a écrit :PAS UN CENTIME DE NOTRE POCHE POUR FINANCER L’APPRENTISSAGE SCOLAIRE
Les tests de niveau qui ont été réalisés lors de la rentrée de septembre en CE2 semblent montrer une chute vertigineuse du niveau de lecture des enfants de l’école des Charreaux.
En effet, notre école se situerait en avant dernière position du classement des écoles chalonnaise.
La directrice de l’école a donc décidé de mettre en place un plan qui devrait permettre de remettre à niveau les enfants en difficulté.
Jusque là l’intention est louable et ne peut soulever d’objection si l’on considère que le rôle de l’école primaire est de permettre à tous les enfants d’acquérir les bases du savoir que sont la lecture, l’écriture et les bases du calcul.
Seulement, là où les choses se corsent, c’est que ce programme de remise a niveau nécessite des moyens financiers (pour l’achat de livres, de documentations…). Et que ces moyens financiers il a été décidé par la directrice d’aller les chercher principalement dans la poche des parents puisque, entre une participation des parents, une demande faite aux amis de l’école et un prélèvement dans la caisse de la coopérative scolaire, la part financée directement ou indirectement par les parents serait de 60% du budget total nécessaire à ces apprentissages alors que la commune ne financerait que 25% et l’éducation nationale ne participerait elle qu’a hauteur de 15%.
La question qui se pose est de savoir s’il est du devoir des parents de financer l’école publique pour qu’elle accomplisse une de ces taches majeure qui est l’apprentissage de la lecture.
Si l’éducation nationale fait réaliser des tests en CE2, est-ce seulement pour faire un point sur l’apprentissage de la lecture sans donner les moyens réels de pourvoir au comblement des lacunes dans les zones où l’on observe des difficultés d’apprentissage.
L’école publique est gratuite et laïque, il est inadmissible de demander aux parents une participation financière pour que l’école remplisse sa mission alors même que l’éducation nationale s’en désengagerait.
Nous demandons la tenue d’un conseil d’école exceptionnel afin de pouvoir débattre de cette décision et des actions à mener auprès de la commune et de l’éducation nationale pour qu’ils s’engagent à financer la totalité de ce projet.
Le bureau de l’association des amis de l’école des Charreaux