
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=93846
Mercredi 23 janvier 2008
Fontenay-sous-Bois : trois camarades mis en examen pour un fumigène dans le Val-de-Marne
Samedi 19 janvier en début d’après-midi dans le Val de Marne, 2 personnes se font contrôler par la BAC en rentrant dans leur voiture. Les policiers procèdent à une fouille et trouvent un fumigène "fait soi-même". A ce moment là, un ami passe par là et se fait également embarquer.
Au commissariat, les 3 personnes étant fichées politiquement par les RG, les flics s’emballent : le fumigène devient tout à coup un produit explosif. Les 3 sont alors placés en garde-à-vue (pour 48h) pour association de malfaiteurs, détention et transport de produits incendiaires ou explosifs. La seule chose qu’ils déclarent pendant ces 48 heures, c’est que c’est un fumigène et que les autres accusations sont fausses. Certains de leurs habits sont enlevés de force pour être analysés par la police scientifique. Ils refusent d’être signalisés (photographie, empreintes digitales et ADN).
Le dimanche matin à 8h à Bagnolet (93), le domicile de deux d’entre eux a été perquisitionné pendant 2 heures. Emportés dans leur délire anti-terroriste, la police judiciaire du Val de Marne convoque le déminage, la police criminelle, les RG, et même la brigade anti-terroriste. Evidemment, ils ne trouvent rien d’autre qu’un peu de littérature anti-autoritaire placée sous scellés. La brigade anti-terroriste n’est pas saisie de l’"affaire" puisqu’ils n’ont rien trouvé. Les policiers laissent un appartement ravagé (meubles explosés, matelas éventrés, porte défoncée...)
Au bout de 48 heures, les 3 sont déferrés au parquet de Créteil. Ils passent devant le juge d’instruction qui leur annonce leur mise en examen et l’ouverture d’une enquête pour :
association de malfaiteurs
détention et transport de produits incendiaires ou explosifs en vue de commettre des destructions ou des atteintes aux personnes
refus de se soumettre aux empreintes digitales, ADN et aux photos.
Suite à ça, ils passent à huis clos devant le juge des libertés et de la détention. Les deux premiers arrêtés sont incarcérés à Fresnes et Villepinte en attente du procès. Le troisième est relâché et mis sous contrôle judiciaire. La date du procès n’a pas été fixée parce que le juge d’instruction estime que l’enquête n’est pas close : il est clair que c’est les idées et les pratiques anti-autoritaires qui sont visées par ces investigations.
Exprimons notre solidarité aux copains enfermés pour des idées qui sont aussi les nôtres.
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Le Parisien - mardi 22 janvier 2008
Les anarchistes transportaient une bombe artisanale en kit
ILS N’ONT pas décroché un mot, ont refusé qu’on les prenne en photo, qu’on relève leurs empreintes digitales, et qu’on prélève un peu de leur salive pour leurs ADN. Les trois hommes arrêtés samedi à Fontenay-sous-Bois par la BAC sont soupçonnés d’avoir voulu fabriquer une bombe.
Ils ont été repérés à la limite de Montreuil (Seine-Saint-Denis) alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans une voiture.
Les policiers ont trouvé leur comportement bizarre et ont voulu les contrôler. Le trio a alors cherché à s’enfuir. Dans le coffre de leur voiture, des sacs contenant un mélange de chlorate de sodium et de sucre pesant 2,480 kilos, des clous tordus et de l’allume-feu. Autant d’éléments qui entrent dans la composition d’une bombe artisanale comme les « pipe bombs ».
Ces trois hommes âgés de 34 et 35 ans se sont réclamés d’une mouvance « anarcho-autonome ». Deux d’entre eux ont été formellement identifiés. Habitant Bagnolet en Seine-Saint-Denis, ils animent une association de parcours acrobatiques dans les arbres. Quelques doutes subsistaient hier soir sur l’identité du troisième. Ils ont été déférés devant un juge d’instruction qui les a mis en examen pour transport et détention de bande organisée d’éléments composant un engin incendiaire explosif, préparation d’une destruction, et association de malfaiteurs en vue de commettre une destruction. Le parquet a requis leur incarcération mais c’est le juge des libertés et de la détention qui devaient trancher dans la soirée.
