CITATION En signant un accord électoraliste, sans principe, LO et la LCR continuent de prouver leur appartenance au système. Hier encore flancs-garde et rabatteurs électoralistes des organisations dites ouvrières (social-démocrates et staliniennes), aujourd'hui le fumet de la bonne soupe
libérale à laquelle ils prétendent en solo les confirme sur la voie de la collaboration avec le système mondialiste.
Avant hier, trotskistes et autres léninistes massacraient puis
asservissaient leur peuple. Aujourd'hui ils servent de nervis aux chantres des droits de l'homme pour tenter d'empêcher toute expression politique de l'identité européenne.
Faux prolétaires et vraies sectes petites bourgeoises manipulées, ces officines trotskistes, guère représentées dans le prolétariat industriel, noyautent certains secteurs de la fonction publique ou des entreprises nationalisées ; en effet, dans leur vision manipulatrice, l'avenir radieux passe par une extension continue de l'appareil d'Etat et surtout de leur
clique bureaucratique.
Leur désaccord avec les capitalistes libéraux ne porte pas sur le projet d'une société écrasée par la technique et la marchandise mais sur qui aura lepouvoir : une bureaucratie d'Etat ou une camarilla de décideurs souvent formés dans les mêmes moules.
Plus profondément : le marxisme qui se voulait une praxis, dont la théorie se devait d'être jugée à l'épreuve des faits (l'Histoire avec ses pseudo-lois), doit reconnaître que ses pronostics d'évolution sont erronés.
Nulle part, la classe ouvrière - surtout dans sa période d'expansion - n'a pu abattre le capitalisme et abolir l'appareil d'Etat bourgeois.
Le mouvement ouvrier, dont les trotskistes se veulent aujourd'hui les porte-parole les plus déterminés, est incapable de mettre à bas les rapports de production capitalistes car, avec les libéraux, il partage une vision réductrice de l'homme qui nie le politique au profit de déterminismes socio-économiques.
Cette radicale communauté de vue entre marxistes et libéraux est bien visible aujourd'hui. Sur le plan idéologique : un même discours sur les droits de l'homme (qualifiés à l'époque par Marx de droits formels) allant du trust Benetton aux groupies trotskistes ou CNTistes.
Sur le plan politique c'est Bezancenot reçu par Bayrou et la Ligue votant Chirac.
Que les militants de LO et de la LCR sincèrement révulsés par l'écourante domination de la marchandise sachent que la seule alternative au front commun des capitalistes libéraux ou d'Etat passe par l'identité européenne.
Le peuple, lui (sans le déifier), ne s'y trompe pas qui, face à la trahison des clercs et des décideurs, apporte majoritairement son soutien aux forces [/quote]de l'identité et de l'intégrité politique.