Publié : 26 Mai 2004, 14:45DEFENDRE, CONSOLIDER et DEVELOPPER L’ECOLE LAIQUE
L’Education Nationale a été considérée longtemps comme une forteresse à abattre…
Cette « forteresse » assiégée est menacée….
Les menaces sont de différentes natures, certes mais celles qui viennent du libéralisme et de sa logique implacable sont de loin les plus dangereuses.
Des fissures sont apparues dans cette vieille bâtisse, conçue et construite par les républicains.
Elles n’ont pas été provoquées de l’intérieur par des enseignants conservateurs ou corporatistes
Elles ne sont que les conséquences des attaques successives qui visent à la rentabilisation de l’école, à son démantèlement et à sa marchandisation.
S’agit-il là d’une exagération, d’un effet de manche ?
Malheureusement non…
Le prétendu grand débat lancé par ce gouvernement et notamment les directions prises et les réponses induites confirment nos craintes :
- La rentabilisation financière avec le blocage des crédits publics est masquée par un appel à une démarche d’efficacité ;
- La logique marchande est réaffirmée avec force ;
- L’autonomie accrue des établissements devient la norme à adopter à tous les niveaux d’enseignement ;
- La décentralisation dont seul le rythme à ralenti, conséquence du mouvement social de mai juin 2003 se confirme ;
- le développement d’un système éducatif privé, confessionnel subventionné par l’Etat et les collectivités territoriales se poursuit…
Ce ne sont là que cinq menaces parmi d’autres….
Pour les républicains,
Pour les laïques que nous sommes, l’école publique reste l’un des piliers de la République et constitue un outil indispensable qui doit conduire à réduire les inégalités sociales et à construire l’enfant comme être unique et social.
Faut-il rappeler la double mission de l’école :
- l’acquisition des connaissances, les savoirs, savoir-faire et savoir être ;
- la transmission des valeurs comme l’égalité, la liberté et la fraternité .
Chaque enfant, quelles que soient ses origines sociales ou culturelles doit pouvoir être mis en situation d’apprentissage et disposer de conditions de travail adaptées lui permettant de développer les compétences qu’il possède.
L’enjeu éducatif, politique et social fait de l’Education Nationale la priorité des priorités et non un secteur à rentabiliser coûte que coûte.
L’école qui participe à la construction du citoyen d’aujourd’hui et de demain demeure un creuset républicain à Défendre, Consolider et Développer
Nous devons défendre l’école publique en exigeant
- un budget conséquent, à la hauteur des enjeux ;
- une hausse substantielle du taux d’encadrement ;
- le recrutement en nombre suffisant de personnels éducatifs de tout ordre ;
- le refus de tout démantèlement de l’éducation nationale ;
- le maintien du cadre national des programmes et de la collation des grades.
Nous devons consolider l’édifice en obtenant
- De nouvelles et nombreuses constructions mettant fin aux concentrations scolaires ;
- La création d’emplois d’éducateurs, d’assistantes sociales, de surveillants, de médiateurs ;
- La titularisation immédiate des auxiliaires ;
- La scolarisation dès 2 ans de tous les enfants avec des effectifs par classe adaptés à ce groupe d’âge ;
- La laïcité avec l’interdiction du port de tout signe religieux distinctif.
Nous devons mener des combats unitaires regroupant les parents, les personnels de l’éducation nationale pour développer cet édifice qu’est l’école publique laïque en mettant en avant un certain nombre d’objectifs :
- La mise en place d’une scolarisation effective jusqu’à 16 ans avec une formation générale et polytechnique ;
- L’attribution de crédits de fonctionnement permettant de mettre fin à l’inégalité de traitement et à la recherche de financements de substitution ;
- La mise en œuvre d’une formation continue effective et d’une recherche digne de ce nom ;
- La fin du dualisme scolaire ;
- La mixité sociale qui passe à la fois par une politique de désenclavement de certains quartiers et de construction d’un habitat diversifié.
L’école constitue un espace éducatif essentiel au même titre que la famille et les structures de loisirs.
Les enseignants sont des co-éducateurs de l’enfant remplissant une mission spécifique complémentaire à celle exercée par les animateurs et les parents qui demeurent les primo éducateurs.
L’implication volontaire des parents dans l’école est indispensable afin de permettre une cohérence dans les différentes influences éducatives.
Cette implication ne doit pas être réduite au cadre du conseil d’école où seules sont concernés ou représentés quelques parents qui ne représentent bien souvent qu’eux mêmes.
Les enseignants doivent rester libres de leur pratique pédagogique dans le champ de l’application des programmes nationaux.
Vouloir que les parents participent à l’élaboration du projet pédagogique c’est qu’on le veuille ou non introduire de la confusion et entraîner les familles dans une co-gestion bien souvent conflictuelle qui nuit au combat laïque commun.
Les échanges nécessaires entre tous les parents doivent s’installer non dans une concurrence mais dans une cohérence éducative dans laquelle chacun garde sa spécificité.
Les associations adhérentes à l’UFAL qui s’inscrivent naturellement dans l’action sociale et laïque participent à la création et au développement du lien social en intervenant sur les quartiers avec les familles dans tout le champ social de proximité…
Elles agiront concrètement au niveau de l’école, dans le cadre de leur niveau de compétence pour créer les convergences parents enseignants en permettant l’implication d’un maximum de familles.
