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Message Publié : 25 Avr 2007, 06:54
par Sterd
("LA nouvelle République" a écrit : L'électeur sort des urnes

L’électeur de Nicolas Sarkozy est patron ou retraité. Chômeur ou cadre pour Ségolène Royal, patron ou cadre pour François Bayrou. C'est ce qui ressort d'un sondage  réalisé le 22 avril par CSA-CISCO sur un échantillon de 5 009 personnes à leur sortie du bureau de vote.


Le suspense lié à l’élection présidentielle a incité une poignée de médias à commander un sondage à l’institut CSA-CISCO, dès la sortie du bureau de vote ce 22 avril. Le but de l’opération : dresser un paysage sociologique et politique des électeurs et, au travers de celui-ci, imaginer les reports des voix du second tour. L’exercice est osé dans la mesure où le nombre des candidats incite à la dispersion et au papillonnage des électeurs.
Le sondage a été effectué auprès d’un échantillon national représentatif de 5 009 personnes venant de voter au 1er tour de la présidentielle. En raison de la faiblesse de la sélection, les résultats sont cependant à interpréter avec prudence.

Le pouvoir des femmes

Jean-Marie Le Pen ne séduit pas les femmes. Seulement 8% ont voté pour le président du Front national contre 14% d’hommes, ce 22 avril. 31% des électrices de dimanche ont choisi Nicolas Sarkozy contre 30% d’hommes. 19% des femmes ont voté François Bayrou et 18% d’hommes.
«La France présidente», slogan de Mme Royal, a son petit effet : 28% d’électrices ont voté pour la candidate socialiste contre 24% d’électeurs.
Dans le détail, on s’aperçoit aussi qu’elles n’ont pas beaucoup apprécié Gérard Schivardi, puisqu’elles ne furent que 22% à voter pour lui contre 78% d’hommes. Étant plus nombreuses démographiquement, les femmes comptent plus au moment des élections.

Le péril jeune

Il y a une certaine constance chez les électeurs qui ont voté dimanche pour Ségolène Royal : ils sont entre 22 et 28% à la plébisciter toutes catégories d’âge confondues. Même profil pour François Bayrou qui rafle dans la tranche 18 à 64 ans, entre 24 et 17% des voix des électeurs. En revanche, Nicolas Sarkozy fait le plein des voix (44%) dans la catégorie 65-74 ans, plus du double que chez les 18-24 ans (20%). Néanmoins, dans la composition de son électorat propre, on s’aperçoit que les 45-64 ans constituent le gros de ses troupes tout comme François Bayrou.
Les meilleurs scores de Jean-Marie Le Pen se font dans les tranches de 18 à 44 ans. À l’autre bout de l’échiquier, Olivier Besancenot fait un joli «carton» auprès des 18 à 34 ans.

Je suis chômeur et je vote pour Jean-Marie Le Pen

Il n’y a pas de surprise : les patrons (48%) et les retraités (39%) votent majoritairement en faveur de Nicolas Sarkozy. François Bayrou obtient un bon équilibrage d’électeurs dans toutes les catégories professionnelles : 24% chez les patrons, 20% chez les retraités et 15% chez les employés et ouvriers.
Olivier Besancenot, qui est crédité de 2% d’électeurs parmi les patrons de l’industrie et du commerce, trouve surtout son électorat parmi les chômeurs (8%), les ouvriers (6%) et les employés (6%). Jean-Marie Le Pen, lui aussi, attire les voix des ouvriers (20%), des chômeurs (15%) et des employés (13%).

Les bacheliers

Lorsque l’électeur ou l’électrice a passé son baccalauréat, il ou elle votera dans l’ordre Nicolas Sarkozy (32%), Ségolène Royal (25%), François Bayrou (23%), Jean-Marie Le Pen (7%) et Olivier Besancenot (5%).
Cependant, le candidat trotskyste recrute aussi beaucoup chez ceux qui ont le niveau de CAP (52%) tout comme, à l’autre extrême, Philippe de Villiers (57%) ou Nicolas Sarkozy (42%) contre 32% pour Ségolène Royal et François Bayrou.

