
COMMUNIQUÉ DE RAS L’FRONT
lundi 22 mars 2004, par Erwin
Au soir du premier tour des élections régionales, le FN est en capacité de se maintenir dans 17 régions.
Cette présence résulte d’une progression de plus de 285000 voix par rapport à 1998 et montre une fois de plus la pérennité du FN et de l’extrême droite (en y ajoutant le MNR, Alsace d’abord, etc.) ; pérennité déjà révélée par le scrutin présidentiel de 2002. Les résultats de 2004 traduisent l’absence de bataille politique contre le FN et ses propositions depuis cette date.
Comme la surenchère des discours sécuritaires l’avait fait lors de la dernière campagne présidentielle, l’impuissance des politiques face aux problèmes économiques et sociaux permet à l’extrême droite de continuer à progresser et à s’enraciner. Une augmentation du nombre de ses conseillers régionaux ne ferait qu’aggraver les problèmes sociaux et économiques en dressant des fractions de la population les unes contre les autres.
Ras l’front réaffirme que la mobilisation contre l’extrême droite, ses idées, ses relais, ses soutiens doit être permanente et massive, avant, pendant et après les élections.
Pour la semaine à venir, Ras l’front constate que 6 ans après la scission du FN, ce dernier va reconstituer, voire accroître son contingent d’élus dans les conseils régionaux (il en avait perdu la moitié après le départ de Bruno Mégret en 1998).
Aussi, Ras l’front appelle à réduire au minimum le nombre d’élus d’extrême droite dans les Conseils régionaux , notamment dans les régions où le FN se présente comme la première force d’opposition. Ras l’front appelle à contrer leur influence et leur emprise, et invite à la vigilance contre les risques de connivence entre une droite affaiblie et l’extrême-droite (PACA, Nord-Pas-de-Calais...)
lundi 22 mars 2004, par Erwin
Au soir du premier tour des élections régionales, le FN est en capacité de se maintenir dans 17 régions.
Cette présence résulte d’une progression de plus de 285000 voix par rapport à 1998 et montre une fois de plus la pérennité du FN et de l’extrême droite (en y ajoutant le MNR, Alsace d’abord, etc.) ; pérennité déjà révélée par le scrutin présidentiel de 2002. Les résultats de 2004 traduisent l’absence de bataille politique contre le FN et ses propositions depuis cette date.
Comme la surenchère des discours sécuritaires l’avait fait lors de la dernière campagne présidentielle, l’impuissance des politiques face aux problèmes économiques et sociaux permet à l’extrême droite de continuer à progresser et à s’enraciner. Une augmentation du nombre de ses conseillers régionaux ne ferait qu’aggraver les problèmes sociaux et économiques en dressant des fractions de la population les unes contre les autres.
Ras l’front réaffirme que la mobilisation contre l’extrême droite, ses idées, ses relais, ses soutiens doit être permanente et massive, avant, pendant et après les élections.
Pour la semaine à venir, Ras l’front constate que 6 ans après la scission du FN, ce dernier va reconstituer, voire accroître son contingent d’élus dans les conseils régionaux (il en avait perdu la moitié après le départ de Bruno Mégret en 1998).
Aussi, Ras l’front appelle à réduire au minimum le nombre d’élus d’extrême droite dans les Conseils régionaux , notamment dans les régions où le FN se présente comme la première force d’opposition. Ras l’front appelle à contrer leur influence et leur emprise, et invite à la vigilance contre les risques de connivence entre une droite affaiblie et l’extrême-droite (PACA, Nord-Pas-de-Calais...)