
:33: :33: :33: :33: Même si ce n'est pas ce que dit l'article , c'est quand même bien difficile , voire impossible de défendre le maintien de la publicité sur les chaines publiques et c'est ce que semble défendre les personnels de l'audiovisuel ( je crois :emb: :emb: ) ! On peut logiquement penser que oui la recherche de recettes publicitaires et donc d'audience et une cause très aggravantes de la médiocrités des programmes , on peut penser que la qualité des programmes d'Arte ou des Radio publiques et quand même un peu dû à l'absence de recherche de rentrées publicitaires ... Alors oui il faut taxer les chaines privées les opérateurs , les fabricants de télé ....Mais on peu quand même se réjouir de la disparition de la pub ....Non ??? :emb: :emb: :emb:a écrit :Loi de réforme de l'audiovisuel public, du cousu main pour le privé !
Jeudi 25 novembre, les députés entamaient le débat sur le projet de loi de réforme de l'audiovisuel public. Le même jour, les personnels de France Télévision et de Radio-France étaient en grève, inquiets à juste titre des conséquences de cette loi sur leur emploi.
Le projet de loi, déjà adopté en Conseil des ministres, prévoit la disparition de la publicité commerciale sur les chaînes de télévision publiques. Au 5 janvier 2009, la publicité disparaîtra des écrans publics à partir de 20 heures puis, au 1er janvier 2012, elle s'évanouira totalement. Certes, il n'y aura pas grand monde pour regretter les séquences interminables louant les lessives qui lavent plus blanc que blanc, les couches qui absorbent sans modération ou les voitures qui roulent sans pollution mais, avec cette disparition de la pub, ce sont les finances qui vont avec qui s'évanouissent elles aussi.
Pour l'année 2009, le manque à gagner pour les chaînes publiques est évalué à 450 millions d'euros. Pour compenser, il était initialement prévu de taxer les chaînes privées à hauteur de 3 % de leurs recettes publicitaires et les opérateurs de téléphonie à hauteur de 0,9 % de leur chiffre d'affaires. Il est aussi, bien sûr, prévu de faire payer les téléspectateurs en augmentant la redevance télé. On peut être sûr que, pour ces derniers, le projet deviendra réalité. Par contre, les patrons des chaînes privées, forts de l'exemple de tous ces industriels qui réclament avec succès des deniers à l'État en prenant prétexte de la crise et de l'éventuelle baisse de leurs recettes, ont déjà réussi à faire déposer par des parlementaires un amendement pour que cette taxe, « douloureuse », osent-ils dire, soit réduite de moitié... C'est que Sarkozy, promoteur en personne du projet de réforme, a de bons amis, ne serait-ce que Bouygues à TF1 et Bolloré à Direct 8, parmi les patrons de chaînes privées, et des députés-larbins prêts à les servir.
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La vraie « bonne nouvelle », ce sera quand tous ces défenseurs de la sacro-sainte entreprise privée seront mis hors d'état de nuire. Ce sera une bonne nouvelle pour toute la société, et par là même pour la qualité des programmes à la télé.
Sophie GARGAN