
PREMIER MAI : PAS TOUCHE AUX ACQUIS SOCIAUX !
Aux élections régionales, le gouvernement a pris une raclée.
Les salariés, les chômeurs, les précaires, les licenciés, les intermittents, les chercheurs, toute la population s’est mobilisée pour dire à Chirac et au Medef : ça suffit l’injustice sociale !
Ca suffit l’arrogance alors que les sommets de l’Etat sont impliqués dans des affaires louches !
Ca suffit l’offensive policière et sécuritaire contre les jeunes, contre les immigrés, contre les pauvres !
Pas touche à la sécurité sociale, aux services publics !
Raffarin devrait démissionner, par respect de la démocratie. Son maintien est une provocation. Mais il a une signification : ils veulent continuer comme avant leur politique de destruction.
Ils lâchent du lest sur les revendications des chercheurs, des intermittents. Les chômeurs expulsés de l’Unedic depuis le 1er janvier 2004, en colère, vont, tous, exiger leurs droits !
Mais pour la privatisation des services publics, d’EDF-GDF, de la Poste (services financiers), Raffarin 3 se moque du suffrage populaire.
Il continue aussi sur la sécurité sociale en préparant l’arrivée des assurances privées dans la santé, qui exigeront une mise en concurrence des soins et des droits inégaux. Il continue avec l’arrivée des fonds de pension dans les retraites.
Raffarin 3 est une copie de Raffarin 2. C’est intolérable !
Nous n’attendrons pas 2007 !
Ce Premier mai 2004 doit être un avertissement du mouvement social, du syndicalisme, de toutes celles et ceux qui, à gauche, veulent s’appuyer sur la défaite de la droite pour prendre l’offensive. Nous n’attendrons pas les élections de 2007 !
Ne tolérons aucune atteinte aux droits sociaux, à la sécurité sociale, aux libertés démocratiques !
* Exigeons le retrait immédiat de la loi de privatisation d’EDF-GDF ! Exigeons une politique européenne des services publics, contre les directives qui mettent tout en concurrence !
* Exigeons une Sécurité sociale basée sur la répartition des richesses, par l’augmentation des salaires et des cotisations patronales ! Exigeons l’élection démocratique des administrateurs des caisses par les assurés sociaux, majoritaires ! Refusons l’entrée des assureurs privés ! Pas de profit sur la santé !
* Exigeons un Code du travail plus protecteur, interdisant les licenciements et la précarité !
* En avant vers une nouvelle réduction du temps de travail, avec la généralisation des 35 heures et vers les 30 heures, sans flexibilité ! C’est la seule façon de vaincre le chômage.
Pour un printemps social contre la droite !
La droite est affaiblie, divisée, il faut en profiter. Le gouvernement n’a aucune légitimité pour attaquer les acquis sociaux.
Des dizaines de collectifs de défense des services publics et de la sécurité sociale se construisent. Avec les syndicats, les associations, et tous ceux, à gauche, qui veulent agir tout de suite, il est possible de préparer un mouvement social général qui gagne ! Nous sommes plus forts qu’en 2003 sur les retraites !
Pour une gauche anti-capitaliste !
Ce n’est pas pour le PS, pour Fabius, pour Strauss-Kahn, que la population a sanctionné Raffarin. Personne n’a la mémoire courte ! Jospin a plus privatisé que la droite avant lui.
C’est pourquoi il est urgent de construire une gauche qui ne recule pas, une gauche anticapitaliste. C’est cette perspective que la LCR a défendu en présentant, en mars dernier, des listes communes avec Lutte ouvrière aux élections régionales et à nouveau pour les élections européennes de juin prochain.
Cette proposition s’adresse aussi aux militants communistes, socialistes, écologistes, aux syndicalistes, aux altermondialistes, à tous ceux qui pensent qu’un autre monde est possible.
Ensemble, contre la droite, contre l’Europe capitaliste, construisons une force anti-capitaliste !
