RAFFARIN-FILLON MEPRISENT LES MANIFESTANTS
LA GREVE GÉNÉRALE LES FERA CEDER
600 000 à Paris, un million avec les dizaines de milliers d’autres à Marseille, Bordeaux, Lyon ! Après l’immense 13 mai, la Grande Manif du 25 mai confirme le signal préparatoire à la généralisation des grèves.
Que répond Fillon ? Par une provocation : plus de discussion avec les syndicats, « c’est un débat politique et c’est au Parlement qu’il aura lieu ! »
Eh bien non ! La politique change de forme ! Elle passe dans la rue, dans la grève, dans le soulèvement populaire. Par millions, opposons notre veto à cette loi Fillon scélérate !
Retraites, droits sociaux : ils veulent tout casser !
Nous avons tous fait nos comptes. Avec la purge Fillon, les retraites du privé baissent d’un tiers en 2020. La gravité des mesures Balladur est doublée ! Et le secteur public est logé à la même enseigne. Alors que les Fillon et les Juppé (parti en retraite confortable à 57 ans !), arrêtent de donner des leçons aux fonctionnaires qui « refusent les efforts » ! Les 42 ans de cotisation, tout le monde a compris le message! Leur « égalité », c’est du cynisme!
Dans l’Education nationale, la décentralisation de missions éducatives, préparent une mise en concurrence des écoles, des lycées. «Même service public d’éducation, dans tous les quartiers, dans toutes les régions » exigent les personnels en grève. Le service public, c’est un bien collectif national et la population y tient !
Chirac, Raffarin, vous êtes minoritaires pour cette politique !
65% des Français soutiennent le mouvement. La cote de popularité de Raffarin tombe.
Le fossé s’élargit entre les millions de manifestants, de grévistes, et le pouvoir politique. Ce gouvernement n’a pas de légitimité pour casser la sécurité sociale. La santé, la retraite, ne s’achètent pas sur le marché, comme l’exige le baron Seillière.
Le Medef n’a pas été élu à la tête du pays, ce n’est pas à lui de faire la loi.
Pour le retrait du plan Fillon, une grève générale privé-public s’impose !
C’est parce que la grève est générale dans l’Education nationale que le gouvernement songe à des concessions. Mais un petit replâtrage ne suffira pas !
Toutes les confédérations syndicales opposées au plan Fillon devraient le dire : pour faire plier Raffarin-Fillon, une grève reconductible, un tous ensemble, sont nécessaires. Cela ne se décrète pas, mais cela se prépare !
Après le 25 mai, c’est le moment !
Les cheminots et la RATP ont déposé un préavis de grève début juin. C’est un signal d’extension !
Imposons une autre répartition des richesses !
Augmentation des cotisations patronales !
La direction du PS accompagne le mouvement Mais, elle ne nous fera pas oublier que Jospin a laissé filer la baisse des retraites, et qu’il a préparé les fonds de pension avec la loi Fabius sur l’épargne salariale ! Depuis 20 ans, les politiques libérales, y compris les gouvernements dits « de gauche », ont fait baisser de 10% la part des salaires dans les richesses. Il faut renverser ces choix !
Avec la population, les syndicalistes, avec celles et ceux qui agissent pour une gauche anti-capitaliste, nous avons la force de changer cette société d’injustice !
Pour sauver les retraites par répartition, il faut commencer par abroger les mesures Balladur de 1993. Financer les retraites, c’est possible, par des augmentations de salaires et des cotisations patronales !
Les profits doivent financer la solidarité sociale, non les actionnaires.