L’Education Nationale a été considérée longtemps comme une forteresse à abattre…
Cette « forteresse » assiégée est menacée….
Les menaces sont de différentes natures, certes mais celles qui viennent du libéralisme et de sa logique implacable sont de loin les plus dangereuses.
Des fissures sont apparues dans cette vieille bâtisse, conçue et construite par les républicains.
Elles n’ont pas été provoquées de l’intérieur par des enseignants conservateurs ou corporatistes
Elles ne sont que les conséquences des attaques successives qui visent à la rentabilisation de l’école, à son démantèlement et à sa marchandisation.
S’agit-il là d’une exagération, d’un effet de manche ?
Malheureusement non…
Le prétendu grand débat lancé par ce gouvernement et notamment les directions prises et les réponses induites confirment nos craintes :
- La rentabilisation financière avec le blocage des crédits publics est masquée par un appel à une démarche d’efficacité ;
- La logique marchande est réaffirmée avec force ;
- L’autonomie accrue des établissements devient la norme à adopter à tous les niveaux d’enseignement ;
- La décentralisation dont seul le rythme à ralenti, conséquence du mouvement social de mai juin 2003 se confirme ;
- le développement d’un système éducatif privé, confessionnel subventionné par l’Etat et les collectivités territoriales se poursuit…
Ce ne sont là que cinq menaces parmi d’autres….
Pour les républicains,
Pour les laïques que nous sommes, l’école publique reste l’un des piliers de la République et constitue un outil indispensable qui doit conduire à réduire les inégalités sociales et à construire l’enfant comme être unique et social.
Faut-il rappeler la double mission de l’école :
- l’acquisition des connaissances, les savoirs, savoir-faire et savoir être ;
- la transmission des valeurs comme l’égalité, la liberté et la fraternité .
Chaque enfant, quelles que soient ses origines sociales ou culturelles doit pouvoir être mis en situation d’apprentissage et disposer de conditions de travail adaptées lui permettant de développer les compétences qu’il possède.
L’enjeu éducatif, politique et social fait de l’Education Nationale la priorité des priorités et non un secteur à rentabiliser coûte que coûte.
L’école qui participe à la construction du citoyen d’aujourd’hui et de demain demeure un creuset républicain à Défendre, Consolider et Développer
Nous devons défendre l’école publique en exigeant
- un budget conséquent, à la hauteur des enjeux ;
- une hausse substantielle du taux d’encadrement ;
- le recrutement en nombre suffisant de personnels éducatifs de tout ordre ;
- le refus de tout démantèlement de l’éducation nationale ;
- le maintien du cadre national des programmes et de la collation des grades.
Nous devons consolider l’édifice en obtenant
- De nouvelles et nombreuses constructions mettant fin aux concentrations scolaires ;
- La création d’emplois d’éducateurs, d’assistantes sociales, de surveillants, de médiateurs ;
- La titularisation immédiate des auxiliaires ;
- La scolarisation dès 2 ans de tous les enfants avec des effectifs par classe adaptés à ce groupe d’âge ;
- La laïcité avec l’interdiction du port de tout signe religieux distinctif.
Nous devons mener des combats unitaires regroupant les parents, les personnels de l’éducation nationale pour développer cet édifice qu’est l’école publique laïque en mettant en avant un certain nombre d’objectifs :
- La mise en place d’une scolarisation effective jusqu’à 16 ans avec une formation générale et polytechnique ;
- L’attribution de crédits de fonctionnement permettant de mettre fin à l’inégalité de traitement et à la recherche de financements de substitution ;
- La mise en œuvre d’une formation continue effective et d’une recherche digne de ce nom ;
- La fin du dualisme scolaire ;
- La mixité sociale qui passe à la fois par une politique de désenclavement de certains quartiers et de construction d’un habitat diversifié.
L’école constitue un espace éducatif essentiel au même titre que la famille et les structures de loisirs.
Les enseignants sont des co-éducateurs de l’enfant remplissant une mission spécifique complémentaire à celle exercée par les animateurs et les parents qui demeurent les primo éducateurs.
L’implication volontaire des parents dans l’école est indispensable afin de permettre une cohérence dans les différentes influences éducatives.
Cette implication ne doit pas être réduite au cadre du conseil d’école où seules sont concernés ou représentés quelques parents qui ne représentent bien souvent qu’eux mêmes.
Les enseignants doivent rester libres de leur pratique pédagogique dans le champ de l’application des programmes nationaux.
Vouloir que les parents participent à l’élaboration du projet pédagogique c’est qu’on le veuille ou non introduire de la confusion et entraîner les familles dans une co-gestion bien souvent conflictuelle qui nuit au combat laïque commun.
Les échanges nécessaires entre tous les parents doivent s’installer non dans une concurrence mais dans une cohérence éducative dans laquelle chacun garde sa spécificité.
Les associations adhérentes à l’UFAL qui s’inscrivent naturellement dans l’action sociale et laïque participent à la création et au développement du lien social en intervenant sur les quartiers avec les familles dans tout le champ social de proximité…
Elles agiront concrètement au niveau de l’école, dans le cadre de leur niveau de compétence pour créer les convergences parents enseignants en permettant l’implication d’un maximum de familles.