
Plus de 20 comités Ni putes ni soumises démissionnent en bloc
Le 7 novembre 2007 COMMUNIQUE DE PRESSE
3 raisons:
- le manque d’indépendance politique
- le fonctionnement non démocratique des institutions
- le manque de transparence financière du Mouvement NPNS
En février 2003, la marche contre les ghettos et pour l’égalité a permis une formidable prise de conscience et représenté un formidable espoir pour nous, filles et garçons des cités de France qui se battent sans relâche afin que triomphent le respect, l’égalité, la mixité et la laïcité dans nos quartiers ghettos.
Dans le sillage de Fadela Amara qui nous avait ouvert la voie avec courage et pugnacité, plus de 50 comités avaient été créés, souvent avec peu de moyens pour venir en aide aux filles et garçons qui nous sollicitaient. Ce fut un travail difficile mais ô combien utile pour tisser du lien social.
Depuis l’entrée au gouvernement de Fadela Amara qui avait jeté le trouble chez beaucoup d’entre nous, l’actuelle direction menée par Sihem Habchi, la présidente par intérim, n’a pas été capable de définir une ligne politique claire et indépendante. Une indépendance d’autant plus remise en question que Mohammed Abdi est maintenu au poste de secrétaire général du mouvement alors qu’il est aujourd’hui conseiller spécial auprès de Fadela Amara, Secrétaire d’Etat à la politique Ville et seul dépositaire aujourd'hui de la signature des comptes et des chèques de l'association. Plus grave encore, l’actuelle direction de NPNS n’a tenu aucun des engagements qui lui avaient pourtant été clairement fixés suite au Conseil National des 23 et 24 juin dernier.
Le mouvement souffre toujours de sérieux dysfonctionnements institutionnels et financiers, ce qui caractérise sans aucun doute l'absence de transparence vis à vis des comités et des adhérents d'une part, mais d'autre part vis à vis de nos financeurs comme les institutions publiques (région IDF, exFASILD acse...) et les fondations:
Les statuts de l’association ne sont toujours pas à jour.
Les décisions prises au cours du CN ont été faussement rapportés dans un procès verbal comme cela avait été explicitement demandé: les représentants des comités présents au conseil national n’ont jamais acté et voté le choix de Sihem Habshi comme présidente du mouvement Ni Putes Ni Soumises, bien qu'elle l'ait déclarée dans une dépêche AFP du 23 juin.
Le nouveau Conseil d'administration et le Bureau national ont été remaniés à la convenance de la direction nationale sans concertation et validation des comités et déposés tels quels à la Préfecture de Police.
Ainsi le BN se compose de Mohammed Abdi en tant que secrétaire et, d'une trésorière factice que nous n'avons jamais connu pour la plupart puisque partie depuis 2003, Sihem Habchi à la présidence, et parmi les membres du CA, Fadela Amara elle même.
- Ainsi le congrès qui devait être organisé dans les trois mois suivant ce dernier CN, dans le but d'y élire la nouvelle présidence et le nouveau bureau national, a été de nouveau repoussé à une date non définie.
- La date de publication du 14 juillet dernier du rapport de la Cour Nationale des Comptes a été là aussi faussement rapportée par Mohammed Abdi, à ce jour nous ne la connaissons toujours pas.
Par ailleurs, tout est entrepris pour faire taire toute voix dissonante : les adhérents réclamant l’indépendance et la démocratie au sein du mouvement ont systématiquement été écartés du bureau national ainsi que du conseil qui devait organiser le congrès.
Nous ne pouvons plus tolérer le mépris et la dérive idéologique de l’actuelle direction qui ne cesse de tourner le dos aux idéaux que nous avons toujours défendu par le passé. De même que nous ne voulons pas cautionner l'idée de se servir du Mouvement comme d'une association tiroir-caisse. Comment expliquer aux comités NPNS et à leurs militants de terrain qu'il faut qu'ils se débrouillent pour venir participer aux Universités de ce week end alors que tout est frais payé, transport et hébergement, à des militants de SOS Racisme ? Trop c'est trop... à vrai dire, c'est même « dégueulasse ».
En conséquence et après concertation, nous avons pris la décision commune de dissoudre chacun de nos comités en bloc. En tant que militant(e)s, nous réfléchissons à poursuivre notre combat mais sous une autre bannière que celle de NPNS qui, à notre sens, a définitivement perdu toute raison d’être.
Listes des signataires: Safia Lebdi & Olivier Bassuet, fondateurs de NPNS
Les comités de Boulogne sur Mer (62), Bourg en Bresse (01), Carcassonne (11), Carpentras (84), Clamart (92), Cran Gevrier (74), Dijon (21), Grenoble (38), Le Mans (72), Marseille Panier (13), Metz (57), Montreuil (93), Morsang sur Orge (91), Nord Essonne (91), Orly (94), Perpignan (66), Pertuis (84), Rennes (35), Rouen (76), St Denis (93), Stains Pierrefitte (93), Tarbes (65), Toulon (83), Toulouse (31), Villeneuve St Georges (94), Vitry sur Seine (94)
Le 7 novembre 2007 COMMUNIQUE DE PRESSE
3 raisons:
- le manque d’indépendance politique
- le fonctionnement non démocratique des institutions
- le manque de transparence financière du Mouvement NPNS
En février 2003, la marche contre les ghettos et pour l’égalité a permis une formidable prise de conscience et représenté un formidable espoir pour nous, filles et garçons des cités de France qui se battent sans relâche afin que triomphent le respect, l’égalité, la mixité et la laïcité dans nos quartiers ghettos.