Affinités électives

24% de l’électorat de François Bayrou, (dont 19% de membres du PS) se dit «de gauche» et 41% «de droite». Une statistique qui compte dans la balance du second tour. Mais lorsqu’on constate que 15% de l’électorat de José Bové se déclare «de droite», on peut s’interroger sur la capacité de perception de l’espace politique des électeurs.

L’insaisissable horizon


En cinq ans, les électeurs ont largement prouvé qu’ils étaient capables de dérouter les instituts de sondage et les candidats.
Les «nonistes» (ceux qui ont voté «non» à la Constitution européenne, en 2005) n’ont guère trahi leurs convictions puisqu’ils ont voté en majorité pour les candidats qui s’étaient prononcés contre la Constitution. Les abstentionnistes de 2005 ont voté à 38% pour Olivier Besancenot et 26% pour Jean-Marie Le Pen.
En revanche, les «ouistes» (ceux qui ont voté «oui» en 2005), s’ils ont bien reporté leurs voix sur les partisans de la Constitution européenne comme Nicolas Sarkozy, François Bayrou ou Ségolène Royal, ils ne se sont pas embarrassés par leur conscience en votant pour des nonistes comme José Bové (38%) ou Dominique Voynet (32%).
Le plus surprenant est le déplacement des votes entre le 1er tour de l’élection de 2002 et le 1er tour de 2007, comme si une partie de l’électorat restait troublée par la diversité des idées et des candidats.

56% des électeurs de Jacques Chirac en 2002 ont voté Nicolas Sarkozy, 27% Philippe de Villiers, 24% François Bayrou, 23% Frédéric Nihous et 11% José Bové en 2007.
63% des électeurs de Jean-Marie Le Pen en 2002 ont revoté Le Pen en 2007, mais 22% ont voté pour Gérard Schivardi, 12% pour Nicolas Sarkozy et 8% pour José Bové en 2007.
48% des électeurs de Lionel Jospin ont voté en 2007 Ségolène Royal, mais le reste des anciens votants s’est totalement éparpillé entre François Bayrou (17%), Dominique Voynet (15%), Frédéric Nihous (14%), Olivier Besancenot (12%), Nicolas Sarkozy (6%).
Arlette Laguiller a vu elle aussi se disperser ses troupes : José Bové lui a pris 13% de ses anciens électeurs, Marie-George Buffet 11%, Gérard Schivardi 8% et Olivier Besancenot 6%, jusqu’à Jean-Marie Le Pen qui lui a ravi un petit pour cent.

M .U.

Message Publié : 25 Avr 2007, 09:06
par jeug
Très difficile à lire comme sondage !
Et bourré d'erreurs, je pense, comme le
a écrit :63% des électeurs de Jean-Marie Le Pen en 2002 ont revoté Le Pen en 2007, mais 22% ont voté pour Gérard Schivardi, 12% pour Nicolas Sarkozy et 8% pour José Bové en 2007.
C'est n'importe quoi ! : Ca veut dire que Schivardi a passé les 4%.
Quand aux électeurs d'Arlette en 2002, ils n'en retrouvent que 39%. Et les autres ?

Message Publié : 25 Avr 2007, 10:21
par NazimH
En fait je pense que le journaliste a été incapable de lire correctement le sondage (ne jamais demander à un journaliste de comprendre quelque chose !!)

Il faut interpréter les pourcentages des dernières lignes de la façon suivante. Voilà ce qu'écrit le journaliste :

a écrit :56% des électeurs de Jacques Chirac en 2002 ont voté Nicolas Sarkozy, 27% Philippe de Villiers, 24% François Bayrou, 23% Frédéric Nihous et 11% José Bové en 2007.


