Déclaration d'Olivier Besancenot
Le gouvernement déclare la guerre aux postiers et aux usagers
Ainsi donc, la disparition de nombreux bureaux de postes, le
non-remplacement des salarié(e)s partant en retraite, ou encore les licenciements pernicieux au sein des filiales de la Poste ne suffisent pas à la Cour des comptes. Celle-ci préconise de poursuivre la fermeture de milliers de bureaux de poste et d'accroître encore les sous-effectifs.
La Poste irait mal selon la Cour des comptes. Si c'est le cas, c'est que les recettes libérales lui sont imposées.
Aux critères de la rentabilité et de la concurrence, nous opposons la priorité du service public, du droit à l'emploi et du droit de correspondre.
Ce sont deux choix de société contradictoires.
Le service public vaut plus que la recherche du profit. Plutôt que de libéraliser, l'heure à la mise en place d'un service public postal européen.
Le 21 octobre 2003