
2004 ne sera pas l'année de l'emploi, mais celle du chômage, de la précarité et de l'austérité.
Les discours cyniques de Jacques Chirac et de François Fillon cachent mal leur objectif véritable : donner en 2004 un coup d'accélérateur aux réformes du marché du travail.
Leur volonté est de permettre au patronat et aux directions d'entreprises d'embaucher et de licencier comme elles le veulent, de plier toujours plus les salariés aux impératifs du marché et, donc, de les contraindre à travailler dans des conditions de plus en plus précaires et pénibles.
La lutte contre le chômage ne passe pas par la baisse des cotisations patronales ou l'allègement des procédures d'embauche et de licenciements, mais par l'interdiction des licenciements collectifs, en particulier dans les entreprises qui font des bénéfices.
Dans les grandes entreprises, prétendument en difficulté, il faut prendre sur les capitaux placés ailleurs, sur la fortune personnelle des patrons et des gros actionnaires, pour assurer leurs salaires aux travailleurs. Il faut arrêter les exonérations de cotisations sociales patronales et supprimer les subventions accordées aux entreprises.
Avec l'argent économisé, l'Etat pourra créer des emplois utiles dans les services publics, hôpitaux, écoles, transports en commun.
Les discours cyniques de Jacques Chirac et de François Fillon cachent mal leur objectif véritable : donner en 2004 un coup d'accélérateur aux réformes du marché du travail.
Leur volonté est de permettre au patronat et aux directions d'entreprises d'embaucher et de licencier comme elles le veulent, de plier toujours plus les salariés aux impératifs du marché et, donc, de les contraindre à travailler dans des conditions de plus en plus précaires et pénibles.
La lutte contre le chômage ne passe pas par la baisse des cotisations patronales ou l'allègement des procédures d'embauche et de licenciements, mais par l'interdiction des licenciements collectifs, en particulier dans les entreprises qui font des bénéfices.
Dans les grandes entreprises, prétendument en difficulté, il faut prendre sur les capitaux placés ailleurs, sur la fortune personnelle des patrons et des gros actionnaires, pour assurer leurs salaires aux travailleurs. Il faut arrêter les exonérations de cotisations sociales patronales et supprimer les subventions accordées aux entreprises.
Avec l'argent économisé, l'Etat pourra créer des emplois utiles dans les services publics, hôpitaux, écoles, transports en commun.