Il faut comprendre : - parmi les électeurs de Sarkozy (en 2007), 56 % avait voté Chirac en 2002

-parmi les électeurs de De Villiers (2007), 27% avait voté Chirac en 2002 etc...

Message Publié : 25 Avr 2007, 10:35
par jamesbataille
(NazimH @ mercredi 25 avril 2007 à 10:21 a écrit : En fait je pense que le journaliste a été incapable de lire correctement le sondage (ne jamais demander à un journaliste de comprendre quelque chose !!)

Il faut interpréter les pourcentages des dernières lignes de la façon suivante. Voilà ce qu'écrit le journaliste :

a écrit :56% des électeurs de Jacques Chirac en 2002 ont voté Nicolas Sarkozy, 27% Philippe de Villiers, 24% François Bayrou, 23% Frédéric Nihous et 11% José Bové en 2007.


Il faut comprendre : - parmi les électeurs de Sarkozy (en 2007), 56 % avait voté Chirac en 2002

-parmi les électeurs de De Villiers (2007), 27% avait voté Chirac en 2002 etc...
Ben oui ça doit etre ça parce que sinon ça fait : 56 + 27 + 24 + 23 + 11= 135 %
mdr...
Moi j'ai un chiffre 100% des gens qui ont voté chirac ou le pen en 2002 n'ont pas voté Arlette Laguiller en 2007... mdr

Message Publié : 25 Avr 2007, 16:22
par Sterd
("l'Humanité" a écrit :Comment ont voté les électeurs de gauche

Résultats et analyse du sondage CSA réalisé en exclusivité à la sortie des urnes pour l’Humanité. Retours sur le scrutin en province et en banlieue parisienne. Les points de vue de syndicalistes.


1. Volatilité et indécision


Une redistribution complète des cartes dans l’électorat de gauche : c’est ce qui ressort de l’enquête CSA-CISCO réalisée pour l’Humanité à la sortie des bureaux de vote dimanche. La comparaison avec le même scrutin de 2002 fait apparaître une ventilation qui profite essentiellement à deux candidats : Ségolène Royal et François Bayrou. Les transferts s’opèrent dans plusieurs sens : du reste de la gauche vers le PS ; de la gauche vers l’UDF ; de la gauche vers l’extrême gauche.

Avec 57 % des suffrages, la candidate socialiste arrive largement en tête dans l’électorat de gauche, profitant d’un fort effet vote utile au détriment des autres candidats. Dans toutes les tranches d’âge comme dans toutes les catégories socioprofessionnelles hormis les chefs d’entreprise, Ségolène Royal rassemble une majorité absolue des électeurs de gauche. Son score frôle ou dépasse les deux tiers des voix chez les professions supérieures et les plus diplômés. La candidate capitalise les trois quarts des voix qui s’étaient portées sur Lionel Jospin, et de deux électeurs sur cinq de la LCR en 2002. Un sur trois de ceux d’Arlette Laguiller et un sur cinq de Robert Hue ont fait de même, tout comme 51 % des abstentionnistes de gauche de 2002 ayant décidé de voter dimanche. Le PS profite aussi de l’affaiblissement de Le Pen, reprenant 22 % des électeurs de gauche qui avait choisi ce vote sanction en 2002. Mais 30 % d’entre eux ont réédité leur vote extrémiste dimanche.

La surprise est le score de François Bayrou à gauche. Avec 14 % des voix, il arrive en seconde position, devant Olivier Besancenot (8 %). L’UDF picore ses voix chez tous les candidats de 2002 à l’exception du PCF. Surtout, il a séduit 16 % des sympathisants du PS et 20 % de ceux des Verts, ainsi que 17 % des abstentionnistes de gauche, expliquant en partie le handicap de voix pour la gauche au second tour. À l’extrême gauche, Olivier Besancenot fait mieux que compenser le départ de ses électeurs vers Ségolène Royal, en mordant sur le capital de sa concurrente Arlette Laguiller (12 % de ses électeurs de 2002) et sur les anciens abstentionnistes (10 %).

