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Message Publié : 08 Juil 2008, 19:06
par pelon
a écrit :
Rejet à Tricastin: pas de risque sanitaire, selon les autorités nucléaires

PARIS - Le rejet accidentel de 30 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre qui s'est produit mardi sur le site du Tricastin à Bollène (Vaucluse) ne présente pas de risque sanitaire immédiat et toutes les précautions ont été prises, ont précisé les autorités nucléaires.

Une partie de la solution a été récupérée par l'industriel, la société Socatri, une autre s'est largement diluée dans les cours d'eau et la troisième n'a pas atteint la nappe phréatique, a déclaré à l'AFP le directeur de la sûreté des usines à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Thierry Charles.

"A l'instant T, il n'y pas de problème car les gens ne peuvent plus pomper les eaux de cette nappe, et on fait des prélèvements pour vérifier que localement il n'y a pas d'uranium", a-t-il ajouté en assurant qu'une surveillance stricte sera observée.

"L'enjeu n'est pas immédiat, c'est maintenant un enjeu de surveillance (de la nappe phréatique) au fil du temps", selon Thierry Charles.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a affirmé de son côté que la concentration en uranium mesurée dans une des rivières polluées, la Gaffière, "a été de l'ordre de mille fois +le bruit de fond+ habituellement relevé, et est actuellement en rapide diminution".

"En cas de consommation éventuelle de poisson, l'impact sanitaire est très limité", a-t-elle ajouté.

"On a affaire à un incident industriel classique", a estimé Thierry Charles pour l'IRSN.

La solution, contenant quelque 300 kg d'uranium, a débordé dans la nuit pendant une opération de nettoyage d'une cuve dans l'usine Socatri, "pour une raison inconnue". Elle s'est déversée dans la cuve de rétention, mais "celle-ci, en travaux, n'était plus étanche", a précisé l'ASN.

Le liquide s'est répandu sur le sol, où une partie a été récupérée, ainsi que dans le canal adjacent, polluant ensuite les rivières La Gaffière et L'Auzon.

L'usine Socatri intervient en support des installations nucléaires du site du Tricastin en réalisant, notamment, des opérations de maintenance de matériels contaminés par de l'uranium et de traitement d'effluents uranifères, a précisé l'ASN.

(©AFP / 08 juillet 2008 19h29)

Message Publié : 09 Juil 2008, 09:06
par Matrok
(AFP/LIBERATION.FR : mercredi 9 juillet 2008 a écrit :Fuite d'uranium au site nucléaire du Tricastin, dans le Vaucluse
Une partie du produit s'est diluée dans les cours d'eau. Les autorités assurent qu'il n'y a pas de risque sanitaire mais ont pour le moment interdit la consommation d'eau captée sur le site.
Un rejet accidentel de 30 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre s'est produit mardi sur le site du Tricastin à Bollène (Vaucluse). Le produit s'est écoulé sur le sol et dans le canal adjacent, polluant ensuite les rivières La Gaffière et L'Auzon. Les effluents contenaient 12 grammes d'uranium par litre, mais, selon le communiqué, l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a évalué le risque comme faible pour la population.

La solution, contenant quelque 300 kg d'uranium, a débordé dans la nuit pendant une opération de nettoyage d'une cuve dans l'usine Socatri, "pour une raison inconnue". Elle s'est déversée dans la cuve de rétention, mais "celle-ci, en travaux, n'était plus étanche", a précisé l'ASN.

L'usine Socatri intervient en support des installations nucléaires du site du Tricastin en réalisant, notamment, des opérations de maintenance de matériels contaminés par de l'uranium et de traitement d'effluents uranifères, a précisé l'ASN.

Selon le directeur de la sûreté des usines à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Thierry Charles, l'uranium n'a pas atteint la nappe phréatique. "A l'instant T, il n'y pas de problème car les gens ne peuvent plus pomper les eaux de cette nappe, et on fait des prélèvements pour vérifier que localement il n'y a pas d'uranium", a-t-il ajouté en assurant qu'une surveillance stricte sera observée.

Des mesures de précaution ont tout de même été prises, interdisant notamment la consommation d'eau potable issue de captages privés sur les communes de Bollène, Lapalud et Lamotte-du-Rhône. Elles prévoient également de stopper l'irrigation agricole issue des rivières La Gaffière et L'Auzon, et d'interdire les activités nautiques et la baignade sur les plans d'eau du Trop-Long, du Baltraces (Bollène) et des Girardes (Lapalud).

Parallèlement, la pêche et la consommation de poisson sont interdites dans les deux rivières concernées ainsi que la Mayre Girarde et le lac du Trop-Long, ont ajouté les préfets.