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http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=94855
Jeudi 7 février 2008
Arrestations dans le Val-de-Marne pour un fumigène : quelques précisions
Le 19 janvier dernier, trois personnes sont arrêtées dans le Val-de-Marne en possession d'un fumigène « fait maison », de quelques pétards et de clous tordus. Ces personnes étant fichées aux RG, s'ensuit une garde-à-vue de 48 heures, une perquisition qui ravage un appart, la prison pour deux des interpellés, une libération sous contrôle judiciaire pour le troisième en attente d'un procès. La section anti-terroriste s'est déplacée pour la perquisition mais ne se saisit pas de l'affaire qui reste du domaine correctionnel. Une enquête est ouverte pour association de malfaiteurs, détention et transports d'engins incendiaires ou explosifs en vue de détruire des biens ou de commettre des atteintes aux personnes. Ce fichage et le fait qu'elles ont refusé en garde-à-vue de se soumettre à la « signalisation » (photos, empreintes, ADN) a entraîné ce montage judiciaire très décalé par rapport aux faits. Dans les jours qui ont suivi, les medias en ont encore rajouté coups de titres racoleurs comme dans /Le Parisien/ du 22 janvier « Les anarchistes transportaient une bombe en kit » ou dans l'article du /Monde/ du 2 février. La méfiance vis-à-vis de ce que l'on peut lire dans les medias bourgeois est une évidence depuis toujours, ça l'est encore plus quand les informations proviennent comme ici de fuites policières et relaient la version judiciaire à charge dans cette affaire. Gardons à l'esprit que les copains en taule ne peuvent pas s'exprimer, il est donc essentiel de revenir un peu sur les faits, en connaissance de cause.
Les personnes arrêtées ce jour-là se rendaient à la manifestation contre les centres de rétention qui avait lieu depuis Porte Dorée en direction du centre de rétention de Vincennes. Depuis un mois et demi maintenant, de nombreuses actions et mobilisations ont lieu contre ces centres de rétention, venant des retenus (refus du comptage, émeutes à l'intérieur, grèves de la faim, incendies) comme de l'extérieur (rassemblements, manifestations). Ces rassemblements notamment à Vincennes ont été marqués à plusieurs reprises par l'utilisation de fumigènes, de feux d'artifices et autres pétards pour dérouter la police et signaler aux retenus qui luttent à l'intérieur l'existence de mobilisations à l'extérieur. Rappelons-nous entre autre du 31 décembre où peu après minuit, un feu d'artifice avec fusées, pétards et fumigènes eut lieu près du centre de Vincennes. Il y eut également une manifestation le 3 janvier, une le 5, puis le 19 et encore très récemment le 2 février. Certaines ont réuni plusieurs milliers de personnes et toutes ont donné lieu à l'utilisation de feux d'artifices, de fumigènes ou de pétards. Quant aux « clous tordus » cités par les journaux, ils nous rappellent plutôt des crève-pneus que l'on laisse sur la route pour crever les pneus, des voitures de police et des camions cellulaires de préférence. Ils ont aussi déjà été utilisés plusieurs fois, notamment lors du rassemblement du 31, et nous étions plusieurs à en avoir dans nos poches lors de la manif du 19.
Nous ne cherchons pas ici à adopter un discours de l'innocence, nous savons bien que ce que nous venons de décrire est délictuel, au même titre que n'importe quel rassemblement non-déclaré en préfecture ou que le fait de courir quand la police veut nous arrêter (rébellion). La lutte nous place presque immédiatement dans l'illégalisme. Nous voulons rappeler le contexte de mobilisation politique dans lequel ces arrestations ont eu lieu. Nous voulons aussi dénoncer le montage policier et judiciaire à charge, dénoncer le fait qu'un fumigène et des crève-pneus envoie directement en taule et fait presque basculer dans « l'anti-terrorisme », un concept qui s'applique à de plus en plus de situations.