Les sondages ont joué un rôle non négligeable dans la détermination des électeurs. Alors que seuls 6 % des électeurs de gauche de François Bayrou ont « toujours su » qu’ils voteraient pour lui, 19 % l’ont choisi « il y a deux ou trois semaines », et 63 % dans les derniers jours. Les hésitations ont duré jusqu’à l’ultime instant pour Dominique Voynet (28 % de ses électeurs se décidant le jour même), José Bové (25 %) et Olivier Besancenot (17 %). À l’inverse, Ségolène Royal et Marie-George Buffet ont acquis la majorité de leurs électeurs (51 et 52 %) dès le début de leur campagne, reflétant deux logiques en conflit dans le vote de gauche, entre un effet vote utile profondément enraciné et un vote de conviction à l’ancrage solide chez un « noyau dur » d’électeurs.

2. Vote communiste, un vote éclaté.

L’enquête montre clairement le tribut payé par la candidate de la gauche populaire aux sirènes du vote utile. Les transferts de voix par rapport à 2002 s’effectuent pour l’essentiel au profit du PS, avec 18 % des électeurs de Robert Hue qui n’ont pas voulu courir le risque d’un nouveau 21 avril. En quatrième position dans l’électorat de gauche (5 %), Marie-George Buffet conserve les deux tiers des voix du candidat communiste de 2002. Elle capte néanmoins 12 % des électeurs de Laguiller qui avaient sanctionné la gauche en 2002. Le score au-dessous des espérances de Marie-George Buffet s’explique aussi par la dispersion des sympathisants communistes, qui ne se confondent pas forcément avec les voix obtenues par le PCF en 2002. 41 % disent avoir choisi la candidate de la gauche populaire, dimanche, 29 % ayant opté pour Ségolène Royal et 14 % (contre 6 % des électeurs de Robert Hue) pour le candidat de la LCR.

Dans l’électorat de gauche, Marie-George Buffet fait ses meilleurs scores chez les ouvriers (9 %), les chômeurs (7 %) et les faiblement qualifiés (6 %), d’âge moyen (5 % à 8 % des 35-64 ans) et ayant plutôt voté non à la Constitution européenne (8% des "nons" de gauche contre 1% de "oui"). Ils voient le vote davantage comme « un attachement à un candidat » (42 %, contre 25 % chez Ségolène Royal) que comme un vote d’« opposition aux autres candidats » (25 %), alors que chez Ségolène Royal la dimension du « projet » prédomine (45 % contre 22 % chez Marie-George Buffet). Ils sont très majoritaires (60 %) à penser que leur situation personnelle changerait (pour 42 % : « beaucoup ») si Marie-George Buffet était élue. Les principaux enjeux de l’élection sont pour eux l’emploi (57 %), les inégalités sociales (54 %) et le pouvoir d’achat (35 %).

3. Extrême gauche : la valse des électeurs d’un candidat à l’autre.

En additionnant le score d’Arlette Laguiller et celui d’Olivier Besancenot, l’extrême gauche totalise 11 % des bulletins des sympathisants de gauche. À lui seul, le candidat de la LCR capitalise 8 % des suffrages (derrière Royal et Bayrou), bénéficiant à la fois d’un transfert de voix acquises en 2002 à Lutte ouvrière (34 %), de la bienveillance de sympathisants communistes (14 %) et de l’adhésion de 10 % des anciens abstentionnistes.

À l’inverse, l’extrême gauche a été fortement touchée par le vote utile, avec 41 % des électeurs de Besancenot et 29 % de ceux de Laguiller en 2002 qui se sont reportés sur Royal dès le 1er tour.