300 kg d'uranium lachés dans la nature. Pas de danger, pas de danger... Mais on interdit de puiser dans la nappe phréatique. Qui va rester contaminée pendant des siècles, jusqu'à ce qu'un jour ou l'autre on oublie cette interdiction. Tout ça parce qu'Areva et EDF sous-traitent à des margoulins genre Socatri pour faire le sale boulot. Socatri était déja connue pour avoir tenté der refourguer en douce des déchets radioactifs à une compagnie de retraitement de ferraille, Feursmétal (cf. cet article de CQFD). Après il y en aura encore pour chanter les louanges des petites entreprises... Quelle société de merde !

Message Publié : 09 Juil 2008, 15:06
par Crockette
ça m'a l'air d'être de vrais pros...ils organisent le nettoyage d'une citerne contenant un liquidide radioactif...sans s'assurer au préalable que la cuve de rétention est opérationnelle... :dry:


mais question bete : l'uranium était dilué ds une solution chimique ?? :33:

Message Publié : 09 Juil 2008, 16:01
par canardos
a écrit :

Rejet d'uranium à Tricastin: quantité moins importante qu'annoncée


AFP - Mercredi 9 juillet, 12h38MARSEILLE (AFP) - La quantité d'uranium rejetée lors d'un incident survenu mardi dans une installation de la société Socatri (Areva) sur le site nucléaire de Tricastin à Bollène (Vaucluse) a été moins importante que celle annoncée initialement, a indiqué mercredi matin une porte-parole de Socatri à l'AFP.

Au lieu des 360 kg d'uranium naturel annoncés (correspondant à 30 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre), ce sont en fait 75 kg qui ont été rejetés (soit 6,25 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre), a-t-elle affirmé.

Selon la même source, des relevés ont été effectués dans la nappe, dans trois puits de pompage appartenant à des particuliers ainsi que dans les cours d'eau dans lesquels les effluents ont été rejetés.

Ces relevés n'ont révélé "aucun élément anormal", selon Socatri. Selon l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), les relevés effectués dans la nappe et dans les puits n'ont effectivement rien montré.

Les mesures sur les cours d'eau se poursuivent et les taux de radioactivité relevés sont en "constante diminution depuis hier soir (ndlr, mardi soir)", a précisé Charles-Antoine Louët, chef de la division de Lyon de l'ASN. Il a confirmé que l'incident avait bien été classé au niveau 1 ("anomalie") de l'échelle Ines qui évalue la gravité des évènements touchant les installations nucléaires et qui compte 7 niveaux.

L'incident s'est produit lors d'un transfert entre deux cuves de liquide contenant de l'uranium naturel, sans que l'on sache encore avec précision, tant du côté de Socatri que de l'ASN, quelles en sont les causes.

"Il y a eu un dysfonctionnement dans un bac de rétention", a précisé la directrice de communication du site de Tricastin.

Interrogée sur des réserves émises récemment par la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) sur un éventuel non-respect des normes de stockage de déchets radioactifs sur le site de Tricastin, l'ASN précise que ce ne sont pas les installations de la Socatri qui étaient visées par l'association.

La Socatri, filiale d'Areva, a pour mission d'épurer les effluents contenant de l'uranium et émanant des installations industrielles présentes sur le site de Tricastin (activités de chimie ou d'enrichissement de l'uranium, par exemple) avant de les rejeter dans les cours d'eau.

Alors que les liquides arrivant pour retraitement contiennent 12 gr d'uranium par litre, ils sont normalement rejetés avec un taux ne dépassant pas 1 mg, selon la porte-parole de Tricastin.

Contactée par l'AFP, la préfecture du Vaucluse a indiqué que les mesures de précaution annoncées dans la soirée de mardi étaient pour le moment maintenues.

Ces mesures sont l'interdiction de la consommation et de l'usage d'eau issue de captages privés dans les communes de Bollène, Lapalud et Lamotte-du-Rhône, situées au sud du Tricastin.

La pêche, la consommation de poisson et les activités nautiques et de baignade sont également interdites dans les cours d'eau de la Gaffière, la Mayre Girardes et du Lauzon (bien: Lauzon) ainsi que les étangs du Trop-Long, du Baltraces et des Girardes. L'irrigation issue des trois cours d'eau est interdite.


Message Publié : 10 Juil 2008, 18:00
par Mickaël
Voir les reportages TV sur : http://videos.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse du jeudi 10 juillet 2008

Fuite d'uranium au Tricastin : pourquoi
l’Autorité de sûreté nucléaire a-t-elle attendu
plusieurs heures avant de donner l’alerte ?

- Areva a tardé à avertir l’ASN, mais celle-ci a ensuite perdu plusieurs heures précieuses
- L’ASN aurait-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ?

Dans ses déclarations, l’ASN met en cause, à juste titre, l’entreprise Socatri-AREVA : cette dernière a attendu de longues heures entre lundi soir et mardi matin avant d’avertir l’ASN, pensant peut-être pouvoir cacher l’existence même de la fuite d’uranium.