Cette construction judiciaire a des objectifs évidents : isoler, diviser et faire taire. Isoler les gens arrêtés du reste du mouvement en les qualifiant de « junior terroriste » irresponsables et déconnectés du reste de la société et des mouvements de lutte et de révolte qui la traversent. Faire taire en inspirant la peur à ceux qui luttent. Faire taire un mouvement qui grossit et qui dérange politiquement en se battant pour la fermeture des centres de rétention. Faire taire tous ceux qui luttent contre l'enfermement et le traitement que l'Etat fait subir en France aux classes populaires et aux étrangers. Faire taire en montrant que participer à ces luttes peut envoyer directement à Fresnes ou à Villepinte. Les précédentes manifestations, notamment celle du 5 janvier, avaient déjà été tendues et ponctuées d'échauffourées, notamment lorsque des centaines de personnes ont investi le parking du centre de rétention de Vincennes pour se rapprocher des retenus et échanger avec eux des cris de « Liberté », il y avait d'ailleurs déjà eu des arrestations. Les arrestations du 19 janvier doivent donc être replacées dans le contexte de cette lutte contre les centre de rétention qui a rassemblé dernièrement des milliers de personnes.
La détention de fumigènes et de crève-pneus qui vaut à deux personnes d'être actuellement emprisonnées et leur utilisation sont des pratiques partagées qui font parti de ce mouvement. Il est primordial que tous les gens qui participent ou se sentent solidaires de cette lutte n'oublient pas les copains incarcérés et leur manifeste soutien et solidarité, notamment en relayant l'information, en diffusant ce texte, en en écrivant d'autres ou par d'autres moyens. Parce que nous mobiliser collectivement quand on nous attaque nous rend certainement plus fort que de se replier chacun dans son coin, ne laissons pas la répression s'abattre dans le silence et l'anonymat.
SOLIDARITE AVEC LES CAMARADES INCARCERES
FERMETURE DES PRISONS ET DES CENTRES DE RETENTION
Mercredi 23 janvier 2008
Fontenay-sous-Bois : trois camarades mis en examen pour un fumigène dans le Val-de-Marne
Samedi 19 janvier en début d’après-midi dans le Val de Marne, 2 personnes se font contrôler par la BAC en rentrant dans leur voiture. Les policiers procèdent à une fouille et trouvent un fumigène "fait soi-même". A ce moment là, un ami passe par là et se fait également embarquer.
Au commissariat, les 3 personnes étant fichées politiquement par les RG, les flics s’emballent : le fumigène devient tout à coup un produit explosif. Les 3 sont alors placés en garde-à-vue (pour 48h) pour association de malfaiteurs, détention et transport de produits incendiaires ou explosifs. La seule chose qu’ils déclarent pendant ces 48 heures, c’est que c’est un fumigène et que les autres accusations sont fausses. Certains de leurs habits sont enlevés de force pour être analysés par la police scientifique. Ils refusent d’être signalisés (photographie, empreintes digitales et ADN).
Le dimanche matin à 8h à Bagnolet (93), le domicile de deux d’entre eux a été perquisitionné pendant 2 heures. Emportés dans leur délire anti-terroriste, la police judiciaire du Val de Marne convoque le déminage, la police criminelle, les RG, et même la brigade anti-terroriste. Evidemment, ils ne trouvent rien d’autre qu’un peu de littérature anti-autoritaire placée sous scellés. La brigade anti-terroriste n’est pas saisie de l’"affaire" puisqu’ils n’ont rien trouvé. Les policiers laissent un appartement ravagé (meubles explosés, matelas éventrés, porte défoncée...)
Au bout de 48 heures, les 3 sont déferrés au parquet de Créteil. Ils passent devant le juge d’instruction qui leur annonce leur mise en examen et l’ouverture d’une enquête pour :
association de malfaiteurs
détention et transport de produits incendiaires ou explosifs en vue de commettre des destructions ou des atteintes aux personnes
refus de se soumettre aux empreintes digitales, ADN et aux photos.
