
Communiqué de la LCR et des JCR
Solidarité avec les sans facs et les syndicalistes de Nanterre !
Dans la nuit du 20 au 21 octobre, une quarantaine d'étudiants que l'administration de Paris X Nanterre refuse d'inscrire et des syndicalistes de l'Unef ont été violemment interpellés par les forces de l'ordre alors qu'ils organisaient une action pacifique pour obtenir l'inscription des 270 sans facs.
Des syndicalistes et des étudiantes ont dû se dévêtir. Des étudiants ont été alignés contre un mur sous la menace de flashball. Les policiers ont procédé à l'arrestation d'un syndicaliste et expulsé les autres du campus à coup de matraque et en lançant des chiens à leurs trousses, non sans avoir proféré au passage des propos sexistes et racistes. Un syndicaliste a été blessé à
la main.
Ce matin, l'administration a refusé la moindre discussion avec les sans facs et les étudiants. Plusieurs centaines d'entre eux ont été roués de coups et aspergés de gaz et gel lacrymogènes par des vigiles quand ils ont souhaité entrer dans le bâtiment pour s'entretenir directement avec les responsables.
Nous condamnons la violence exercée contre les étudiants, et soutenons leur mobilisation pour l'inscription de tous les sans facs !
Le 21 octobre 2003
Solidarité avec les sans facs et les syndicalistes de Nanterre !
Dans la nuit du 20 au 21 octobre, une quarantaine d'étudiants que l'administration de Paris X Nanterre refuse d'inscrire et des syndicalistes de l'Unef ont été violemment interpellés par les forces de l'ordre alors qu'ils organisaient une action pacifique pour obtenir l'inscription des 270 sans facs.
Des syndicalistes et des étudiantes ont dû se dévêtir. Des étudiants ont été alignés contre un mur sous la menace de flashball. Les policiers ont procédé à l'arrestation d'un syndicaliste et expulsé les autres du campus à coup de matraque et en lançant des chiens à leurs trousses, non sans avoir proféré au passage des propos sexistes et racistes. Un syndicaliste a été blessé à
la main.
Ce matin, l'administration a refusé la moindre discussion avec les sans facs et les étudiants. Plusieurs centaines d'entre eux ont été roués de coups et aspergés de gaz et gel lacrymogènes par des vigiles quand ils ont souhaité entrer dans le bâtiment pour s'entretenir directement avec les responsables.
Nous condamnons la violence exercée contre les étudiants, et soutenons leur mobilisation pour l'inscription de tous les sans facs !
Le 21 octobre 2003