Publié : 13 Juin 2003, 21:00CITATION
Fête de Lutte ouvrière
Cette année, la fête de LO tombait en pleine mobilisation sociale. Malgré les problèmes de transports, l'affluence à la fête a été comparable à celle des années précédentes. Plusieurs centaines de personnes ont aussi suivi les débats publics organisés entre des représentants de LO et de la LCR. Le débat sur "La situation sociale et les tâches des révolutionnaires" a d'abord confirmé la participation des militants des deux organisations aux luttes en cours. Il a aussi montré que les militants de la Ligue comme ceux de LO poussent dans le même sens, vers le déclenchement, l'extension, la coordination des luttes.
Mais la discussion a aussi souligné les approches différentes sur les objectifs et les méthodes de luttes. Sur les objectifs, la LCR, défend l'idée d'une "grève générale" public-privé, alors que LO ne reprend que la formule d'une "généralisation des luttes". Une différence de mots mais peut-être aussi une différence d'appréciation du mouvement et de sa dynamique. Conçernant les méthodes de lutte, les discussions ont exprimé des désaccords sur les rapports entre l'unité des travailleurs, l'unité syndicale et l'autoorganisation démocratique. Les questions de démocratie, d'élection des délégués lors de coordinations étant pour LO des "questions de formes", alors que pour les militants de la LCR, ces "formes" sont une des conditions décisives de l'efficacité de la lutte, et de la construction d'une direction représentative et légitime du mouvement.
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Fête de Lutte ouvrière
Cette année, la fête de LO tombait en pleine mobilisation sociale. Malgré les problèmes de transports, l'affluence à la fête a été comparable à celle des années précédentes. Plusieurs centaines de personnes ont aussi suivi les débats publics organisés entre des représentants de LO et de la LCR. Le débat sur "La situation sociale et les tâches des révolutionnaires" a d'abord confirmé la participation des militants des deux organisations aux luttes en cours. Il a aussi montré que les militants de la Ligue comme ceux de LO poussent dans le même sens, vers le déclenchement, l'extension, la coordination des luttes.
Mais la discussion a aussi souligné les approches différentes sur les objectifs et les méthodes de luttes. Sur les objectifs, la LCR, défend l'idée d'une "grève générale" public-privé, alors que LO ne reprend que la formule d'une "généralisation des luttes". Une différence de mots mais peut-être aussi une différence d'appréciation du mouvement et de sa dynamique. Conçernant les méthodes de lutte, les discussions ont exprimé des désaccords sur les rapports entre l'unité des travailleurs, l'unité syndicale et l'autoorganisation démocratique. Les questions de démocratie, d'élection des délégués lors de coordinations étant pour LO des "questions de formes", alors que pour les militants de la LCR, ces "formes" sont une des conditions décisives de l'efficacité de la lutte, et de la construction d'une direction représentative et légitime du mouvement.
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