cardinal Ratzinger réaffirme le
point de vue traditionnel de l'Eglise sur la place des femmes dans la
famille, dans la société et dans l'Eglise. Tout en dénonçant les
discriminations à l'égard des femmes, il justifie en effet la légitimité
de leur exclusion du « sacerdoce ministériel » et leur « mission »
principale au sein de la famille, au nom de la différenciation
biologique des sexes.
Cette « collaboration » des sexes « dans la différence » prônée par
l'Eglise masque mal l’assignation des femmes au rôle maternel et au
travail domestique, dénoncées à juste titre par les féministes. C'est
encore au nom de la différence des sexes que l'Eglise ne peut s'empêcher
de légitimer les inégalités entre homosexuels et hétérosexuels.