
Les déclarations des proches de Sarkozy vont au des paroles de campagne du candidat : non seulement le service minimum devra être garanti dans les transports, mais pas seulement, dans l'éducation également.
La méthode de Sarkozy a le mérite de la clarté : soit les travailleurs disent "oui" à cette obligation de travail par la bouche de leurs syndicats, soit c'est obligatoire.
Et donc, si on n'en veut pas, eh bien il va falloir se préparer à se bagarrer très sérieusement d'ici peu, puisque de la part des syndicats, on doit s'attendre à tout ... et à rien du tout ! Le plus tôt est le mieux pour commencer à l'expliquer il me semble.
Sur le figaro.fr
La méthode de Sarkozy a le mérite de la clarté : soit les travailleurs disent "oui" à cette obligation de travail par la bouche de leurs syndicats, soit c'est obligatoire.
Et donc, si on n'en veut pas, eh bien il va falloir se préparer à se bagarrer très sérieusement d'ici peu, puisque de la part des syndicats, on doit s'attendre à tout ... et à rien du tout ! Le plus tôt est le mieux pour commencer à l'expliquer il me semble.
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a écrit : Service minimum : l'obligation de résultat primera
Le nouveau ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité a repris à son compte hier la méthode de Nicolas Sarkozy pour faire passer le service minimum en cas de grève : « d'abord dialogue » avec les partenaires sociaux puis « obligation de résultat ».
« Nous sommes déterminés à réformer, c'est ce que les Français veulent, c'est ce qu'ils ont dit clairement. Mais je suis aussi déterminé également à dialoguer, a déclaré Xavier Bertrand sur Canal +. Il y a le temps de la pédagogie, de la concertation, du dialogue, et, à un moment donné, il y a le temps de la décision », qui pourrait passer par « une loi ».
Pour le ministre, « l'important c'est l'obligation de résultat. Les Français veulent la garantie de pouvoir aller travailler et rentrer du bureau le soir ». « Ça existe aujourd'hui le service minimum », dans les domaines de la navigation aérienne, de la santé, de la radiodiffusion publique, a-t-il énuméré. « Pourquoi ça ne serait pas possible ailleurs ? » a-t-il interrogé, citant non seulement les transports, mais aussi l'Éducation nationale - un secteur dont Nicolas Sarkozy avait déjà parlé aux syndicats CFTC et Unsa, comme Le Figaro l'avait révélé.
Xavier Bertrand s'attellera ensuite, début 2008, à « un nouveau tour sur l'ensemble du dossier des retraites », y compris les régimes spéciaux. Avant cela, outre la détaxation des heures supplémentaires, « le sujet de l'été, c'est la défiscalisation du travail étudiant. Pas seulement les jobs d'été. Les étudiants qui, aujourd'hui, ont un boulot paient des impôts dessus. Mais on a toujours peur que ça fasse tomber l'allocation-logement ou les bourses. On veut avoir la clarté là-dessus et défiscaliser complètement », a dit Xavier Bertrand, reprenant une autre promesse du candidat Sarkozy.