
Communiqué inter syndical [toujours ouvert à signature]
La loi Pécresse, dans la droite ligne des contre-réformes depuis plusieurs années, s'inscrit dans le processus de privatisation de l'enseignement supérieur public et de professionnalisation de l'université.
Cette loi comme les précédentes a pour but d'entraîner une baisse du coût du travail, par la remise en cause des qualifications et donc des conventions collectives, par la précarisation des contrats.
Il s'agit de faire prendre en charge la formation professionnelle tout au long de la vie par l'université.
Les objectifs affichés dans les discours des membres du gouvernement et des rapports sur l'université comme le rapport Hetzel sont clairs :
Les étudiants seront transformés en clients, consommateurs de compétences professionnelles, ils seront également des produits, en stage une partie de l'année, et toute leur vie de travailleur, ils alterneront période de travail précaire et période de formation pour correspondre aux besoins immédiats du patronat.
La loi Pécresse permettra aux universités de disposer de manière autonome de la globalité de leur budget. Elles gèreront une partie du salaire, l'embauche et la débauche du personnel non-enseignant, détruisant leur statut et les précarisant. De même les enseignant chercheurs qui ne seront plus choisis par leurs pairs dans chaque discipline mais par des commissions issues des Conseils d'Administration.
La loi introduira également une pure et simple privatisation par la possibilité offerte de faire appel aux fonds privés de mécènes certainement pas désintéressés pour financer des universités privées de moyens par l'Etat.
Pour notre part nous nous prononçons :
pour le retrait total de la loi Pécresse
contre la professionnalisation de l'université
contre la privatisation
contre l'autonomie des universités
contre la destruction du cadre national des diplômes
contre la constitution des pôles d'excellence
contre les mécénats et autres fonds privés
pour un réengagement financier de l'Etat à hauteur des besoins
contre la présence du patronat dans les Conseils d'Administration
contre les pouvoirs accrus des présidents
pour le maintien des statuts des personnels enseignants et non-enseignants
pour la titularisation des précaires
Pour faire échec au gouvernement et obtenir satisfaction sur nos revendications, nous appelons l'ensemble des étudiants, des personnels, des enseignants-chercheurs et des chercheurs à se mobiliser, à se réunir en assemblées générales comme ils l'ont déjà fait dans un grand nombre d'universités. Nous appellons à se rassembler devant l'assemblée nationale et les rectorats le jour du dépôt de la loi devant les députés.
Nous appellerons également à une autre intersyndicale à la mi-septembre pour préparer dés les premiers jours d'octobre une journée nationale d'assemblées générales, suivie d'une première coordination nationale. Notre objectif est d'instaurer un rapport de force jusqu'à la grève totale dans les universités.
Premiers signataires : FSEUL, FSE, Sud étudiant
La loi Pécresse, dans la droite ligne des contre-réformes depuis plusieurs années, s'inscrit dans le processus de privatisation de l'enseignement supérieur public et de professionnalisation de l'université.
Cette loi comme les précédentes a pour but d'entraîner une baisse du coût du travail, par la remise en cause des qualifications et donc des conventions collectives, par la précarisation des contrats.
Il s'agit de faire prendre en charge la formation professionnelle tout au long de la vie par l'université.
Les objectifs affichés dans les discours des membres du gouvernement et des rapports sur l'université comme le rapport Hetzel sont clairs :
Les étudiants seront transformés en clients, consommateurs de compétences professionnelles, ils seront également des produits, en stage une partie de l'année, et toute leur vie de travailleur, ils alterneront période de travail précaire et période de formation pour correspondre aux besoins immédiats du patronat.
La loi Pécresse permettra aux universités de disposer de manière autonome de la globalité de leur budget. Elles gèreront une partie du salaire, l'embauche et la débauche du personnel non-enseignant, détruisant leur statut et les précarisant. De même les enseignant chercheurs qui ne seront plus choisis par leurs pairs dans chaque discipline mais par des commissions issues des Conseils d'Administration.
La loi introduira également une pure et simple privatisation par la possibilité offerte de faire appel aux fonds privés de mécènes certainement pas désintéressés pour financer des universités privées de moyens par l'Etat.
Pour notre part nous nous prononçons :
pour le retrait total de la loi Pécresse
contre la professionnalisation de l'université
contre la privatisation
contre l'autonomie des universités
contre la destruction du cadre national des diplômes
contre la constitution des pôles d'excellence
contre les mécénats et autres fonds privés
pour un réengagement financier de l'Etat à hauteur des besoins
contre la présence du patronat dans les Conseils d'Administration
contre les pouvoirs accrus des présidents
pour le maintien des statuts des personnels enseignants et non-enseignants
pour la titularisation des précaires
Pour faire échec au gouvernement et obtenir satisfaction sur nos revendications, nous appelons l'ensemble des étudiants, des personnels, des enseignants-chercheurs et des chercheurs à se mobiliser, à se réunir en assemblées générales comme ils l'ont déjà fait dans un grand nombre d'universités. Nous appellons à se rassembler devant l'assemblée nationale et les rectorats le jour du dépôt de la loi devant les députés.
Nous appellerons également à une autre intersyndicale à la mi-septembre pour préparer dés les premiers jours d'octobre une journée nationale d'assemblées générales, suivie d'une première coordination nationale. Notre objectif est d'instaurer un rapport de force jusqu'à la grève totale dans les universités.
Premiers signataires : FSEUL, FSE, Sud étudiant