
Communiqué de la FSE
Pendant plusieurs mois, les étudiants de l'Université Cadi-Ayyad de Marrakech ont luttés pour l'amélioration de leur condition d'étude et la fin de la répression mise en place par le régime monarchiste de Mohammed VI.
Suite à l'intoxication de 22 étudiants au restaurant de la cité universitaire de Marrakech, une manifestation vers l'hôpital Ibn Toufail fut organisée dans la nuit du 26 au 27 avril afin d'exiger les soins pour les empoisonnés, victimes de la privatisation du secteur de la santé.
Cette manifestation fut sauvagement réprimée par les forces de l'ordre et plus de 40 étudiants furent arrêtés, dont la moitié sont passés devant le Tribunal.
L'Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM) a dès lors déclarée la grève étudiante aux deux facultés de Droit et de Lettres.
Afin de déposer leurs revendications politiques, syndicales, matérielles et pédagogiques, un rassemblement fut organisé le mercredi 15 mai 2008 en direction de la présidence de l'Université.
Les étudiants marocains réclament en effet la revalorisation des bourses, l'amélioration des conditions de logement, la gratuité des transports et des repas pour certaines catégories d'étudiants, le respect de la liberté syndicale et le renvoi du Doyen de la faculté de Droit. Cette manifestation fut encore une fois réprimée par les forces de l'ordre, mais cette fois-ci ces derniers ne se sont pas contentés de tabasser et d'arrêter les étudiants, ils ont également pénétré dans la cité Universitaire où ils ont pillés les logements étudiants, violés des étudiantes et défenestrés plusieurs étudiants, dont un est décédé.
Aujourd'hui 18 étudiants sont détenus dans les prisons marocaines et ont commencés une grève de la faim depuis le 14 juin 2008.
Ces derniers sont poursuivis pour "crime grave "de "destruction de biens publics, d'outrage et de violence à l'encontre des forces de l'ordre".
Le régime marocain refuse notamment de les considérer comme des détenus politiques et n'a répondu à aucune des revendications du mouvement étudiant.
La Fédération Syndicale Etudiante témoigne sa solidarité avec les étudiants marocains en lutte et exige la libération immédiate des 18 étudiants détenus actuellement.
La Fédération Syndicale Etudiante exige également du régime marocain l'application des revendications portées par le mouvement des étudiants marocains.
Solidarité avec :
-zahra bodkor
-àalae edarbali
-morad chwini
-otman chwini
-yousef machdofi
-Mohamed jamily
-Mohamed làarbi jadi
-khalid miftah
-jalal kotbi
-younes salmi
-abdelah errachdi
-yousef alàlaoui
-hafid elhafdi
-mansour ghridou
-redouan ezobairy
-elidrissi hicham
-elidrissi Mohamed
-hssain nasr
Pendant plusieurs mois, les étudiants de l'Université Cadi-Ayyad de Marrakech ont luttés pour l'amélioration de leur condition d'étude et la fin de la répression mise en place par le régime monarchiste de Mohammed VI.
Suite à l'intoxication de 22 étudiants au restaurant de la cité universitaire de Marrakech, une manifestation vers l'hôpital Ibn Toufail fut organisée dans la nuit du 26 au 27 avril afin d'exiger les soins pour les empoisonnés, victimes de la privatisation du secteur de la santé.
Cette manifestation fut sauvagement réprimée par les forces de l'ordre et plus de 40 étudiants furent arrêtés, dont la moitié sont passés devant le Tribunal.
L'Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM) a dès lors déclarée la grève étudiante aux deux facultés de Droit et de Lettres.
Afin de déposer leurs revendications politiques, syndicales, matérielles et pédagogiques, un rassemblement fut organisé le mercredi 15 mai 2008 en direction de la présidence de l'Université.
Les étudiants marocains réclament en effet la revalorisation des bourses, l'amélioration des conditions de logement, la gratuité des transports et des repas pour certaines catégories d'étudiants, le respect de la liberté syndicale et le renvoi du Doyen de la faculté de Droit. Cette manifestation fut encore une fois réprimée par les forces de l'ordre, mais cette fois-ci ces derniers ne se sont pas contentés de tabasser et d'arrêter les étudiants, ils ont également pénétré dans la cité Universitaire où ils ont pillés les logements étudiants, violés des étudiantes et défenestrés plusieurs étudiants, dont un est décédé.
Aujourd'hui 18 étudiants sont détenus dans les prisons marocaines et ont commencés une grève de la faim depuis le 14 juin 2008.
Ces derniers sont poursuivis pour "crime grave "de "destruction de biens publics, d'outrage et de violence à l'encontre des forces de l'ordre".
Le régime marocain refuse notamment de les considérer comme des détenus politiques et n'a répondu à aucune des revendications du mouvement étudiant.
La Fédération Syndicale Etudiante témoigne sa solidarité avec les étudiants marocains en lutte et exige la libération immédiate des 18 étudiants détenus actuellement.
La Fédération Syndicale Etudiante exige également du régime marocain l'application des revendications portées par le mouvement des étudiants marocains.
Solidarité avec :
-zahra bodkor
-àalae edarbali
-morad chwini
-otman chwini
-yousef machdofi
-Mohamed jamily
-Mohamed làarbi jadi
-khalid miftah
-jalal kotbi
-younes salmi
-abdelah errachdi
-yousef alàlaoui
-hafid elhafdi
-mansour ghridou
-redouan ezobairy
-elidrissi hicham
-elidrissi Mohamed
-hssain nasr