Suite à ça, ils passent à huis clos devant le juge des libertés et de la détention. Les deux premiers arrêtés sont incarcérés à Fresnes et Villepinte en attente du procès. Le troisième est relâché et mis sous contrôle judiciaire. La date du procès n’a pas été fixée parce que le juge d’instruction estime que l’enquête n’est pas close : il est clair que c’est les idées et les pratiques anti-autoritaires qui sont visées par ces investigations.
Exprimons notre solidarité aux copains enfermés pour des idées qui sont aussi les nôtres.
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Le Parisien - mardi 22 janvier 2008
Les anarchistes transportaient une bombe artisanale en kit
ILS N’ONT pas décroché un mot, ont refusé qu’on les prenne en photo, qu’on relève leurs empreintes digitales, et qu’on prélève un peu de leur salive pour leurs ADN. Les trois hommes arrêtés samedi à Fontenay-sous-Bois par la BAC sont soupçonnés d’avoir voulu fabriquer une bombe.
Ils ont été repérés à la limite de Montreuil (Seine-Saint-Denis) alors qu’ils s’apprêtaient à monter dans une voiture.
Les policiers ont trouvé leur comportement bizarre et ont voulu les contrôler. Le trio a alors cherché à s’enfuir. Dans le coffre de leur voiture, des sacs contenant un mélange de chlorate de sodium et de sucre pesant 2,480 kilos, des clous tordus et de l’allume-feu. Autant d’éléments qui entrent dans la composition d’une bombe artisanale comme les « pipe bombs ».
Ces trois hommes âgés de 34 et 35 ans se sont réclamés d’une mouvance « anarcho-autonome ». Deux d’entre eux ont été formellement identifiés. Habitant Bagnolet en Seine-Saint-Denis, ils animent une association de parcours acrobatiques dans les arbres. Quelques doutes subsistaient hier soir sur l’identité du troisième. Ils ont été déférés devant un juge d’instruction qui les a mis en examen pour transport et détention de bande organisée d’éléments composant un engin incendiaire explosif, préparation d’une destruction, et association de malfaiteurs en vue de commettre une destruction. Le parquet a requis leur incarcération mais c’est le juge des libertés et de la détention qui devaient trancher dans la soirée.
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http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=94855
Jeudi 7 février 2008
Arrestations dans le Val-de-Marne pour un fumigène : quelques précisions
Le 19 janvier dernier, trois personnes sont arrêtées dans le Val-de-Marne en possession d'un fumigène « fait maison », de quelques pétards et de clous tordus. Ces personnes étant fichées aux RG, s'ensuit une garde-à-vue de 48 heures, une perquisition qui ravage un appart, la prison pour deux des interpellés, une libération sous contrôle judiciaire pour le troisième en attente d'un procès. La section anti-terroriste s'est déplacée pour la perquisition mais ne se saisit pas de l'affaire qui reste du domaine correctionnel. Une enquête est ouverte pour association de malfaiteurs, détention et transports d'engins incendiaires ou explosifs en vue de détruire des biens ou de commettre des atteintes aux personnes. Ce fichage et le fait qu'elles ont refusé en garde-à-vue de se soumettre à la « signalisation » (photos, empreintes, ADN) a entraîné ce montage judiciaire très décalé par rapport aux faits. Dans les jours qui ont suivi, les medias en ont encore rajouté coups de titres racoleurs comme dans /Le Parisien/ du 22 janvier « Les anarchistes transportaient une bombe en kit » ou dans l'article du /Monde/ du 2 février. La méfiance vis-à-vis de ce que l'on peut lire dans les medias bourgeois est une évidence depuis toujours, ça l'est encore plus quand les informations proviennent comme ici de fuites policières et relaient la version judiciaire à charge dans cette affaire. Gardons à l'esprit que les copains en taule ne peuvent pas s'exprimer, il est donc essentiel de revenir un peu sur les faits, en connaissance de cause.
