
Hep Raffarin, Chirac !
Les exigences sociales, c’est tout de suite !
Après sa raclée des élections, le maintien de Raffarin est une insulte à
la démocratie.
Chirac et Raffarin III découvrent la profondeur du rejet qu’ils ont
subi. « Je vous ai compris » disent-ils. « Nous allons dialoguer »,
rajoutent-ils. Mais pour les salariés licenciés, précarisés, pour les
chômeurs privés d’indemnités, pour les intermittents exclus du régime de
solidarité, pour les chercheurs méprisés, pour toutes celles et ceux qui
sont excédés des atteintes aux droits sociaux, à la dignité, il n’est
plus question d’attendre.
Ce gouvernement doit maintenant rendre des comptes et céder aux
exigences populaires. Sinon, dans les élections ou dans la rue, il devra
céder la place !
Il est hors de question de privatiser EDF-GDF !
Le 8 avril, des dizaines de milliers d’agents EDF-GDF seront en grève et
en manifestation. Parce que Raffarin II avait prévu un projet de loi de
privatisation des deux entreprises. Après les expériences américaines
(pannes d’électricité en Californie) et européennes (pannes en Italie,
hausses des prix en Angleterre), la preuve est faite que le marché privé
de l’énergie est destructeur. Le maintien du service public nous
concerne tous. Il en va de l’égalité des citoyens, de la solidarité avec
ceux et celles qui subissent des coupures de courant.
Quant aux partis de gauche qui ont privatisé France-Télécom, Air
France, et commencé à ouvrir le marché de l’électricité aux appétits
privés, ils doivent clarifier leur position. Refuser le privatiser EDF,
c’est bien, mais cela veut dire s’engager à revenir sur toutes les
privatisations de Jospin !
Il est hors de question de casser le Code du travail !
Raffarin et Fillon ont préparé avec le Medef une loi dite de «
mobilisation pour l’emploi ». Elle n’est en fait qu’une destruction de
la stabilité de l’emploi, avec le contrat de mission, super-contrat
précaire, avec la liberté totale de licencier, et la baisse des droits
syndicaux. Ce projet de loi s’inspire du rapport Virville, directeur du
personnel de Renault. Une autre loi a créé le RMA, un cadeau au patronat
pour faire travailler les chômeurs de force, sans véritable salaire.
L’exigence est très claire : ces lois et ces projets doivent être mis à
la poubelle.
L’urgence N°1 est de protéger les droits des chômeurs, d’empêcher
l’exclusion de 850 000 d’entre eux de l’Unedic.
Pas touche à la sécurité sociale ! Droit à la santé pour tous !
La prétendue « réforme » était prévue ce printemps. La question n’est
pas de retarder les projets qu’ils voulaient faire passer par
ordonnance, en recherchant un accord avec le Parti socialiste ou des
syndicats complaisants, comme pour les retraites.
Le prétendu déficit de la sécurité sociale est avant tout une propagande
destinée à inquiéter les populations. 10 milliards de déficit, c’est la
moitié des cadeaux faits aux entreprises en baisses de cotisations ! La
sécurité sociale ne marche pas comme une assurance privée, mais par la
mise en commun d’une partie des richesses sous forme de cotisations. Il
s’agit donc de renforcer cette solidarité. En 20 ans, les cotisations
ouvrières ont augmenté de plus de 8% et celles des patrons de 1,8%.
Voilà ce qui doit changer !
Il est hors de question d’accepter l’entrée des assureurs privés dans la
santé!
Pour les services publics, l’emploi, l’assurance-maladie, l’heure est à
la mobilisation unitaire, avec les syndicats, les associations, les
partis politiques.
Pas de répit pour ce gouvernement de casseurs sociaux !
Les exigences sociales, c’est tout de suite !
Après sa raclée des élections, le maintien de Raffarin est une insulte à
la démocratie.
Chirac et Raffarin III découvrent la profondeur du rejet qu’ils ont
subi. « Je vous ai compris » disent-ils. « Nous allons dialoguer »,
rajoutent-ils. Mais pour les salariés licenciés, précarisés, pour les
chômeurs privés d’indemnités, pour les intermittents exclus du régime de
solidarité, pour les chercheurs méprisés, pour toutes celles et ceux qui
sont excédés des atteintes aux droits sociaux, à la dignité, il n’est
plus question d’attendre.
Ce gouvernement doit maintenant rendre des comptes et céder aux
exigences populaires. Sinon, dans les élections ou dans la rue, il devra
céder la place !
Il est hors de question de privatiser EDF-GDF !
Le 8 avril, des dizaines de milliers d’agents EDF-GDF seront en grève et
en manifestation. Parce que Raffarin II avait prévu un projet de loi de
privatisation des deux entreprises. Après les expériences américaines
(pannes d’électricité en Californie) et européennes (pannes en Italie,
hausses des prix en Angleterre), la preuve est faite que le marché privé
de l’énergie est destructeur. Le maintien du service public nous
concerne tous. Il en va de l’égalité des citoyens, de la solidarité avec
ceux et celles qui subissent des coupures de courant.
Quant aux partis de gauche qui ont privatisé France-Télécom, Air
France, et commencé à ouvrir le marché de l’électricité aux appétits
privés, ils doivent clarifier leur position. Refuser le privatiser EDF,
c’est bien, mais cela veut dire s’engager à revenir sur toutes les
privatisations de Jospin !
Il est hors de question de casser le Code du travail !
Raffarin et Fillon ont préparé avec le Medef une loi dite de «
mobilisation pour l’emploi ». Elle n’est en fait qu’une destruction de
la stabilité de l’emploi, avec le contrat de mission, super-contrat
précaire, avec la liberté totale de licencier, et la baisse des droits
syndicaux. Ce projet de loi s’inspire du rapport Virville, directeur du
personnel de Renault. Une autre loi a créé le RMA, un cadeau au patronat
pour faire travailler les chômeurs de force, sans véritable salaire.
L’exigence est très claire : ces lois et ces projets doivent être mis à
la poubelle.
L’urgence N°1 est de protéger les droits des chômeurs, d’empêcher
l’exclusion de 850 000 d’entre eux de l’Unedic.
Pas touche à la sécurité sociale ! Droit à la santé pour tous !
La prétendue « réforme » était prévue ce printemps. La question n’est
pas de retarder les projets qu’ils voulaient faire passer par
ordonnance, en recherchant un accord avec le Parti socialiste ou des
syndicats complaisants, comme pour les retraites.
Le prétendu déficit de la sécurité sociale est avant tout une propagande
destinée à inquiéter les populations. 10 milliards de déficit, c’est la
moitié des cadeaux faits aux entreprises en baisses de cotisations ! La
sécurité sociale ne marche pas comme une assurance privée, mais par la
mise en commun d’une partie des richesses sous forme de cotisations. Il
s’agit donc de renforcer cette solidarité. En 20 ans, les cotisations
ouvrières ont augmenté de plus de 8% et celles des patrons de 1,8%.
Voilà ce qui doit changer !
Il est hors de question d’accepter l’entrée des assureurs privés dans la
santé!
Pour les services publics, l’emploi, l’assurance-maladie, l’heure est à
la mobilisation unitaire, avec les syndicats, les associations, les
partis politiques.
Pas de répit pour ce gouvernement de casseurs sociaux !