Publié : 09 Mars 2004, 02:0008/03/2004 - Déclaration d'Arlette Laguiller au meeting LO-LCR à Lille
"Il n'y aura pratiquement pas un jour, cette semaine, sans qu'il y ait une manifestation pour protester contre la politique gouvernementale. Demain, ce sont les retraités CGT qui manifesteront pour la défense de leur pouvoir d'achat. Le même jour, les chercheurs menacent d'une démission collective en raison des coupes claires dans le budget de la recherche. Jeudi, c'est la journée d'action dans les hôpitaux, mais aussi des travailleurs du bâtiment. Vendredi, c'est le personnel de l'Education nationale, et samedi, les intermittents du spectacle.
"Et il y a de quoi protester contre la politique du gouvernement, et bien au-delà des catégories qui manifestent cette semaine ! Il n'y a pas une semaine, et même pas un jour, sans que soient annoncées des attaques contre les chômeurs, contre les travailleurs, contre la population laborieuse. La situation des travailleurs se dégrade sans cesse, le chômage s'aggrave. Malgré les tripatouillages statistiques, le nombre de chômeurs officiellement recensés approche les trois millions, ce qui est déjà catastrophique. Mais chacun sait que le nombre de personnes touchées, directement ou indirectement, par le chômage est au moins le double. Car n'avoir qu'un emploi précaire et toucher un salaire à peine supérieur aux minima sociaux, ce n'est pas avoir un emploi, c'est être au chômage par intermittence.
"Et, au lieu d'aider les chômeurs victimes de licenciements collectifs, le gouvernement les enfonce dans la misère en réduisant la durée d'attribution de l'allocation chômage. Ce sont des charognards, il n'y a pas d'autre mot !"
"Il n'y aura pratiquement pas un jour, cette semaine, sans qu'il y ait une manifestation pour protester contre la politique gouvernementale. Demain, ce sont les retraités CGT qui manifesteront pour la défense de leur pouvoir d'achat. Le même jour, les chercheurs menacent d'une démission collective en raison des coupes claires dans le budget de la recherche. Jeudi, c'est la journée d'action dans les hôpitaux, mais aussi des travailleurs du bâtiment. Vendredi, c'est le personnel de l'Education nationale, et samedi, les intermittents du spectacle.
"Et il y a de quoi protester contre la politique du gouvernement, et bien au-delà des catégories qui manifestent cette semaine ! Il n'y a pas une semaine, et même pas un jour, sans que soient annoncées des attaques contre les chômeurs, contre les travailleurs, contre la population laborieuse. La situation des travailleurs se dégrade sans cesse, le chômage s'aggrave. Malgré les tripatouillages statistiques, le nombre de chômeurs officiellement recensés approche les trois millions, ce qui est déjà catastrophique. Mais chacun sait que le nombre de personnes touchées, directement ou indirectement, par le chômage est au moins le double. Car n'avoir qu'un emploi précaire et toucher un salaire à peine supérieur aux minima sociaux, ce n'est pas avoir un emploi, c'est être au chômage par intermittence.
"Et, au lieu d'aider les chômeurs victimes de licenciements collectifs, le gouvernement les enfonce dans la misère en réduisant la durée d'attribution de l'allocation chômage. Ce sont des charognards, il n'y a pas d'autre mot !"