Mais l’ASN est elle aussi coupable de rétention d’informations pendant plusieurs heures.

Ainsi, le directeur général de l'ASN, Jean-Christophe Niel, reconnaît que "l'ASN a été prévenue vers 07H30 le matin" mais il ajoute que "l'exploitant a pris la mesure de l'importance du rejet vers midi" (cf dépêches agences de presse), comme si la mission de l'ASN n'était pas de prendre elle-même conscience des risques et de prendre immédiatement les décisions qui s’imposent. Ce n’est donc qu’en début d’après midi que l’alerte a été donnée.

L’ASN a donc délibérément choisi de ne pas informer les autorités (préfectures, etc), perdant ainsi 5 heures d’autant plus précieuses que c’est en tout début de matinée, au moment les radios sont très écoutées, qu’il était possible d’avertir efficacement les citoyens afin qu’ils ne se baignent pas ou ne boivent pas dans la journée.

Pourquoi l’ASN a-t-elle perdu ces heures précieuses ? Pourquoi cette mise en danger délibérée de la population ? L’ASN a-t-elle attendu dans l’espoir que l’affaire puisse être étouffée ? L’ASN n’aurait ensuite donnée l'alerte qu’après avoir compris que l’ampleur du rejet le rendrait tôt ou tard détectable par des organismes indépendants comme la Criirad.

En tout état de cause, s'il est évident que la Socatri-AREVA est coupable, il en est certainement de même pour l'ASN dont les responsabilités doivent être établies et sanctionnées.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à participer à un Rassemblement antinucléaire européen samedi 12 juillet à Paris (14h pl de la République). Les animations auront lieu dès le matin sur la place de la République, et un Colloque international se tiendra à 20h avec de nombreux invités d'Europe... et d'au delà.

Voir aussi les autres communiqués de presse sur ce sujet sur :
http://www.sortirdunucleaire.org/index.php...enu=communiques
Le Dauphiné Libéré - 10 juillet 2008

FUITE D'URANIUM À BOLLÈNE
« Une communication incohérente »

Officiellement, les dernières mesures et analyses des rivières, des plans d'eau et des nappes phréatiques sont rassurantes, mais pas pour la Criirad ni pour le réseau "Sortir du nucléaire" qui portent des accusations graves, tant sur la fuite elle-même que sur l'attitude d'Areva NC soupçonnée de "rétention délibérée d'information".

« Les citoyens bollénois ont été traités comme s'ils étaient peu de chose... »
Du côté des élus des communes directement concernées, tous prévenus entre 13h 15 et 13h 30 mardi, la gestion de l'affaire prend une tournure polémique sur un autre plan, celui de la communication. Manque d'informations, de réactivité et de précision, manque de soutien de la part des services de l'État...
Le maire de Bollène, commune sur laquelle est installée l'usine Socatri, ne dissimule pas sa colère. « Je ne veux pas envenimer la situation, mais je suis très troublée par ce que nous venons de vivre, lâche Marie-Claude Bompard. Je n'ai eu qu'un contact avec le directeur de cabinet du préfet, mardi vers 13h 30 et depuis, malgré nos appels, plus rien. Silence radio ! La mairie a fait ce qu'elle pouvait, mais elle n'a été ni informée valablement, ni épaulée par la préfecture. »
Guère d'éléments précis
Avec les moyens du bord, la commune a averti les populations des secteurs concernés par la distribution de tracts et la mise en service du serveur vocal Antibia, mis au point dans le cadre d'une procédure d'urgence en cas de risque majeur. « Tout le monde, environ 800 personnes, a été averti avant 20 heures et nous avons continué à répondre aux appels jusqu'à 22 heures. »
Hier après-midi, quarante élus et employés communaux ont distribué une lettre d'information à tous les habitants de la cité, « parce que, même avec guère d'éléments précis, il fallait clarifier la situation, préciser par exemple quels quartiers étaient concernés et ceux qui ne l'étaient pas. » Mme Bompard met en cause « l'incohérence totale de la communication préfectorale » qui a abouti, selon elle, à semer la confusion, y compris chez les médias européens, et qui démontre que « les citoyens bollénois ont été traités comme s'ils étaient peu de chose... »
Plus soft, Jean-Pierre Lambertin admet avoir été ému par les délais de réaction de la préfecture. « On aurait dû avoir l'information, au moins l'essentiel, plus tôt. » Le président du syndicat Rhône-Aygues-Ouvèze, Guy Penne, apporte de l'eau au moulin des sceptiques : « Nous avons été mal informés », reconnaît-il en évoquant des informations assez brouillonnes, sinon contradictoires.
Le ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo, a-t-il eu vent de ces dysfonctionnements ? En attendant les résultats de l'inspection de l'autorité de sûreté nucléaire qui devrait se rendre sur place aujourd'hui, il se fait menaçant : « Toutes les conclusions devront être tirées, notamment en terme d'éventuelles suites pénales et administratives ».

