
J'ai bien connu le camarade Gérard Le Méteil pendant ses trois dernières années. On a mangé, on a ri, il m'a engueulé, je l'ai compris et pourtant... Je n'ai jamais fait parti de la LTF car il lui avait semblé bon de ne pas m'intégrer "pour dégénérescence mentale". Il faut dire qu'à l'époque si je n'étais pas le chien fou, j'étais en prise à de sérieux troubles de santé, à de sérieux affres.
Il m'a tout appris, il m'a appris à reconnaître le vrai du faux, le décryptage des messages soi-disant trotskyste,
Mon message ne tourne pas autour de la LTF bien qu'il faille l'évoquer tant Gérard s'impliquait.
Je lui donnais les sous pour le journal, bordel. Mes derniers mots étaient centrés sur la corée du nord : il ne savait pas qu'un pinceau était ajouté à la faucille et au marteau dans ce pays, ce qui justifiait que 80 % de la population était alphabétisée.
Il était conscencieux et sa principale qualité était d'écouter attentivement. Il surveillait autour de lui en parlant. Que je le comprends !
J'avais rencontré une fois son fils Nicolas à l'âge de 7 ans. C'est un garçon très mignon, il faut qu'il sache que son papa est un grand homme.
Mon meilleur moment fut lorsqu'il m'a félicité d'avoir tenu tête à une raclure réformiste de la LCR lors d'une manifestation à Rouen.
Lors de mon départ de la LTF même si je n'ai jamais été accepté par Gérard, je lui ai fait part que j'étais plus à gauche que lui, en prétextant la position de la LTF en Algérie : ils ont fui devant l'arabisation et l'islamisation ! Je ne peux pas cautionner cette position de centriste avec laquelle il n'est pas possible de faire la révolution. C'est cependant, ni à LO, ni au PT, que j'ai mes meilleurs souvenirs trotskyste.
A Gérard... :marx: :lenine: :trotsky:
Il m'a tout appris, il m'a appris à reconnaître le vrai du faux, le décryptage des messages soi-disant trotskyste,
Mon message ne tourne pas autour de la LTF bien qu'il faille l'évoquer tant Gérard s'impliquait.
Je lui donnais les sous pour le journal, bordel. Mes derniers mots étaient centrés sur la corée du nord : il ne savait pas qu'un pinceau était ajouté à la faucille et au marteau dans ce pays, ce qui justifiait que 80 % de la population était alphabétisée.
Il était conscencieux et sa principale qualité était d'écouter attentivement. Il surveillait autour de lui en parlant. Que je le comprends !
J'avais rencontré une fois son fils Nicolas à l'âge de 7 ans. C'est un garçon très mignon, il faut qu'il sache que son papa est un grand homme.
Mon meilleur moment fut lorsqu'il m'a félicité d'avoir tenu tête à une raclure réformiste de la LCR lors d'une manifestation à Rouen.
Lors de mon départ de la LTF même si je n'ai jamais été accepté par Gérard, je lui ai fait part que j'étais plus à gauche que lui, en prétextant la position de la LTF en Algérie : ils ont fui devant l'arabisation et l'islamisation ! Je ne peux pas cautionner cette position de centriste avec laquelle il n'est pas possible de faire la révolution. C'est cependant, ni à LO, ni au PT, que j'ai mes meilleurs souvenirs trotskyste.
A Gérard... :marx: :lenine: :trotsky: