
a écrit :Nouvelle manifestation à Paris contre Nicolas Sarkozy
PARIS (Reuters) - Entre 300 et 400 personnes répondant à l'appel d'organisations d'extrême gauche ont manifesté mercredi soir boulevard Saint-Michel à Paris contre l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
Les manifestants, qui s'étaient d'abord rassemblés place Saint-Michel, dans le VIe arrondissement, ont réussi, en dépit d'importantes forces de l'ordre, à remonter le boulevard Saint-Michel au pas de course avant d'être bloqués près du jardin du Luxembourg.
Un face-à-face tendu avec les forces de l'ordre a eu ensuite lieu, les jeunes lançant divers projectiles sur les gardes mobiles de la gendarmerie.
Selon un responsable policier sur place, "tous les manifestants", pris en tenaille entre des cordons de policiers, devaient être interpellés pour avoir enfreint l'interdiction de manifester au delà de la place Saint-Michel".
Parmi les slogans, on pouvait entendre "Sarko facho le peuple aura ta peau".
"Police partout, justice nulle part", ont crié les manifestants en passant devant la faculté la Sorbonne, lieu symbolique des manifestations étudiantes de Mai 68.
Le gouvernement avait estimé dans la journée que les manifestations qui ont suivi l'élection de Nicolas Sarkozy étaient en décrue.
L'objet du rassemblement était initialement de protester contre une manifestation d'extrême droite à Denfert-Rochereau, dans le XIVe arrondissement.
Dans un communiqué, les organisations Scalp, CNT, Sud étudiant et Alternative libertaire, notamment, ont jugé inacceptable que des jeunes d'extrême droite, sous couvert de commémorer la mort d'un des leurs, défilent le 9 mai.
"Le climat politique actuel leur offre une tribune inespérée", déplorent-elles.
Des membres du Front national de la jeunesse (FNJ), du Renouveau Français et du Bloc identitaire, notamment, appellent à une marche aux flambeaux à partir de Port Royal en hommage à Sébastien Deyzieu, un militant mort à l'âge de 22 ans le 9 mai 1994 alors qu'il tentait d'échapper à la police lors d'une manifestation nationaliste.
Si ils arrêtent 400 personnes, il faut impérativement s'adresser à tout le mouvement ouvrier pour qu'une manifestation de masse impose leur libération !