a écrit :Réussir le 18 mars dans toute l'Educationet reconduire le 23 mars interprofessionnel
Dans les écoles maternelles et primaires, dans les collèges les lycées le LP, les CIO, dans les IUFM, les universités de plus en plus de personnels de parents, de jeunes en formation refusent de laisser les Sarkozy, Darcos, Chatel, Pécresse, Woerth en finir avec l’Education nationale, le supérieur et la recherche, au bord de l’implosion, sous les attaques combinées des contre réformes et des suppressions de postes.
Etendre les grèves reconductibles dans l'Education Nationale…
A partir du 21 janvier, les grèves d’abord dispersées se sont étendues et structurées, grâce à des tournées des grévistes dans les établissements voisins (ce qu’on appelle « la grève marchante ») et à une plateforme unifiante, postes, refus des contre réformes et de la précarité, autour de l’Assemblée générale des grévistes de Seine Saint Denis, puis d’Ile de France. Y-étaient représentés le 12 mars, a l’issue d’une manif de 10 000 personnes, 42 écoles, 53 collèges, 40 lycées GT et LP, 3 CIO, 1 IUFM… L’AG IdF a lancé un double appel :
→ A NOS COLLEGUES des Ecoles, collèges, lycées, LP, en Ile de France et dans tout le pays,
1) de réunir des AG, de reconduire la grève à partir de mardi 16 mars, de coordonner le mouvement dans des AG ou coordinations démocratiques au niveau des bassins, des départementales ou des régions, dans lesquelles les syndicats doivent prendre toutes leur place.
2) de faire, dans toutes les académies, du Jeudi 18 mars une grande journée de grève et de manifestation de la maternelle à l’université. Manif IdF départ à 14 h Luxembourg, suivie d’une AG des grévistes d’Ile de France à la Bourse du Travail de République à 17 h 30
→ AUX ORGANISATIONS SYNDICALES d’appelez, dans l’unité la plus large, à la grève et à manifester le 18 mars, pour construire au niveau national, dans l’éducation, la grève reconductible et un rapport de force qui permet de gagner et d’en finir avec la liquidation du service public et des statuts des personnels.
Il importe avant tout de travailler partout dans les AG, dans les syndicats à l’extension géographique mais aussi interprofessionnelle du mouvement.
- pour une grève massive le 18 mars de la maternelle à l’université
- pour la reconduction de la grève après le 18 mars, afin d’obtenir le retrait des « réformes » et des suppressions de postes
… et construire la grève générale
La résistance à l’offensive gouvernementale n’est pas limitée à l’école. À la Poste, à Pôle-emploi, à la Culture, à la Justice, à la Territoriale…, le pouvoir Sarkosien impose
à marche forcée la politique préconisée par la Commission européenne et le capitalisme mondialisé (exploitation de sa « crise », AGCS…). Il asphyxie l’ensemble des services publics au niveau des postes comme des budgets. Il les restructurer et les privatise.
Tout est bon pour casser les droits à l’éducation, à la culture, à la santé, le droit du travail et les garanties statutaires et professionnelles des personnels qui résistent à cette casse : la LOLF, la RGPP, la loi mobilité (avec ses décrets en passe d’être adoptés sur la reconversion et sur l’entretien d’évaluation), les « politiques interministérielles » ainsi que « les référentiel compétences métiers »…Autant d’outils pour soumettre les services publics aux marchés et les personnels, à la concurrence, au salaires au mérite, à la précarité, à la détitularisation en un mot à la loi du privé
Dans le même temps le secteur privé vit les licenciements massifs les délocalisations, la casse du code du travail et des conventions collectives, les baisses de salaires… Et mène des luttes déterminée (Total, Ikea …)
Alors que le gouvernement annonce une nouvelle réforme des retraites, que les licenciements se multiplient…c’est une nouvelle journée d’action, le 23 mars à laquelle appellent les fédérations et confédérations syndicales. Pour le syndicalisme, un nouvel échec comme en 2003 sur le dossier des retraites ouvrirait la voie à un recul sans précédent. Dans son contenu, la plateforme actuelle pour le 23 mars ne permet pas une lutte revendicative d’ensemble face à la politique de ce gouvernement. Dans cette situation, il importe pour le syndicalisme de :
- faire le choix de la clarté revendicative : retrait de toutes les réformes et projets gouvernementaux, 300 euros pour touTEs, arrêt des licenciements, défense des retraites (37,5 annuités pour une retraite pleine à 60 ans calculée sur les 6 derniers mois, maintien du code des pensions, abrogation des réformes Balladur de 1993 et Fillon de 2003…).
- dénoncer le "dialogue social" de Sarkozy et cesser toute participation aux réunions de concertation/caution. Le syndicalisme n’a par exemple rien à gagner à s’adapter au contenu et au calendrier de « l’agenda social » de Sarkozy, comme les réunions prévues dans la Fonction Publique sur la « reconversion professionnelle » et les « référentiels métiers ».
- s’engager dans la construction d’un mouvement de grève générale sous le contrôle des salariés et des structures d’auto-organisation qu’ils se donnent (AG, comités de grève et coordinations…), favorisant les convergences et les initiatives interprofessionnelles.
Émancipation Tendance intersyndicale
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