Aux élections régionales, le gouvernement a pris une raclée.
Les salariés, les chômeurs, les précaires, les licenciés, les intermittents, les chercheurs, toute la population s’est mobilisée pour dire à Chirac et au Medef : ça suffit l’injustice sociale !
Ca suffit l’arrogance alors que les sommets de l’Etat sont impliqués dans des affaires louches !
Ca suffit l’offensive policière et sécuritaire contre les jeunes, contre les immigrés, contre les pauvres !
Pas touche à la sécurité sociale, aux services publics !
Raffarin devrait démissionner, par respect de la démocratie. Son maintien est une provocation. Mais il a une signification : ils veulent continuer comme avant leur politique de destruction.
Ils lâchent du lest sur les revendications des chercheurs, des intermittents. Les chômeurs expulsés de l’Unedic depuis le 1er janvier 2004, en colère, vont, tous, exiger leurs droits !
Mais pour la privatisation des services publics, d’EDF-GDF, de la Poste (services financiers), Raffarin 3 se moque du suffrage populaire.
Il continue aussi sur la sécurité sociale en préparant l’arrivée des assurances privées dans la santé, qui exigeront une mise en concurrence des soins et des droits inégaux. Il continue avec l’arrivée des fonds de pension dans les retraites.
Raffarin 3 est une copie de Raffarin 2. C’est intolérable !
Nous n’attendrons pas 2007 !
Ce Premier mai 2004 doit être un avertissement du mouvement social, du syndicalisme, de toutes celles et ceux qui, à gauche, veulent s’appuyer sur la défaite de la droite pour prendre l’offensive. Nous n’attendrons pas les élections de 2007 !
Ne tolérons aucune atteinte aux droits sociaux, à la sécurité sociale, aux libertés démocratiques !
* Exigeons le retrait immédiat de la loi de privatisation d’EDF-GDF ! Exigeons une politique européenne des services publics, contre les directives qui mettent tout en concurrence !
* Exigeons une Sécurité sociale basée sur la répartition des richesses, par l’augmentation des salaires et des cotisations patronales ! Exigeons l’élection démocratique des administrateurs des caisses par les assurés sociaux, majoritaires ! Refusons l’entrée des assureurs privés ! Pas de profit sur la santé !
* Exigeons un Code du travail plus protecteur, interdisant les licenciements et la précarité !
* En avant vers une nouvelle réduction du temps de travail, avec la généralisation des 35 heures et vers les 30 heures, sans flexibilité ! C’est la seule façon de vaincre le chômage.
Pour un printemps social contre la droite !
La droite est affaiblie, divisée, il faut en profiter. Le gouvernement n’a aucune légitimité pour attaquer les acquis sociaux.
Des dizaines de collectifs de défense des services publics et de la sécurité sociale se construisent. Avec les syndicats, les associations, et tous ceux, à gauche, qui veulent agir tout de suite, il est possible de préparer un mouvement social général qui gagne ! Nous sommes plus forts qu’en 2003 sur les retraites !
Pour une gauche anti-capitaliste !
Ce n’est pas pour le PS, pour Fabius, pour Strauss-Kahn, que la population a sanctionné Raffarin. Personne n’a la mémoire courte ! Jospin a plus privatisé que la droite avant lui.
C’est pourquoi il est urgent de construire une gauche qui ne recule pas, une gauche anticapitaliste. C’est cette perspective que la LCR a défendu en présentant, en mars dernier, des listes communes avec Lutte ouvrière aux élections régionales et à nouveau pour les élections européennes de juin prochain.
Cette proposition s’adresse aussi aux militants communistes, socialistes, écologistes, aux syndicalistes, aux altermondialistes, à tous ceux qui pensent qu’un autre monde est possible.
Ensemble, contre la droite, contre l’Europe capitaliste, construisons une force anti-capitaliste !