Les mouches du coche : "Liberté j'écris ton nom&quo

[magdalene]

CITATION Droite
Les mouches du coche  



ILS N'ONT PAS eu droit à un « automne brûlant » pour refaire parler d'eux. Faute de rentrée sociale agitée, les membres de l'association Liberté, j'écris ton nom, qui avaient le 15 juin fait défiler 40 000 personnes dans les rues de Paris en soutien au projet Fillon sur les retraites, montent donc leurs propres « coups ». A la fin de la semaine, un livre (*) retraçant leur histoire sera mis en vente. Ecrit par Edouard Fillias et Sabine Hérold, respectivement président et porte-parole, il s'intitule « Liberté, liberté chérie ». Le 2 novembre, ils organiseront une plantation d'OGM au Champ-de-Mars pour lutter contre l'obscurantisme ! En janvier, ils publieront un manifeste libéral, calqué sur celui du... Parti communiste. Et entre-temps, ils auront mis la dernière main au kit de « résistance civile ». Mis en vente à un prix symbolique lors de chaque mouvement social, il comprendra l'adresse des sites de covoiturage pour pallier la grève dans les transports publics, des textes dont les parents pourront se servir pour faire classe à leurs enfants en l'absence d'enseignants grévistes, ou encore un mode d'emploi pour organiser une contre-manifestation... Après le succès de la manif du 15 juin, Liberté, j'écris ton nom compte désormais faire partie du paysage et peser dans le débat public. Déjà, Jean-Pierre Raffarin n'avait-il pas reçu ses responsables pendant deux heures en juillet ? Aujourd'hui, l'association s'est étoffée : dix comités locaux, 3 000 adhérents prévus à la fin de l'année. Son leimotiv : pousser le gouvernement à faire des réformes libérales. Un libéralisme « ouvert » aussi bien économique que sociétal. Elle défend ainsi le port du voile (s'il résulte d'un libre choix), le mariage homosexuel ou encore la dépénalisation des drogues douces.
« Faire pression » « Nous serons réactifs dès que la clochette de la contestation sociale sonnera », prévient Stéphane Roudaut, le secrétaire général. « Nous voulons être un groupe de pression, au fonctionnement calqué sur celui de la nébuleuse antimondialiste », ajoute Edouard Fillias. Pour cela, ils envoient à tous les partis et aux ministres concernés leurs propositions lors de chaque débat. Demain, ils rencontreront le groupe des réformateurs, l'aile libérale de la majorité, pour parler 35 heures. Mais pas question pour autant, jurent-ils, d'être récupérés par l'UMP. La preuve : Edouard Fillias et Sabine Hérold, qui avaient pris leur carte au parti d'Alain Juppé, se disent déçus par la non-mise en place de courants. Résultats : ils ne la renouvelleront pas.

(*) Edition Les Belles Lettres, 224 pages, 13 €.

Ludovic Vigogne
Le Parisien , mardi 21 octobre 2003 [/quote]

[ianovka]

:gun2:
C'est tout ce que ça m'inspire...

[ianovka]

Oui, et fut un temps nous avions un smiley "guillotine" qui a été supprimé pour ne pas choquer quelques âmes sensibles.

Il aurait tout à fait son utilité pour ces individus.

Tiens, j'en met un quand même, na !