Sinon, peu de surprises dans les attentes et la structuration du vote de l’extrême gauche : beaucoup d’ouvriers, d’employés, de chômeurs ; 17 % des électeurs de Besancenot ont au maximum un BEP ; les inégalités sociales, l’emploi et le pouvoir d’achat sont au coeur des enjeux et la candidature du facteur de trente-deux ans fait un « carton » auprès des moins de trente-quatre ans avec plus de 10 % des voix.

4. Anciens abstentionnistes : un réservoir pour le « vote utile »

Avec une mobilisation record des électeurs au premier tour de la présidentielle, le vote des abstentionnistes de 2002 est évidemment une des clefs du scrutin. Parmi ceux qui se déclarent sympathisants de gauche, ils se sont massivement portés sur Ségolène Royal (51 %) - signe du traumatisme du 21 avril et de leur sensibilité à la thématique du « vote utile ». Au-delà des transferts, parfois limités, venant de la gauche du PS, c’est en effet parmi les anciens abstentionnistes que la candidate socialiste a le plus accru son réservoir de voix par rapport au score de Lionel Jospin il y a cinq ans. Viennent ensuite François Bayrou (17 %) et Olivier Besancenot qui a convaincu 10 % des abstentionnistes de gauche à voter pour la LCR.

Logiquement, 54 % d’entre eux se sont décidés dans les tout derniers jours précédant le vote - contre 17 % par exemple pour les électeurs de Robert Hue en 2002 ou 25 % pour ceux de Lionel Jospin. Par ailleurs, les abstentionnistes de 2002 déclarent massivement avoir voté soit pour un projet (38 %), soit en opposition aux autres candidats (32 %), indice à la fois de fortes attentes sociales et du rejet suscité par Nicolas Sarkozy. Ils sont d’ailleurs 56 % à avoir retrouvé le chemin des urnes en pensant que si leur candidat est élu, leur situation personnelle s’améliorera. Soit plus, par exemple, que l’électorat de Lionel Jospin en 2002 ou celui de Noël Mamère. Les anciens abstentionnistes sont enfin 70 % à s’être déterminés en fonction des solutions - apportées par les différents candidats aux problèmes quotidiens des - Français.

5. Jeunes : l’emploi en tête

Trois candidats se sont disputés les suffrages des jeunes de gauche de moins de 34 ans, dimanche : Ségolène Royal avec 50 à 55 % (57 % de l’ensemble de la gauche), François Bayrou avec 17 % (14 % pour tous les âges) et Olivier Besancenot, avec 13 à 14 % des voix (8 % pour l’ensemble). Les jeunes constituent le vrai vivier de l’électorat de ce dernier. En butte à un chômage et une précarité très forte, les jeunes placent l’emploi en tête de leur préoccupation (57 % des 18-24 ans et 64 % des 25-34 ans, contre 49 % toutes tranches d’âge confondues, derrière les inégalités sociales).

Très concernés par la campagne (62 à 65 % d’intérêt), mais plus hésitants que les autres électeurs, ils se sont décidés dans les tout derniers jours (62 % des 18-24 ans et 43 % des 25-34 ans) pour marquer plus fréquemment que leurs aînés une « opposition » à un ou plusieurs candidats (30 à 33 % des moins de 34 ans contre 26 % pour l’ensemble). Un élément à prendre en compte dans l’explication du vote Bayrou, présenté dans les médias comme le mieux à même de battre Nicolas Sarkozy au second tour.

6. Fortes attentes sociales

Durant la campagne, tous les sondages l’avaient déjà indiqué : les questions sociales sont au coeur des préoccupations des Français. C’est encore plus vrai pour les sympathisants du PS, des Verts, du PC et de l’extrême gauche qui ont voté avant tout au regard des inégalités sociales (63 % contre 42 % pour l’ensemble des votants), l’emploi (49 %) et le pouvoir d’achat (34 %), loin devant l’immigration (12 %) ou la sécurité (14 % contre 27 % pour l’ensemble des votants). Ces trois thématiques sont également ventilées dans l’électorat de Ségolène Royal, celui de Marie-George Buffet, d’Olivier Besancenot ou d’Arlette Laguiller. Les autres candidats ont convaincu sur leurs niches, comme Dominique Voynet avec l’environnement ou José Bové sur la mondialisation et l’écologie. Ce sont, sans surprise, les plus précarisés des électeurs, notamment les plus jeunes, qui ont choisi leur candidat en fonction des questions sociales. Ainsi, les ouvriers et les chômeurs se sont positionnés à 61 % sur l’emploi.

