
[QUOTE]« La France d'en bas déguste ! »
Le collectif nancéien de la « Rue qui gouverne » dénonce les méthodes utilisées par le gouvernement pour « restreindre le droit de manifester ».
NANCY. - « Quand la France d'en haut se réunit, la France d'en bas déguste ! ». Un mois pile-poil après les incidents survenus à Nancy, entre forces de l'ordre et manifestants, lors des journées parlementaires de l'UMP, le collectif de la « Rue qui gouverne », persiste et signe. Il dénonce le caractère « haineux et prémédité » de la charge policière intervenue dans la soirée du 22 septembre, place Stanislas.
La preuve ? « Nous avons réuni plus d'une vingtaine de témoignages confirmant l'absence de motif de cette charge d'une violence bestiale accompagnée d'injures portée après la dislocation d'une manifestation inoffensive », martèlent ses deux porte-paroles, Michel Ancé et Patrice Derruau, un épais dossier en main. « 2.000 policiers pour 650 parlementaires. Du jamais vu ! », insiste le collectif. Foi de militants de longue date. « Nous sommes tous des représentants d'associations ou de syndicats responsables.
Nos manifestations n'ont jamais débordé ».
« Le tour de France de Nicolas »
Alors, incident de parcours l'intervention policière ? Non point, pensent les hommes et femmes du mouvement nancéien créé à l'occasion des journées parlementaires délocalisées à Nancy. « C'est une tactique qui vise à casser le thermomètre social, à faire taire le monde associatif ! ». Tactique récurrente depuis quelques mois, s'obstine le collectif, puisque les mêmes pratiques émaillent « le tour de France de Nicolas ». A Lyon, Lille, Marseille, Pau...
Autant d'exemples, qui illustrent, selon les membres de la « Rue qui gouverne », les méthodes « d'une police sécuritaire, la volonté de restreindre le droit de manifester, la menace à peine voilée de tout juste tolérer les manifestations, le dessein de faire des exemples ». « Le préfet, mis sous pression, a-t-il voulu planter le décor des prochaines manifestations », le collectif lui ne garantit plus rien. « Il n'empêchera pas les mouvements. Et attention, nous ne sommes pas là pour apaiser les tensions !
». A bon entendeur...
Les deux personnes interpellées le 22 septembre, poursuivies pour rébellion, doivent comparaître demain devant un juge unique au palais de justice de Nancy
Valérie RICHARD[/QUOTE]
Le collectif nancéien de la « Rue qui gouverne » dénonce les méthodes utilisées par le gouvernement pour « restreindre le droit de manifester ».
NANCY. - « Quand la France d'en haut se réunit, la France d'en bas déguste ! ». Un mois pile-poil après les incidents survenus à Nancy, entre forces de l'ordre et manifestants, lors des journées parlementaires de l'UMP, le collectif de la « Rue qui gouverne », persiste et signe. Il dénonce le caractère « haineux et prémédité » de la charge policière intervenue dans la soirée du 22 septembre, place Stanislas.
La preuve ? « Nous avons réuni plus d'une vingtaine de témoignages confirmant l'absence de motif de cette charge d'une violence bestiale accompagnée d'injures portée après la dislocation d'une manifestation inoffensive », martèlent ses deux porte-paroles, Michel Ancé et Patrice Derruau, un épais dossier en main. « 2.000 policiers pour 650 parlementaires. Du jamais vu ! », insiste le collectif. Foi de militants de longue date. « Nous sommes tous des représentants d'associations ou de syndicats responsables.
Nos manifestations n'ont jamais débordé ».
« Le tour de France de Nicolas »
Alors, incident de parcours l'intervention policière ? Non point, pensent les hommes et femmes du mouvement nancéien créé à l'occasion des journées parlementaires délocalisées à Nancy. « C'est une tactique qui vise à casser le thermomètre social, à faire taire le monde associatif ! ». Tactique récurrente depuis quelques mois, s'obstine le collectif, puisque les mêmes pratiques émaillent « le tour de France de Nicolas ». A Lyon, Lille, Marseille, Pau...
Autant d'exemples, qui illustrent, selon les membres de la « Rue qui gouverne », les méthodes « d'une police sécuritaire, la volonté de restreindre le droit de manifester, la menace à peine voilée de tout juste tolérer les manifestations, le dessein de faire des exemples ». « Le préfet, mis sous pression, a-t-il voulu planter le décor des prochaines manifestations », le collectif lui ne garantit plus rien. « Il n'empêchera pas les mouvements. Et attention, nous ne sommes pas là pour apaiser les tensions !
». A bon entendeur...
Les deux personnes interpellées le 22 septembre, poursuivies pour rébellion, doivent comparaître demain devant un juge unique au palais de justice de Nancy
Valérie RICHARD[/QUOTE]