Les personnes arrêtées ce jour-là se rendaient à la manifestation contre les centres de rétention qui avait lieu depuis Porte Dorée en direction du centre de rétention de Vincennes. Depuis un mois et demi maintenant, de nombreuses actions et mobilisations ont lieu contre ces centres de rétention, venant des retenus (refus du comptage, émeutes à l'intérieur, grèves de la faim, incendies) comme de l'extérieur (rassemblements, manifestations). Ces rassemblements notamment à Vincennes ont été marqués à plusieurs reprises par l'utilisation de fumigènes, de feux d'artifices et autres pétards pour dérouter la police et signaler aux retenus qui luttent à l'intérieur l'existence de mobilisations à l'extérieur. Rappelons-nous entre autre du 31 décembre où peu après minuit, un feu d'artifice avec fusées, pétards et fumigènes eut lieu près du centre de Vincennes. Il y eut également une manifestation le 3 janvier, une le 5, puis le 19 et encore très récemment le 2 février. Certaines ont réuni plusieurs milliers de personnes et toutes ont donné lieu à l'utilisation de feux d'artifices, de fumigènes ou de pétards. Quant aux « clous tordus » cités par les journaux, ils nous rappellent plutôt des crève-pneus que l'on laisse sur la route pour crever les pneus, des voitures de police et des camions cellulaires de préférence. Ils ont aussi déjà été utilisés plusieurs fois, notamment lors du rassemblement du 31, et nous étions plusieurs à en avoir dans nos poches lors de la manif du 19.
Nous ne cherchons pas ici à adopter un discours de l'innocence, nous savons bien que ce que nous venons de décrire est délictuel, au même titre que n'importe quel rassemblement non-déclaré en préfecture ou que le fait de courir quand la police veut nous arrêter (rébellion). La lutte nous place presque immédiatement dans l'illégalisme. Nous voulons rappeler le contexte de mobilisation politique dans lequel ces arrestations ont eu lieu. Nous voulons aussi dénoncer le montage policier et judiciaire à charge, dénoncer le fait qu'un fumigène et des crève-pneus envoie directement en taule et fait presque basculer dans « l'anti-terrorisme », un concept qui s'applique à de plus en plus de situations.
Cette construction judiciaire a des objectifs évidents : isoler, diviser et faire taire. Isoler les gens arrêtés du reste du mouvement en les qualifiant de « junior terroriste » irresponsables et déconnectés du reste de la société et des mouvements de lutte et de révolte qui la traversent. Faire taire en inspirant la peur à ceux qui luttent. Faire taire un mouvement qui grossit et qui dérange politiquement en se battant pour la fermeture des centres de rétention. Faire taire tous ceux qui luttent contre l'enfermement et le traitement que l'Etat fait subir en France aux classes populaires et aux étrangers. Faire taire en montrant que participer à ces luttes peut envoyer directement à Fresnes ou à Villepinte. Les précédentes manifestations, notamment celle du 5 janvier, avaient déjà été tendues et ponctuées d'échauffourées, notamment lorsque des centaines de personnes ont investi le parking du centre de rétention de Vincennes pour se rapprocher des retenus et échanger avec eux des cris de « Liberté », il y avait d'ailleurs déjà eu des arrestations. Les arrestations du 19 janvier doivent donc être replacées dans le contexte de cette lutte contre les centre de rétention qui a rassemblé dernièrement des milliers de personnes.
La détention de fumigènes et de crève-pneus qui vaut à deux personnes d'être actuellement emprisonnées et leur utilisation sont des pratiques partagées qui font parti de ce mouvement. Il est primordial que tous les gens qui participent ou se sentent solidaires de cette lutte n'oublient pas les copains incarcérés et leur manifeste soutien et solidarité, notamment en relayant l'information, en diffusant ce texte, en en écrivant d'autres ou par d'autres moyens. Parce que nous mobiliser collectivement quand on nous attaque nous rend certainement plus fort que de se replier chacun dans son coin, ne laissons pas la répression s'abattre dans le silence et l'anonymat.
SOLIDARITE AVEC LES CAMARADES INCARCERES
FERMETURE DES PRISONS ET DES CENTRES DE RETENTION