7. Un vote Bayrou sans illusion.


Les motivations du vote Bayrou parmi le « peuple de gauche » sont très proches de celles qui ont présidé au choix de Ségolène Royal, de Marie-George Buffet ou d’Olivier Besancenot avec le même trio de tête (inégalités, emploi, pouvoir d’achat). Seules spécificités, la sensibilité à la dette de l’État (pour 29 % d’entre eux) et la modernisation de la France (22 %), contre 10 % dans les deux cas pour Ségolène Royal.

Dans le même ordre d’idée, les sympathisants de gauches électeurs de Bayrou ont avant tout opté pour l’UDF parce que le candidat centriste « proposait des solutions aux problèmes quotidiens des Français » (68 %), et non parce qu’il « rassemblait autour de lui des personnalités compétentes » (30 %). Par contre, 52 % des sympathisants de gauche qui ont voté Bayrou dimanche pensent que leur situation ne changera pas ou peu s’il était élu.

Autant d’éléments qui semblent indiquer que le vote Bayrou parmi les électeurs de gauche est avant tout un choix tactique pour battre Nicolas Sarkozy. D’ailleurs, 36 % d’entre eux ont voté pour « marquer leur opposition aux autres candidats » contre 23 % pour les électeurs de Royal ou 29 % pour ceux de l’extrême gauche. Si, au total, 14 % des sympathisants déclarés de la gauche ont voté pour François Bayrou au 1er tour, le candidat centriste a surtout convaincu les plus jeunes avec 17 % des moins de vingt-quatre ans et 17 % des moins de 34 % et les électeurs de plus de soixante-cinq ans qui ont voté pour lui à 20 %. Dernier point, les électeurs de Bayrou parmi le « peuple de gauche » se sont majoritairement (66 %) déterminés au dernier moment, suivant la courbe des sondages.

Message Publié : 25 Avr 2007, 19:47
par titi
ouais bof, sur sur 1000 personnes, 1,4% qui ont voté arlette ça fait 14 personnes
pour faire des stats dessus... euh...

Message Publié : 25 Avr 2007, 19:56
par Barikad
(titi @ mercredi 25 avril 2007 à 19:47 a écrit : ouais bof, sur sur 1000 personnes, 1,4% qui ont voté arlette ça fait 14 personnes
pour faire des stats dessus... euh...
Et encore, il faut soustraire les abstentionnistes et le votes nuls et blancs.

Message Publié : 25 Avr 2007, 22:27
par lenzo
(titi @ mercredi 25 avril 2007 à 19:47 a écrit :ouais bof, sur sur 1000 personnes, 1,4% qui ont voté arlette ça fait 14 personnes
pour faire des stats dessus... euh...

a écrit :C'est ce qui ressort d'un sondage  réalisé le 22 avril par CSA-CISCO sur un échantillon de 5 009 personnes à leur sortie du bureau de vote.


:nourin:

Pas 14 mais 70

Message Publié : 26 Avr 2007, 18:10
par titi
le premier était sur 5009 personnes, le deuxième on ne sait pas

mais je ne sais pas coller une image moi :whistling_notes:

Message Publié : 27 Avr 2007, 19:35
par lenzo
T'as raison pour le sondage de l'huma. :nourin:

Pour coller les images faut aller à forum du forum et questions en tous genres.

Sauf qu'au dessus c'est un smiley cliquable. :trotsky: