le procureur demande au condamné

Message par com_71 » 25 Juin 2007, 23:59

a écrit :mardi 26 juin 2007, 0h18

Un condamné à mort veut mourir en riant

Condamné à la peine capitale pour le meurtre de ses voisins en 1991, Patrick Knight semble déterminé à mourir en riant. Ce détenu texan a reçu une vingtaine de lettres par jour après avoir demandé des blagues pour sa dernière déclaration mardi soir lors de son exécution.

"Nous avons besoin de quelque chose pour relâcher la tension", a commenté le détenu, qui doit être exécuté par injection létale. "La mort est ma punition, je l'ai acceptée", a-t-il expliqué la semaine dernière dans le couloir de la mort. "Je n'ai pas peur de mourir".

Patrick Knight, 39 ans, a eu cette idée saugrenue lorsqu'un autre détenu, Vincent Gutierrez, a plaisanté avant sa propre exécution en début d'année. Il avait alors declaré: "Les doublures ne sont jamais là quand on a besoin d'elles". "Je vais me présenter et leur dire que je suis la doublure", a poursuivi le condamné à mort.

Patrick Knight a reçu une vingtaine de lettres par jour, dont la plupart contenaient des blagues. Un ami a également recueilli des plaisanteries pour lui sur un site Internet. Il a été condamné en 1993 pour l'enlèvement et le meurtre par balles de Walter Werner, 58 ans, et de sa femme Mary Ann, 56 ans. Il vivait dans une caravane sur un terrain voisin de leur propriété.

Le procureur du comté de Randall, James Farren, n'est pas étonné par ce comportement. "J'ai le sentiment qu'il ressemble à la plupart des truands qui se trouvent dans le couloir de la mort, qui n'ont aucun respect pour vos droits ou vos biens, et aucun respect pour la vie humaine", a souligné le magistrat, dont les services avaient poursuivi le détenu pendant son procès.

Il s'agira de la 18e exécution au Texas cette année, la quatrième en juin. Au moins dix autres condamnés doivent être exécutés dans les semaines qui viennent, dont deux en juillet et cinq en août. Patrick Knight sera le 397e détenu à être exécuté au Texas depuis 1982. AP
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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