EN BREF
Quelle heure, au juste ?
L'heure précise à laquelle s'est produite la fuite, à l'intérieur des bâtiments de Socatri, donne lieu à interprétation : alors que les communiqués de la préfecture stipulaient 6h 30 du matin, la "note d'information" de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire indiquait de son côté "le 7 juillet à 23 heures. "
Anticipation
Le maire de Lapalud raconte : « par mesure de précaution, nous avions anticipé en prévenant en début d'après-midi de lundi les cinquante à soixante personnes habitant à l'est de la voie ferrée, au plus près de l'usine, et ayant des forages. Puis nous nous sommes servis du listing des inondations pour alerter toutes celles du village susceptibles d'utiliser l'eau d'un puits. Environ 300 personnes ont été contactées par téléphone ou directement par la police municipale. Et cela s'est relativement bien passé. »
Le parapluie ouvert
Maurice Sabatier, maire de Lamotte-du-Rhône observe que « la préfecture a ouvert le parapluie. » L'employé municipal, rôdé à la manoeuvre avec les inondations, est passé dans les 165 foyers du village pour prévenir les habitants. Cette situation conforte M. Sabatier dans sa volonté de ne jamais relier le lac de Lamotte (qui devrait accueillir dans l'avenir une base de ski nautique) à la mayre Boucharde, affluent de la Gaffière, ainsi que certains le souhaiteraient.
Rencontre avec la CRIIRAD
Après ce qu'il considère comme un avertissement sans frais », André-Yves Beck, adjoint au maire de Bollène, souhaite rencontrer dès que possible la CRIIRAD afin d'avoir le maximum de renseignements. « Car on peut être pris de doutes... »
Libération.fr - 9 juillet 2008

Rejet d'uranium à Tricastin : «La limite réglementaire a été pulvérisée»

La passivité des autorités de contrôle est intolérable, estime Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, et responsable du laboratoire d’analyse de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité). Cet organisme indépendant a été créé en 1986 au lendemain de la catastrophe de Tchernobyl, avec pour ambition de contrôler et d'informer les populations sur les pollutions radioactives et les risques liés au nucléaire.

Faut-il s’alarmer des quantités d’uranium rejetées lors de l’incident sur le site de Tricastin ?
L’exploitant a revu ses chiffres à la baisse: le rejet ne serait plus de 360 kg mais de 75kg. Il n’empêche. Sur la base de ces nouvelles données, la quantité d’uranium rejetée reste très importante, 27 fois supérieure à la limite annuelle autorisée. Car, pour faire simple, l’exploitant est autorisé à rejeter chaque année 72 millions de becquerels d’uranium- une unité de mesure de radioactivité. Et bien lors de l’incident, 2 milliards de becquerels ont été rejetés! Mais ce n’est pas tout. Il y a aussi un problème de concentration radioactive. Lors de l’incident, l’uranium a été rejeté en partie sur le sol et dans la rivière la Gaffière. Ce qui est strictement interdit car il n’y a aucune garantie de dilution. Résultat, la limite réglementaire a été pulvérisée avec une concentration de plus de 300 000 Becquerels par litre au lieu de 50 Bq/l.

D’après vous, les mesures de précaution adoptées par les autorités sont-elles suffisantes?
C’est un petit peu mieux que les autres fois. Mais, il reste des incertitudes, en particulier sur le moment précis de l’accident. Il y a un flou. Le communiqué des préfets de la Drôme et du Vaucluse annonçait hier que la fuite s’était produite tôt dans la matinée du 8 juillet, vers 6h30. Mais, selon l’IRSN, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, le débordement de la cuve remonte à lundi soir vers 23 heures. Si l’IRSN a raison, les mesures de protection et d’information de la population ont été prises trop tard pour être efficaces.

Que comptez-vous faire à présent?
Une équipe de notre laboratoire est en ce moment sur le site du Tricastin pour faire des prélèvements. On va également déposer plainte contre deux exploitants du Tricastin, tous deux filiales d'Areva. On ne peut pas tolérer une telle passivité des autorités de contrôle. Et puis, ce n’est pas la première fois que l’on note des disfonctionnements inquiétants sur ce site, ce n’est pas la première fois. On va être particulièrement vigilant sur la durée pour s’assurer que l’exploitant du site traite les pollutions dans les sols et les sédiments.

Message Publié : 10 Juil 2008, 18:01
par Crockette
la cirad est indépendante, et que par le passé, elle a dérangé plusieurs personnes.

l'asn dépeche un expert mais sera til vraiment indépendant, j'en doute...