Dans le sillage de Fadela Amara qui nous avait ouvert la voie avec courage et pugnacité, plus de 50 comités avaient été créés, souvent avec peu de moyens pour venir en aide aux filles et garçons qui nous sollicitaient. Ce fut un travail difficile mais ô combien utile pour tisser du lien social.
Depuis l’entrée au gouvernement de Fadela Amara qui avait jeté le trouble chez beaucoup d’entre nous, l’actuelle direction menée par Sihem Habchi, la présidente par intérim, n’a pas été capable de définir une ligne politique claire et indépendante. Une indépendance d’autant plus remise en question que Mohammed Abdi est maintenu au poste de secrétaire général du mouvement alors qu’il est aujourd’hui conseiller spécial auprès de Fadela Amara, Secrétaire d’Etat à la politique Ville et seul dépositaire aujourd'hui de la signature des comptes et des chèques de l'association. Plus grave encore, l’actuelle direction de NPNS n’a tenu aucun des engagements qui lui avaient pourtant été clairement fixés suite au Conseil National des 23 et 24 juin dernier.
Le mouvement souffre toujours de sérieux dysfonctionnements institutionnels et financiers, ce qui caractérise sans aucun doute l'absence de transparence vis à vis des comités et des adhérents d'une part, mais d'autre part vis à vis de nos financeurs comme les institutions publiques (région IDF, exFASILD acse...) et les fondations:
Les statuts de l’association ne sont toujours pas à jour.
Les décisions prises au cours du CN ont été faussement rapportés dans un procès verbal comme cela avait été explicitement demandé: les représentants des comités présents au conseil national n’ont jamais acté et voté le choix de Sihem Habshi comme présidente du mouvement Ni Putes Ni Soumises, bien qu'elle l'ait déclarée dans une dépêche AFP du 23 juin.
Le nouveau Conseil d'administration et le Bureau national ont été remaniés à la convenance de la direction nationale sans concertation et validation des comités et déposés tels quels à la Préfecture de Police.
Ainsi le BN se compose de Mohammed Abdi en tant que secrétaire et, d'une trésorière factice que nous n'avons jamais connu pour la plupart puisque partie depuis 2003, Sihem Habchi à la présidence, et parmi les membres du CA, Fadela Amara elle même.
- Ainsi le congrès qui devait être organisé dans les trois mois suivant ce dernier CN, dans le but d'y élire la nouvelle présidence et le nouveau bureau national, a été de nouveau repoussé à une date non définie.
- La date de publication du 14 juillet dernier du rapport de la Cour Nationale des Comptes a été là aussi faussement rapportée par Mohammed Abdi, à ce jour nous ne la connaissons toujours pas.
Par ailleurs, tout est entrepris pour faire taire toute voix dissonante : les adhérents réclamant l’indépendance et la démocratie au sein du mouvement ont systématiquement été écartés du bureau national ainsi que du conseil qui devait organiser le congrès.
Nous ne pouvons plus tolérer le mépris et la dérive idéologique de l’actuelle direction qui ne cesse de tourner le dos aux idéaux que nous avons toujours défendu par le passé. De même que nous ne voulons pas cautionner l'idée de se servir du Mouvement comme d'une association tiroir-caisse. Comment expliquer aux comités NPNS et à leurs militants de terrain qu'il faut qu'ils se débrouillent pour venir participer aux Universités de ce week end alors que tout est frais payé, transport et hébergement, à des militants de SOS Racisme ? Trop c'est trop... à vrai dire, c'est même « dégueulasse ».
En conséquence et après concertation, nous avons pris la décision commune de dissoudre chacun de nos comités en bloc. En tant que militant(e)s, nous réfléchissons à poursuivre notre combat mais sous une autre bannière que celle de NPNS qui, à notre sens, a définitivement perdu toute raison d’être.
Listes des signataires: Safia Lebdi & Olivier Bassuet, fondateurs de NPNS
Les comités de Boulogne sur Mer (62), Bourg en Bresse (01), Carcassonne (11), Carpentras (84), Clamart (92), Cran Gevrier (74), Dijon (21), Grenoble (38), Le Mans (72), Marseille Panier (13), Metz (57), Montreuil (93), Morsang sur Orge (91), Nord Essonne (91), Orly (94), Perpignan (66), Pertuis (84), Rennes (35), Rouen (76), St Denis (93), Stains Pierrefitte (93), Tarbes (65), Toulon (83), Toulouse (31), Villeneuve St Georges (94), Vitry sur Seine (94)